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mardi 18 novembre 2014

Fleury en Languedoc / DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DE L’AUDE


Leucate : Le littoral à l’origine de la localité est cité dès le Ier siècle : « Ultra est Leucata, littoris nomen » ( Pomponius Mela De situ orbis libri III, éd. Panckoucke, Paris 1847 ; i,n 8è).

Le DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DU DÉPARTEMENT DE L’AUDE comprend les noms de lieu anciens et modernes (sic).  Rédigé par l’abbé Sabarthès, curé de Leucate, membre non résidant du comité des travaux historiques et scientifiques, officier de l’Instruction Publique / Paris Imprimerie Nationale MDCCCCXII
Dans cette collection, vingt-sept volumes sont parus entre 1861 et 1912 dont, concernant le Languedoc-Roussillon, l’Hérault (1865), le Gard (1868).
Ce DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DE LA FRANCE formant l’ensemble est publié (il est plus qu’utile de le rappeler) PAR ORDRE du ministère. Dans le même arrêté, un commissaire  (M. Eugène Lelong, membre du comité des travaux historiques et scientifiques) responsable de l’impression et de l’édition a été nommé, notons encore en passant qu’il est expressément cité comme doivent l’être, en principe depuis 1983, les fonctionnaires...

Les noms ont été classés d’après leur terminaison (origine gallo-romaine) ou comme appartenant à la période franque; figurent aussi les noms de châteaux ou de lieux fortifiés, les noms liés aux activités (bergerie, forge, moulin, tuilerie, etc.), les noms rattachés à la religion (chapelle, pèlerinage, décimaire, oratoire, croix rurale, etc.). Figurent aussi les noms d’anciens fiefs ou de lieux dits.
Pour ceux qui souhaiteraient préciser les indications et pousser les recherches, sur trois colonnes, la liste alphabétique des principales sources concerne :
1. Les manuscrits et documents d’archives au nombre de 48 (pages LXIX à LXXI de l’introduction).
2. Les imprimés au nombre de 151(pages LXXI à LXXIV).
3. Les cartes au nombre de 22 (pages LXXIV et LXXV).

QUELQUES PISTES SUR L’AUTEUR : Antoine Auguste Sabarthès (27 mai 1854 - 19 février 1944), ecclésiastique, écrivain et historien français, spécialiste de la vie du département de l'Aude.  Il publiera plusieurs ouvrages en latin, en occitan et en français (25 publications dont une petite moitié plus historique que "marquée par le fait religieux").
L'Académie des inscriptions et belles-lettres lui décerne la première médaille du concours des Antiquités nationales de la France, pour son ouvrage sur les manuscrits consulaires de Limoux publié en 1930.
C’est bon, à côté de tous ces personnages vénaux et corruptibles qui encombrent la vie publique, de rencontrer des purs si peu intéressés même par une médaille "en chocolat".  (source WIKIPEDIA).
Une biographie plus fournie sur A. Sabarthès est disponible sur http://radiomagdala.blogs.midilibre.com/archive/2013/02/02/l-abbe-antoine-sabarthes.html

photo autorisée flickr.com

dimanche 16 novembre 2014

Fleury dans l'Aude / ET BÉ, ON EN APPREND DES BONNES ! ET SABARTHÈS DANS TOUT ÇA ?

 Azille, canton de Peyriac-Minervois, église paroissiale dédiée à saint Julien et sainte Basilisse. Bourg mentionné dès 878 « In villa Asiliano Superiore territorii Narbonensis ». Si Sabarthès mentionne aussi un ancien Etang d’Azille, desséché au midi du village, il ne dit rien de la chapelle dédiée à saint Etienne-de-Vaissière, non loin de l’Argent-Double, affluent rive gauche de l’Aude. Sabarthès, né à Azille le 27 mai 1854, ne laisse transparaitre aucune faveur pour son village natal.   

