Le néflier nous vient de l’Est de l’Asie (Chine, Japon, Taïwan) et des forêts de l’Himalaya. Apporté à Paris en 1784, il n’y a fleuri, pour la première fois, qu’en 1801.
Entre le mois de novembre et le 10 décembre, la floraison aurait un léger parfum d’amande amère.
La baie, orangée, charnue et juteuse, avec de gros pépins (attention, ils sont toxiques !), apporte du calcium et de la vitamine A.
Outre-mer, dont les îles de l’Océan Indien (Maurice, la Réunion), le fruit est connu sous le nom de bibasse. Il est utilisé en achard ou pour parfumer un rhum arrangé.
La baie, orangée, charnue et juteuse, avec de gros pépins (attention, ils sont toxiques !), apporte du calcium et de la vitamine A.
Outre-mer, dont les îles de l’Océan Indien (Maurice, la Réunion), le fruit est connu sous le nom de bibasse. Il est utilisé en achard ou pour parfumer un rhum arrangé.
Ici, c’est plutôt en fruit (cueillez-le mûr sinon il est âpre), en salade de fruits, ou en compote ou en garniture de tarte.
Cette année le néflier du Japon aurait fleuri tard mais fructifié tôt (en cause quelques jours d’une soudaine chaleur qui auraient aussi nui aux futures grappes de raisin). La douceur de l’hiver a multiplié des fruits qui restent petits si on n’éclaircit pas les thyrses (grappes de fleurs comme pour le lilas ou la vigne).
Ne cherchons pas une quelconque résonance occitane pour la bibasse même si Frédéric Mistral relève le terme «bibus» (1) pour indiquer étrangement une chose de rien car le néflier commun (ou d’Allemagne, Mespilus germanica L.), connu depuis l’antiquité et originaire de l’Est de l’Europe, donne les mots locaux «nespiè», «mespouliè».
Toujours dans lou Tresor dóu Felibrige, un proverbe gascon :
« Des peses à la mèsplo
Lou varlet se ris duó mèstre »
Un dicton : « La nespo noun es bono qu’à santa Margarido » sauf que les saintes Marguerite sont nombreuses... Marguerite d’Ecosse, célébrée le 16 novembre, répondrait néanmoins à notre attente...
WIKIPEDIA. La nèfle est le fruit du Néflier commun (Mespilus germanica L.), un arbre fruitier des pays froids (originaire d’Europe de l’Est). Sa présence est attestée depuis l’Antiquité.
Son fruit d'hiver, brun à cinq gros pépins, est consommé après les premières gelées d'automne, une fois blet.
Il ne doit pas être confondu avec la nèfle du Japon, un fruit jaune récolté au printemps dans les régions plus chaudes.
L’INTERNAUTE : Les nèfles, fruits du néflier, servent depuis le XVIe siècle à désigner des choses sans valeur. L'expression "des nèfles !" est apparue au XVIIe siècle et signifie que l'on ne donnera rien du tout à une personne, que l'on ne satisfera pas sa demande.
On disait également autrefois "on vous donnera des nèfles", dans le sens de "vous n'obtiendrez rien du tout"».
Ici, nous disons «travailler pour des nèfles», ça change des prunes.
Des mèsplos Mistral passe au vietase, le juron bien membré en référence au pénis de l'âne !
Te dounarai un viedase = je te donnerai des nèfles.
Il cite même un écrivain et un poète des XV et XVIèmes siècles :
« Que t’en semble, diz, grand viedtaze Priapus ? » RABELAIS
« Et s’il est vray que là s’avance
Le viei vidase de Provence. » MAROT
Une simple nèfle peut nous interroger sur bien des choses en somme mais cela nous entraîne trop loin et je préfère prolonger seulement jusqu’à Vias où Maurice Puel, professeur des quatrièmes, retrouvant, à la retraite, ses élans poétiques, a chanté l’attrait de la mer à l’époque des charrettes, carrioles ou cabriolets, quand le cheval, la mule ou l’âne baladaient, entre le village et la plage, les promeneurs du dimanche.
(1) XVIIème siècle, altération plaisante de bibelot (Dict. de la langue fçse Paul Robert).
« Et s’il est vray que là s’avance
Le viei vidase de Provence. » MAROT
Une simple nèfle peut nous interroger sur bien des choses en somme mais cela nous entraîne trop loin et je préfère prolonger seulement jusqu’à Vias où Maurice Puel, professeur des quatrièmes, retrouvant, à la retraite, ses élans poétiques, a chanté l’attrait de la mer à l’époque des charrettes, carrioles ou cabriolets, quand le cheval, la mule ou l’âne baladaient, entre le village et la plage, les promeneurs du dimanche.
(1) XVIIème siècle, altération plaisante de bibelot (Dict. de la langue fçse Paul Robert).
photographies autorisées
1. commons wikimedia / néflier Eriobotrya_japonica_C auteur Wouter Hagens.
2. commonswikimedia / néflier Eriobotrya_japonica_flowers aut. B. navez assumed
5. commons wikimedia / Néflier_(Mespilus_Germanica) auteur Montilre.
3 & 4. cueillette 2013.