jeudi 28 avril 2016

MAYOTTE (suite 4) "LAISSE PISSER, MAYOTTE SE LES COLTINE..."



10. LA FRANCE DES DROITS LAISSE PASSER LES MIGRANTS TANT QU’ILS RESTENT COINCÉS À MAYOTTE ! 

L'article précise : «... Les Mahorais souffrent de cette situation générant un niveau de délinquance, de criminalité et d’insécurité grandissant, qu’ils sont les premiers à dénoncer... »
Certes mais sans vouloir en exonérer les coupables, l’État (coopération et politique étrangère avec les Comores tout simplement lamentable !) et en second les édiles sortis des urnes, il faut reconnaître qu’une responsabilité incombe aussi, en aval, aux Mahorais. Au-delà des liens de famille et de la proximité avec Anjouan, certains se font payer pour "endosser" des enfants étrangers, d’autres sont devenus marchands de sommeil pour des chambres dans une maison en chantier ou des bangas (cabanes de tôles) aux loyers excessifs, une bonne partie profite "innocemment" (ce n’est pas les réduire à voler pour manger) de bras peu chers pour la culture des champs, l’élevage des zébus, la maçonnerie et le second œuvre, le gardiennage, le ménage, la lessive (qu’on fait faire encore souvent à la main !), la garde d’enfants... Dans ces conditions (et je peux ajouter que l’exploitation est allée jusqu’à atteindre un mépris raciste indigne eu égard à la religion dont l’île a la faiblesse de s’honorer !), à combien s’élève la part de sincérité lorsqu’ils protestent contre l’occupation illégale des terrains, les arbres centenaires tronçonnés, les classes en sureffectif, le niveau scolaire plombé, l’hôpital surchargé et en sous effectif, les vols, les cambriolages, la surpopulation carcérale aux 3/4 étrangère ?     


 
11. LA REVENDICATION A-T-ELLE CAUSÉ DES ÉMEUTES ET DU CHAOS ? 

« Paradoxalement, les manifestations motivées.../... fournissent.../... un contexte propice à la prolifération des émeutes et du chaos »
C’était un risque potentiellement élevé dans la mesure où les forces de l’ordre ont réagi à tout ce qui nuisait à l’ordre public : à la fois la grève pourtant justifiée et la malfaisance causée par la voyoucratie... Sans un mot pour les revendications, sans rien annoncer contre la délinquance enhardie, le préfet a quand même affirmé qu’il démantèlerait les barrages (des syndicalistes fallait-il comprendre !).
Le risque a été assumé notamment lorsque les protestataires de Bandrélé ont délogé eux-mêmes un "péage" un kilomètre environ vers le sud. Le risque a été circonscrit lorsque les habitants de Kaweni ont osé nommer les délinquants de leur quartier, lorsque ceux de M’tsapéré se sont formés en groupes d’auto-défense afin de signaler au plus vite à la police ou aux gendarmes,les groupes de casseurs, en se gardant bien de se muer en justiciers.  

Photos autorisées : 
1. Anjouan et la retraite du "colonel Bacar" en.wikipedia. 
2. commons wikimedia kwassa_kwassa / author Ikassai.

mercredi 27 avril 2016

MAYOTTE (suite 3) / ... parlent même pas français ! / Du riz pour 400 ou 500.000 habitants ?










8. ILS PARLENT MÊME PAS FRANÇAIS !
« 60 % des habitants ne parlent pas un mot de français, et ne s’expriment qu’en swahili ou en malgache »... Voilà le genre de propos lapidaire et trop abrupt pour être vrai... D’abord la langue vernaculaire la plus pratiquée est le shimaoré, de la famille des langues swahilies il est vrai comme les langues romanes pour le français. Ensuite, depuis vingt ans même si mon expérience n’a pas valeur statistique, quoique, quand on voit le contorsionnisme dont l’Insee doit faire preuve pour ne pas que les chiffres accablent la main qui le nourrit (c’est particulièrement vrai concernant la population totale de l’archipel ainsi que la proportion d’étrangers, pour sa part clandestine), depuis vingt ans et je peux être incité à penser pour souvent croiser des enfants des écoles et du collège, que la jeunesse s’approprie toujours davantage la langue française (ce qui ne l’empêche pas d’être bi sinon trilingue, eu égard aux langues maternelles). 


9. DU RIZ POUR 400 ou 500.000 habitants ?
« ...  puisque sur ses 200 000 habitants, on compterait plus de 60 000 immigrés clandestins... ». Pour avoir une idée plus correcte que l’approximation de l’INSEE, les journalistes ont eu l’idée d’approcher le chiffre de la population au prorata à la quantité de riz importée. Cette céréale étant consommée quotidiennement, le résultat permettait de dire que "l’homo mayottensis" est détenteur du record mondial en mangeant deux fois plus de riz que le champion malgache (130-150 kilos/hab/an).
Sur cette base là et sachant qu’aux Comores, c’est un quintal de riz par personne et par an, Mayotte pourrait compter entre 400 et 500 000 habitants, une évaluation loin des chiffres de l’INSEE !

Sur la proportion d’étrangers, après avoir objecté, comme elle le fit pour le "sentiment d’insécurité", qu’il ne s’agissait que d’un ressenti, l’autorité étatique laisse dire désormais... « qui ne dit mot... » 


photo autorisée 1. commons wikimedia / salon du Livre Paris 2015 / auteur ActuaLitté