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samedi 6 avril 2024

QUAND TOUT S’ÉCROULE À L’AQUEDUC ! (7ème partie) Dimanche de Pâques 31 mars 2024.

Avec l’accord plausible (1), pour Tarailhan, des frères Raymbaudi, marchands à Narbonne et G. Pagesi, pareur dans cette même ville (rue de la Parerie, non ?) et celui des frères de Malves, seigneurs de Marmorières, Amalric Ier, baron de Pérignan (2) depuis 1281, s’est vite chargé (peut-être a-t-il été autorisé par sa hiérarchie) d’assécher l’étang de Tarailhan. 

© François Dedieu / diapositive / 1967. L'Étang de Fleury vu depuis la colline de Montredon (moulin). C'est la partie que se réservait, à l'origine, Amalric Ier, seigneur de Pérignan; On remarque que le cyprès sur le route de St-Pierre, n'est plus, que les pins de la garrigue à gauche ainsi que ceux du Pech Azam à droite, sont moins envahissants qu'aujourd'hui...  

Dès cette date, pour sa possession correspondant au Nord, aux 2/3 de la surface, il passe deux contrats d’emphytéose “ centum quadraginta sestariatas de terra que nunc jacet sub aqua ”, pour cent quarante séterées de terre se trouvant alors (nunc ?) sous l’eau. Si le drainage est en rayons avec évacuation au centre comme à Montady, en éventail (comme à Canohès, Pézenas), à Pérignan il peut se comparer à un réseau foliaire (3) dont les veines donnent dans la nervure médiane principale qui poursuit le ruisseau du Cascabel traité de Cave Maîtresse. Nous retrouvons cette qualification dans le fossé mère, ruisseau de la Mairale (4), la nervure médiane principale donnant sur l’évacuation souterraine. Au moins un pont de pierre atteste d’une certaine largeur pour ce fossé. Une fois asséché, un arpenteur entreprend le bornage des nouvelles parcelles (5), en principe en suivant les fossés auxiliaires. L’entretien, les curages des fossés, le contrôle de l’état de l’aqueduc souterrain sont aussi arrêtés légalement.

En 1286, cinq ans plus tard, suite au décès du premier signataire un nouveau bail est signé “ portem stagni nunc dessicati et agotatum ” la porte de l’étang désormais (nunc ?) vidée et asséchée.

En 1321, Aymeric Ier, fils d’Amalric Ier, concède, en lots, aux Pérignanais, la part en réserve de son père (qu’il faisait travailler à son profit). Un document de 1514 fait état d’un plan avec 58 lots attribués par tirage au sort à treize intéressés.  

De la confrontation entre la future bastide de Tarailhan et le seigneur de Pérignan datent les premiers conflits ; dès 1286. les imprécisions, le statut des terres, des tenanciers, les inondations vont nourrir nombre de procès.

Début XVIIème (1610-1620, peut-être sous Charles ou Hercule de Thézan-St-Géniez alors baron) un long procès oppose Tarailhan et les tenanciers de Pérignan au seigneur : les premiers cités ne veulent plus payer de redevances sur les 140 séterées de 1281 ; ils font état de déguerpissements datant de 1377, attendu que suite à ces expulsions d’occupants illégaux qui auraient occupé des parcelles, peut-être suite à des inondations, les terres délaissées n’ont pas été concédées, les tenanciers s’estiment libres de ne plus payer ( en font-ils autant que les occupants illégaux jadis expulsés ? il est vrai que les seigneuries n’ayant plus réclamé les redevances que par intermittence, les différents tenanciers arguent que les parcelles ne seraient plus soumises au privilège de noblesse)... Le parlement de Toulouse tranchera en faveur du seigneur, un nouveau partage de l’étang se fera en 1616 (34 parcelles pour les tenanciers pérignanais).

S’il n’y a aucune preuve du drainage de l’étang durant l’Antiquité, il n’empêche que l’histoire de notre dépression aux 2/3 communale demeure des plus intéressantes. Plus de sept siècles nous séparent de l’aqueduc souterrain... quelques années entre mes assertions néanmoins plutôt formulées au conditionnel (je m’avance, affirmant cela) et le propos actuel. Bref j’ai été long à la détente, l’article du Midi-Libre de 2012 aurait dû m’alerter. Il informait que la municipalité confiait la gestion de l’aqueduc et des fossés en amont au Syndicat Mixte du Delta de l’Aude, cet entretien ne pouvant plus être assuré par l’association des propriétaires riverains (cela n’est pas sans rappeler les anciens usages...). 

