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mardi 27 mars 2018

LA SEMAINE DE MAYOTTE... enfin un jour... et encore, pour le dire vite...



JEUDI 22 MARS :

Dernières nouvelles... et derniers points de vue après une journée de dénigrements contre les révoltés... 


* Les Comores refusent d'accueillir les illégaux expulsés (chantage habituel de l’État comorien qui veut de l'argent...) / Le Gombessa revient avec / Le collectif signifie aux autorités de l’État que ce n'est pas aux Mahorais de les prendre en charge... un comité d'accueil se propose de le confirmer dès le retour du navire à Petite-Terre.


* Opération de police ce matin dans le quartier Batrolo de Kaweni, une zone jusqu'alors de non-droit.


* Contrairement aux dires trop évasifs du député Mansour Kamardine hier, un responsable LR conteste
1. des barrages incontrôlés (arbres bloquant les urgences)
2. des barrages particulièrement fermés aux votants d'Elad Chakrina et ouverts à d'autres...

C'est donc dans ce sens que Mansour, hier, déplorait que le collectif fasse de la politique. Ah ! de la politique politicienne politicarde certainement parce que la politique au premier sens du terme, c'est noble, c'est solidaire... Encore faudrait-il aller voir chez les Grecs si ce n'était pas déjà dévoyé...


* des avis qui se voudraient raisonnables demandent la levée des barrages au motif du "qui trop embrasse mal étreint".

Pourquoi conforter des Jaunes qui bénéficieront sans vergogne des avancées ?

Pourquoi se rallier de fait à des élus minables de défendre d'abord des privilèges de caste et non le peuple qu'ils ont su pourtant si bien solliciter ?


* Nathalie Costantini, haute-fonctionnaire particulièrement venimeuse bien que tapie dans l'ombre, persiste par ses oukases à faire croire que tant que Mayotte boîte ce n'est pas si mal...

1. maintien des commissions paritaires ordinaires alors que tout est perturbé ! 
2. ouverture des écoles, des collèges et des lycées à grand renfort de statistiques plus pour discréditer la crise que pour apporter à une jeunesse.

Emblématique, le vice-rectorat, d'un parti-pris méprisant de L’État à Mayotte, depuis des décennies !


* Quant au refrain décati sur le devoir sacré de l'électeur, qu'il précise donc que c'est pour donner tous les pouvoirs à un monarque-président porté par 18,19 % des inscrits au premier tour !


POUR savoir à quoi ressemble un ENFUMAGE :



Le PS, un PARTI particulièrement POURRI !


* Le droit de vote, un droit sacré ?

Est-ce dans ce sens que le NON au référendum de 2005 a été réhabilité par l'épisode Hollande ?

Est-ce dans ce sens que Bartolone (monsieur on ne s'enrichit pas en politique dans sa propriété à 2,5 millions d'€) a solennellement déclaré que le vote blanc ne serait plus désormais décompté avec les nuls ?


* L'opportune campagne actuelle à Mayotte du parti "macro-compatible" particulièrement puante :



* Des dirigeants PS historiquement exemplaires (ne riez pas, je vous demande de vous arrêter !) promoteurs d'une hiérarchie de revenus de 1 à 5 :


Si, si Louis Mermaz, digne prédécesseur de Bartolone au perchoir, convaincu de la réduction des inégalités mais émargeant à 50.000 F mensuels soit 116 SMICS de 1981 !

Si, si, Pierre Maurois, cumulard en 1980 à hauteur de 65.000 F mensuels soit 178 SMICS de 1980, et encore bruts... ne parlons pas du pouvoir d'achat dont bénéficiait ce cher homme...


Sources : La Nomenklatura française / Alexandre Wickham, Sophie Coignard / Belfond 1986... et à ceux qui laisseraient échapper que c'est de l'histoire ancienne, rappelons que l'argent prend encore plus de place, aujourd'hui, toujours au détriment de l'intérêt général.
Allez voter citoyens si vous trouvez normal de participer à une mascarade promue par des voyous...

samedi 17 mars 2018

CIEL LOURD DE MENACES / Mayotte



ELIAKIM, forte tempête tropicale et cyclone en puissance a atterri à Madagascar au niveau de la presqu'île de Masoala, un des ultimes points de jungle et de vie sauvage de l'île.

En quelques heures il est tombé de 500 à 700 mm d'eau, l'équivalent du total annuel sur mon village natal dans la Clape, au bord du Golfe du Lion.


Mayotte est encore une fois épargnée, protégée qu'elle est par la Grande Ile. Mais on a droit à des grains orageux, aux éclairs, au tonnerre.  Les rafales retroussent au cimier de l'arbre à pain, les feuilles. 

Ce matin Eliakim, rétrogradé en dépression sur terre (988 HPA, 15,6 Sud - 49,5 Est) claironne ses troupes et de lourds bataillons de nuages convergent vers le creux dépressionnaire. Émergeant parfois d'un précipité informe de nuées, un cumulo-nimbus joue les officiers. Les tambours des régiments en renfort grondent en s'éloignant. En bas, une forte houle rentre en force et ses vagues d'assaut mugissent d'écume. 


