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mardi 28 octobre 2025

L'EXPRESS 97 sur MAYOTTE (fin)

Deuxième volet de l'article inclus dans la correspondance paternelle depuis l'Aude vers Mayotte où je travaillais par contrat. 

Selon la journaliste, il n'empêche que bien des problèmes viennent entraver l'intégration de Mayotte : une société de « structure musulmane, teintée d'animisme ... », le néocolonialisme, « beaucoup de laisser-faire » sont aussi mis en avant... et de prendre pour exemple le manque de cadastre ( sauf que lorsque l'acte de propriété existe, même l'administration locale peut tenter de s'accaparer indûment le bien d'autrui... je connais personnellement la cas d'Ali qui a failli se faire déposséder et qui a été longtemps malade de la bataille infligée afin de faire valoir ses droits... Par contre, encore avec des pincettes, qu'en est-il, en pensant aussi aux bidonvilles, des constructions illégales peut-être dans la bande littorale où il incomberait à l'État de se payer les taxes afférentes ?) 

L'article poursuit avec la difficulté liée à la contribution foncière pour un banga concernant un paysan vivant de « la cueillette de banane et d'un peu de manioc ». (il est vrai qu'en métropole, si la chasse aux constructions illégales prennent bien des années, la moindre propriété coûte tous les ans un impôt excessif au propriétaire déjà sollicité en amont et qui devra payer sa vie durant l'équivalent d'un loyer... la France est un pays très libéral pour les grandes fortunes à l'enrichissement indécent... la France est un pays communiste rackettant les moyens et les petits qui ont eu le malheur de vouloir sortir de leur condition...). 

(Ensuite les noms de famille alors qu'après le prénom, la tradition faisait porter le prénom du père : cela s'est fait souvent en adoptant le nom d'un aïeul sinon en gardant ledit prénom. De même pour l'état civil jadis géré par les cadis, juges de paix musulmans... réputés « illettrés dans toutes les langues (arabe, shimaoré, français...) et facilement corruptibles... ». (Ainsi, changer de date de naissance, prendre le nom de son frère pour pouvoir postuler [un instituteur m'en a témoigné], par exemple, était monnayable). 

Pénurie d'eau... statut de la femme... 

Et surtout, cette loi cadiale, religieuse, confirmait le statut inférieur de la femme : répudiation, divorce toujours en faveur des hommes qui laissent leur progéniture en pertes et profits (l'appartenance à la France confortée par la départementalisation amènera à l'émancipation des femmes. Le permis, la voiture, l'emploi [pour le dire vite], dénotent de leur libération de l'emprise masculine, de leur dépendance financière, de l'obligation d'engendrer. En outre, la prétention à la polygamie au motif qu'elle serait plus honnête que la relation extraconjugale, le cas du président Mitterand étant souvent mis en avant, n'a plus rien de patent).

Michèle Georges, l'envoyée de l'Express, rappelle le rôle majeur des « chatouilleuses » dans la bataille pour Mayotte française, (un combat certes pour l'égalité de droits et de devoirs [ces derniers trouvant à s'appliquer pratiquement aussitôt alors que les droits ne seront assurés qu'à long terme... et du même ordre je relevais dans un article d'Agoravox, le 31 mars 2018, que Mayotte, alors 0.3 % de la population française ne recevait que 0.2 % de redistribution par l'État et, chiffre plus récent, que Mayotte ne recevait que 62 % de ce que reçoit la Guyane] alors pourquoi rabaisser le niveau du débat en avançant que la motivation mahoraise serait “ l'argent-braguette ” des Antilles ou le RMI-Toyota de La Réunion).  

Wikimedia Commons Maritime_boundaries_between_Seychelles_and_France-fr.svg Auteur Sémhur (talk)