Carrefour des Quatre Chemins. Sous terre, l'aqueduc vient de la droite pour, suite à un angle droit, s'engager vers le village par le chemin des Arbres blancs (en face sur la photo). 

À cette occasion, un hydrogéologue, un ingénieur (et un troisième “ larron ”) ont alors parcouru le souterrain. Contrairement à ce qui peut se dire, ils n’ont pas mentionné de ramification pour un second conduit vers le village... À partir d’où ? qui devrait remonter à contre-pente ? Avec une marteilhière à la jonction pour fermer en cas de fort débit ? ne serait-ce pas plutôt à propos du souterrain du château ? Avec la gravure sur un mur de notre église, toutes les quêtes ne peuvent que nous faire avancer...       

(1) L’étang est alors sous deux juridictions : la seigneurie de Pérignan au Nord, celle alors de Narbonne au Sud, pour Tarailhan et Marmorières (aujourd’hui Vinassan).   

(2) Fils d’Amalric Ier, vicomte (un degré de noblesse au-dessus de baron) de Narbonne, qui aurait servi en Terre Sainte (huitième croisade ?) Source Le canton de Coursan, Opération vilatges al Pais, 2005.  

L'étang asséché depuis le Pech Azam ; en bas, l'enceinte de l'ancien terrain de rugby. 

(3) La comparaison avec une feuille peut se continuer avec le pourtour de cette feuille, appelé alors “ le Cercle ”. Avec la majuscule, c’est toujours un nom de tènement au Nord-Ouest de l’Étang de Fleury « ...cette vigne nous donna des pois et des pois chiches entre 1940 et 1944. Elle jouxtait la vigne de Germain Rey où fleurirent plus tard des rangées de poiriers... » Caboujolette, Pges de vie à Fleury II, François Dedieu 2008.  

L'Étang depuis le Pech Azam. Les parcelles géométriquement régulières jusqu'au ruisseau mairal. 

(4) Mairal (en occitan, le “ i ” se prononce tel un “ y ”), de la même racine que “ maternel ”, “ principal” s’agissant d’un cours d’eau (nombreux de ce no dont un à Narbonne).

(5) Les parcelles sont-elles évaluées en “ cesti ” et non en arpents ? Gravé sur un mur de l’église Saint-Martin, figure la valeur du “ cestus ”, division de mesure de superficie à usage local. Sur quel mur cette gravure ? On attend les investigations des passionnés du Da Vinci Code !

jeudi 4 avril 2024

QUAND TOUT S’ÉCROULE À L’AQUEDUC ! (6ème partie) 30 mars 2024.

Voilà pour le contexte, à savoir ce XIIIème siècle (source principale, « Chronique de la France », Acropole 2000 (un livre de 4,5 kg acheté vers 2008 au prix de 6 € le kilo !).  

Plus pacifiquement, afin de rejoindre notre propos sur l’aqueduc souterrain de Fleury, c’est une période marquée par des progrès avant tout pour l’agriculture. En 400 ans, la production a été multipliée par 1,6. Les paysans ont de meilleurs outils ; les moulins à eau contribuent à moudre les grains, à brasser la bière, à extraire l’huile, à fouler des étoffes, à sortir du papier. Plus nombreuses, les forges s’installent près des forêts, le fer remplace le bois (outils); la charrue est plus efficace même si elle nécessite de quatre à six animaux de trait. On ferre les chevaux, le collier d’épaules, le joug pour les bœufs, permettent de mieux tirer partie de l’effort physique demandé.

Le climat plus favorable, l’absence d’invasions influent aussi sur les changements.    

La société bénéficie de ces avancées, nombre de serfs rachètent leur affranchissement et partent s’installer en ville ou rejoignent les vilains chez les manants ; les produits agricoles voient leur valeur augmenter et les tenanciers préfèrent payer leurs redevances en argent et non plus en nature, les premiers paysans riches, les “ coqs de village ”, apparaissent ; le seigneur aussi va chercher à produire plus pour vendre en ville.

Toute l’Europe connaît une forte croissance démographique ; avec plus de bouches à nourrir, il faut de nouvelles terres à travailler, des terres au coût toujours plus élevé... c’est dans ce cadre que l’étang dit “ de Tarailhan “, aujourd’hui “ de Fleury ”, va être asséché.