 Considère d’abord la chance que nous avons, le miracle devrais-je dire, qui met à notre disposition tant de sources. Te rendes coumpté, par le truchement du téléphone ! Tu as vu le fil, moins espès qu’un fial d’aran... ça parait pas possible. Tu serais à Tuffarel, qu’on en parlait justement hier : surfer en regardant la mer... En théorie, même sur une île déserte, avec des panneaux solaires et une liaison satellite, c’est possible ! Dire qu’il y a toujours des jamais contents comme cet historien de l’Aude, j’ai oublié son nom et c’est pas plus mal, un aigri qui dénigre tous les écrits basés sur l’Internet parce que, pour ce monsieur, si tu ne te déplaces pas aux archives, tes recherches ne sont pas légitimées... Un rat de bibliothèque, tu l’as dit... Et si on lui reprochait, à ce jaloux, dans sa logique à part, de chercher dans les livres et non dans les parchemins, les palimpsestes, les grimoires de peau tannée ? Ah ça y est, ça me revient, c’est celui qui a reproché à Jean Girou, pour son Itinéraire en Terre d’Aude, d’avoir emprunté dans tout ce qui avait été écrit avant. Qu’un averrit (1)! Qu’est-ce qu’il serait si avant lui le reste de l’humanité n’avait pas existé ? Quelle sale mentalité quand même !
Il y a aussi ces grincheux qui ne veulent de « caro de cabro » pour rien au monde, comme si c’était honteux ou indigne ou salissant de garder le contact avec la famille, les amis, le pays...
Revenons à nos moutons, avec Sabarthès qui marque « ferme » alors que nous disons plutôt « campagne » et que les Chroniques Pérignanaises (2), notamment dans leurs recherches sur la population emploient les termes « métairie » et « bergerie » encore des lieux de vie en 1856 mais dont il ne reste désormais que des ruines.
Avant de rentrer dans le détail, une remarque de fond, cependant, relevant du respect que l’on doit à l’humanisme aussi profond que généreux de ces chercheurs tenaces à l’image de notre abbé Sabarthès, un curé mais un ritou d’ouverture, loin de l’étroitesse d’esprit et du prêchi-prêcha d’autres enquiquineurs... Et puis, tu sais bien que rien n’est simple, ni blanc ni noir, nous le disions encore hier. Et si on peut évoquer la violence des idées qui s’affrontent... Tè l’autre jour, à la télé, « Retour à Audierne », je crois, l’auteur du documentaire marqué par une aïeule qui le rejette en tant « qu’enfant du diable » parce qu’il n’est pas baptisé, une version à peine plus aimable que la menace d’être enterré comme un chien ! C’est pourtant allé dans l’autre sens quand il a eu quatre ans au point qu’il garde le souvenir d’une grand-mère aimante et complice qui lui faisait des crêpes dans la cheminée. Excuse-moi si je prends l’exemple d’une Bretagne obscurantiste et si je reste convaincu qu’une piété exagérée amène à l’intolérance et à l’intégrisme... Non non, ce ne sont pas des lapalissades parce que Sabarthès, figure-toi, curé puis chanoine honoraire, donc reconnu par sa hiérarchie, a dû démontrer autant de rigueur dans sa vocation et sa foi que dans ses recherches historiques... alors que ces deux aspects de sa vie, pour ce que j’en sais, n’interfèrent pas dans son analyse d’archives. Cela vaut d’être remarqué plutôt que ces caricature de Rouges partageux, bouffeurs de curés et de Blancs pour Dieu et le Roy contre la Gueuse. Avec Sabarthès, nous avons un curé membre du comité des travaux historiques et scientifiques et officier de l’Instruction Publique... Ça en impose, non ? Et ce n’est pas tout si on considère que ces dictionnaires topographiques, même si seulement une trentaine de départements en sont venus à bout, étaient publiés PAR ORDRE du ministère... Je te laisse comparer avec ce que peuvent produire nos consanguins du ministère de l’Education Nationale, je quiche mais cette administration centrale monolithique depuis l’élection de Mitterand, cette bande d’apparatchiks antédiluviens forment un état dans l’Etat... et ils sont intouchables. Et je peux te dire avant de m’inquiéter davantage que c’est pas bon pour la santé, moi qui me les suis coltinés avant d’être libéré par la retraite, je te rappelle, non sans délectation, le mot de la journaliste Natacha Polony qui malheureusement résume trop bien la faillite dont ils sont responsables, quand elle les traite de « SINISTRES CRÉTINS » ! C’est pas possible de supporter ces réformes sournoises, la malhonnêteté foncière d’une démarche qui fait penser à un packagging de la mafia des banques macarel ! Et puis quoi, qu’est-ce que c’est cette histoire d’ABCD du genre ? Qu’est-ce qu’on va perturber nos gosses avec cette histoire d’identité qui ne correspondrait pas forcément au sexe biologique ? Comme si ce n’était pas assez compliqué de devoir grandir ! Fan caguar ! En plus ils foutent la pagaille avant de prendre la poudre d’escampette, ces rats qui abandonnent le navire pour une autre rente politique, comme député européen par exemple, n’est-ce pas Peillon lango de peilho ? Et la Najat, as paï vist, elle en dit dix fois moins qu’avant sur l’école depuis qu’elle est ministre, maintenant qu’elle profite des ors de la République ! Te desgoutount ! Pauvre France ! Tè, sers-moi un pernod va, que je me remette !
Déjà midi ! Vite, il faut que j’y aille que sinon la femme va me servir la soupe de mourre !

