Il y a bien longtemps...
"La foire.
La fête du village est le jour de son saint patron, Martin, évêque de Tours.
A l’époque, notre fête, souvent accompagnée des températures clémentes de « l’été de la saint Martin », « l’estivet de san Marti », durait plusieurs jours, selon la place du 11 novembre dans la semaine. Les baraques des forains et les manèges s’installaient tout au long de la rue devant la mairie. Les manèges se dressaient sur la place du village : le « Colimaçon » ou chenille devant le café Gazel devenu café Combes, puis Rochut et enfin Calavéra avant d’être transformé en marché couvert et perception. Les « casseroles » certaines années (avant une certaine interdiction après de graves accidents), le « Mur de la mort » et ses motos près de l’église, et, avant cela, le manège Carboneau des chevaux de bois, actionné encore par un fort cheval.
Sujet de manège - Moto Fonlupt wikimedia Commons Auteur Dinkum |
Les « petits forains » se faisaient une place auprès des loteries traditionnelles : billard japonais, stands de tir, tir aux pigeons vivants… Il y avait là le marchand de « gisclets », tubes remplis d’eau pour arroser gentiment les filles et qui pouvaient resservir (on ne payait alors que la recharge).
Et naturellement la roulette (limitée à vingt numéros et à quatre zéros [A, B, C, D] au lieu d’un seul pour augmenter les gains du tenancier) avait aussi droit de cité..."
François Dedieu / Caboujolette / 2008.
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