Matin gris, matin sombre mais des réserves d'eau qui débordent. Le ciel est plus franc et généreux que les hommes, du moins ceux qui ont la prétention de guider et qui ont la responsabilité de la pénurie et des coupures .

Tandis que l'autorité voudrait faire en sorte qu'on se croie en normalité une fois les routes rouvertes et surtout la législative partielle de dimanche possible. Les lobotomisés de l'ordre à tout prix y voient l'expression de la démocratie vertueuse parce que plus d'équité, de justice, de république, pour eux c'est un détail, roupie de sansonnet !

Il y faudra plus que les incantations oiseuses ! Un ferment de psychose monte à Mayotte. La nuit dernière un SMS alertait sur le raid d'une bande de hors-la-loi non identifiables. Rumeur certainement vu qu'une gendarmerie se trouve sur leur chemin. On dit aussi qu'Anjouan multiplierait les vidéos violentes, les menaces de mort pour des Mahorais coupables d'occuper une terre comorienne ! Que les Mahorais rallient la France mais que l'île soit rendue à son oppresseur historique ! Est-ce bien de cela qu'il s'agit ? Faut-il y voir un message en clair ?

Un éclair vient de claquer, proche.

Les cambriolages violents se multiplient. Sont-ils seulement causés par la tentation due à une goutte de prospérité dans un océan de misère ? Sont-ils l'expression de ce qui est déjà une répression ? Avec L’État qui toujours minimise malgré la Justice en faillite : les délinquants pris et illico reconduits à la "frontière" n'en rappliquent pas moins aussitôt par le premier kwassa. (Faut-il traduire par "barque clandestine" suite à ce qu'en a dit le président, offusquant en cela une bien-pensance droit-de-l'hommiste déconnectée ?).

Le bouche-à-oreille fait passer aussi qu'à M'Zouazia, un "collectif" d'habitants gardant une (des ?) plage a intercepté un (des ?) kwassa. Les arrivants qui n'ont pas fui (pu fuir ?) ont été livrés aux gendarmes... Des groupes d'auto-défense, carrément des milices, se forment.

Le cadavre d'un homme nu et ligoté, "noir de peau", d'une trentaine d'années, grand, très mince, a été retrouvé au matin du vendredi 16 mars... Là il ne s'agit plus de rumeur, de bouche-à oreille...

 http://www.linfokwezi.fr/ouverture-dune-enquete-pour-homicide-volontaire-suite-a-la-decouverte-dun-corps-sans-vie-sur-la-plage-de-sohoa/

Ce samedi 17 mars, contrairement aux fins de semaines passées, les barrages bloquent. Les quelques descentes des mobiles vont-elles être ressenties comme un changement d'attitude de l’État ou au contraire ne vont-elles pas conforter la double radicalisation des illégaux pourchassés et des locaux montant des milices parce que exclus de fait de la protection républicaine ?

Le scepticisme n'a jamais été aussi fort et flagrant à Mayotte ! Pourrait-il en être autrement après des décennies de mensonges méprisants ? Et ce ne sont pas les appels à la raison d'élus qui n'ont pris le train du mécontentement qu'en marche, plus impliqués pour profiter du système que pour défendre la population, plus dans les raccommodages, le "il vaut mieux ça que rien" que dans la fermeté d'exigences légitimes, qui sont à même d'apaiser les Mahorais.

Et pour reprendre la parole de Younoussa Bamana, d'une autre trempe que la caste politique locale, lui, certainement pas du côté des rabibocheurs complices des gesticulations dilatoires de l’État central, nous n'en voulons plus des fausses promesses "à la merde, à la con" ! Karivendze !        

      

jeudi 21 septembre 2017

KARIBU, BIENVENUE à MAYOTTE ! / Mayotte en Danger


Lors des grèves d’août, l’homme qui parle se fait fracasser l’arcade et le nez mais comme il n’a pas l’intention de se laisser faire, l’agresseur s’enfuit. Pendant qu’il le poursuit, il se fait voler (certainement par des comparses) l’ordinateur, les papiers. 

Le hiatus en plus du hic est que son secteur est à cheval entre police et gendarmerie et les deux se renvoient la balle... Sur ces entrefaites, un technicien informatique non officiellement installé sur la place l’informe qu’il est chargé de "débloquer" un ordi qui lui a appartenu et qu’il a même les coordonnées du "client" demandeur... 
 
Notre fracassé revient voir les autorités. Le policier dit bien qu’elle voudrait bien l’entendre sans le pincer. Le gendarme voudrait pincer un clandestin certainement receleur plutôt que de s’occuper de l’agresseur. Il n’est pas question, pour notre homme, de donner un clandestin qui semble travailler pour vivre...
 
Son voisin embraye : il s’est fait voler les papiers d’identité. La police ne veut pas prendre sa plainte tant qu’il ne prouve pas son identité... l’ubuesque s’est décanté quand la mère de ses enfants a pu envoyer une photocopie du livret de famille...
 
KARIBU, BIENVENUE  à MAYOTTE !