(1) d’après Mistral le verbe « averri » signifie pris en aversion, en dégoût... Je pensais à « habuerit », « il aurait » en latin... mais c’est comme pour « amorri », étourdi, imbécile, nigaud d’après Mistral alors que je ne peux m’empêcher de penser à Amaury, le religieux papiste intégriste qui aurait dit lors du sac de Béziers «Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! » (22 juillet 1209)... doublides pas lou gran masèl de Besiers (le massacre) !
(2) http://chroniquesdeperignan.free.fr/Perignan%20en%20memoire/Page_1.html

vendredi 14 novembre 2014

Fleury en Languedoc / BOUH ! QUE SIOS LOUNG !

Si je n’ai pas trouvé trace d’un concert pour le Onze novembre, j’ai lu que des pièces de théâtre étaient programmées pour marquer le coup. A coup sûr, cela n’est pas pour rien dans ce dialogue avec un alter ego au moins aussi trufarèl que moi... 

Ne pas confondre Tufarel, la campagne ruinée et le trufarel, le moqueur, le taquin...

 
BOUH ! QUE SIOS LOUNG !

Oh ça va, eh ! si tu as du mal à suivre, moi je me comprends té, ça me fait penser à cette jolie parole notée sur le site d'un nommé Marsyas, un provençal très actif pour, entre autres, la parution de poésies en occitan, parce que tout est sous le signe de cette belle parole inscrite dans les mémoires depuis 1935 :

" ESCRIVI COUMO LOU POPLE PARLO, ES PER ACO QUE ME COUMPRENI."

Et c’est d’autant plus touchant qu’on la doit à Alexandre Macabiès (1881 - 1966), un pays, même si entre son clocher et le nôtre il y a le four à chaux et les oliviers. Courtier en vins qui vécut et mourut à Salles-d’Aude, Macabiès nous reste, en effet, pour avoir aimé et écrit en occitan (1).
Tu m’excuseras de passer par Salles alors que je me proposais de monter dans la garrigue pour lou verd-bouisset... Saves pas ço qu’es ? As qu’à agachar ço qu’ei escrit ièr dijou ! Nous en reparlerons sous peu, d’ailleurs, de nos amis Sallois, parce que, comme j’avais tant besoin de changer d’air pour avoir joué au méchant alors que je me vois plutôt en brave bougre... Eh ! je ne t’ai pas demandé de commenter ! Apréi diras que fau d’aloungui ! Qu’est-ce que je disais déjà ? Ah, que sur mes chemins de traverse j’ai encore croisé quelqu’un, un certain Sabarthès, veses un noum pla d’aici... Eh... Je te dirais plus tard qui c’était, un curé au départ... Bref, y’a de temps qu’i mort lo pauré mais en 1912, il a fait publier un DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DU DÉPARTEMENT DE L’AUDE comprenant les noms de lieu anciens et modernes... "lieu" sans "X", soit dit entre nous... Tu te doutes que j’ai de suite noté, non, pas que le « X » mais des fois qu’on trouve le livre sur la toile... Et je te le donne en mille, tu ne devineras pas : en tapant les références, donc, je suis tombé sur le site de la Bibliothèque Nationale de France qui met gracieusement à notre portée les sept cents pages en gros de l’ouvrage... Tu vois que nos impôts ne sont pas toujours mal employés ! Et tu comprends que j’ai voulu aller voir ce qui était dit sur Fleury sauf que tout est barréjé et qu’il faut espépisser alphabétiquement de A jusqu’à Z... Et puis il y a des choses intéressantes sur les reliefs, la rivière et tout le département. Il y a même une commune qui s’appelle La Serpent, te rends coumpté ! et une, pour être précis qui m’a donné l’envie, à propos d'envie, tu savais qu'y en avait une, qui s’écrit avec la majuscule, à Limoux, une ancienne métairie aujourd'hui brasserie, enfin, censé, en 1912. Dé qué, tu parles de limonade ? Non, c'était à Alet, la limonade, tu sais dans les bouteilles exprès... exactement : comme celles du limoncello de cet été... oui avec le joint en caoutchouc, oui de la même couleur que celui des bocaux de tomata. Alors, tu me suis, j'ai vu « Labastide-Esparbairenque », puisque tu le demandes pas, d’où l’envie de chercher la commune qui comporte le plus de lettres ! Laquelle est-ce ? Je ne sais pas ! Cerquo bot toi-même ! Et puis il y a les voisins : Salles, Coursan, Vinassan, Armissan, Cuxac, Ouveillan et même Narbonne du moins pour tout ce qui touche la Clape... Pardon ? Et non, que la Clape, pas davantage... Je ne suis pas Narbonnais, ne m’embête pas avec ça parce que... la ville qui voudrait tout s’accaparer, tu sais que ça ne me plaît pas. N’oublie pas, que même pour le rugby, ils nous ont tiré dans les pattes, jaloux qu’ils étaient du Fleury Olympique... On n’en voit pas le bout, tu dis ? Le bout... ça me rappelle Marcel Pesqui, oui le vieux garçon de la rue du pré... le frère, c'est ça, de Pesqui à côté du café Billès... Et bien, pour les vendanges, l'après-midi, quand n'avio un sadoul, je demandais si le bout de la rangée était loin, et Marcel répondait invariablement " Lou bout ? es traoucat mais gardo lou qué lou cal pas jitar !" Tu vois il suffit d'une blague et tu gardes un sourire à jamais... Le bout ! le bout ! Et pardi, ne demande rien alors plutôt que de faire ouvrir toujours des parenthèses que tu ne laisses pas refermer ! Où j’en étais déjà ? Ah, aux trouvailles possibles sur le village et nos voisins aussi, qu’ils seraient capables de dire qu’on se prend encore pour le nombril du monde ! La suite, tu dis ? La suite au prochain numéro... si tu ne me coupais pas tout le temps ! Déjà midi ? Vite qu’il faut que j'aille au pain, que la boulangerie va fermer !

(1) merci aux Chroniques Pérignanaises qui le citent pour son poème « L’Uèlh Doç » De Pérignan à Fleury p. 207.

Photo : ne pas confondre Tufarel la campagne ruinée avec le trufarel, un moqueur, un taquin...