Nous devons d’en savoir davantage à Jean-Loup Abbé, professeur des Universités honoraire, antérieurement professeur d’Histoire médiévale à l’université de Toulouse-le-Mirail, auteur de “ À la Conquête des Étangs ” Presses universitaires du Midi 2006, animateur de conférences dont celle de Marseillette en date du 15 mars 2022 (en ligne). 
Merci aussi aux Chroniques Pérignanaises pour l’ouvrage « De Pérignan à Fleury » 2009, en ce qui concerne particulièrement les recherches sur l’étang ainsi que la généalogie fouillée des vicomtes de Narbonne, barons de Pérignan, suivie de celle des barons et ducs de ce qui fut notre seigneurie.  

Que sont ces nombreux étangs ? Les vents, qui plus est les vents forts comme le Mistral ou le Cers, érodent certaines zones plus tendres ; les poussières emportées font ensuite place à des cuvettes plus ou moins profondes (de 1 à 4 mètres) qui retiennent les eaux de pluie. L’idée de mettre en culture ces terres inondées date de l’antiquité ; s’agissant de creuser, ce “ travail de Romain ” s’impose, lorsque, au Ier siècle de notre ère, il faut entreprendre sous terre. 

Sur une base IGN (merci Géoportail), le tracé de l'aqueduc souterrain de Fleury avec les puits positionnés par les Chroniques Pérignanaises (merci à eux) mais avec l'ordre de creusement logique de l'aval vers l'amont. 


Après calcul de la pente (4 ‰  à me fier à mes souvenirs d’école, à Monsieur Carrère, le directeur à Pézenas... même si on s'en tenait aux pourcentages) la technique consiste à creuser des puits à commencer par l’aval (1), à une cinquantaine de mètres d’intervalle (21 intervalles pour 20 puits, merci encore Monsieur Carrère qui nous posait le problème des arbres à planter sur une ligne non fermée ! seule la règle de l'intervalle supplémentaire permet de résoudre sans plus réfléchir !)... sauf que le calcul n'est que théorique... la distance entre les puits doit dépendre des changements de direction, entre deux coudes, certaines sections sont forcément plus courtes. Depuis ce que sera la sortie de la galerie, il faut creuser vers le premier puits d’où une autre équipe creuse à rebours... il s’agit de ne pas trop s’écarter à la jonction. (Numéroter les puits depuis l’amont, depuis l’évacuation de l’étang suppose qu’on ne tienne pas compte ou alors qu’il a échappé que la procédure consiste à commencer par l’aval...). Ces puits seront ensuite utiles pour l’entretien de la galerie, leur localisation précise s’avère donc plus que nécessaire... (à suivre) 

La carte dite de Cassini (on devrait dire “ des Cassini ”, élaborée sur tout le XVIIIe siècle jusqu'en 1818 pour sa forme actuelle, indique encore l'Étang de Fleury pour la pêche. Au moins le jardin du Duc est mentionné dans des secteurs toujours connus aujourd'hui sous les noms “ l'Horte ”, “ Derrière l'Horte ”. Le cours du ruisseau du Bouquet figure bien jusqu'à l'Aude.  

(1) Au niveau de la source du Bouquet, alors en rase campagne, peut-être dans ce que la carte de Cassini nommera plus tard “ jardin du Duc ”.

lundi 1 avril 2024

QUAND TOUT S’ÉCROULE À L’AQUEDUC ! (5ème partie) 29 mars 2024.

“ Cassé ! ” qu’ils disent les “ djeuns ” (c'est être ringard, non, de le dire comme ça ?), un mot qui a d’autant plus de force en réponse à du péremptoire, du catégorique, du cassant n’admettant pas de réplique ! Et combien de fois ce penchant ne nous égare-t-il pas, tous, autant que nous sommes, dans une erreur à en perdre la face ! Et puis, mais non, ce n’est pas l’aqueduc qui s’effondre, les derniers à le visiter ont bien dit que même la partie la plus ancienne restait en bon état, ce qui s'écroule est tout ce que peut bien échafauder un esprit lambda qui croit avancer vers ce qui doit être, sans percevoir qu’il se fourvoie...    

Puits d'accès au souterrain dans le contournement du moulin (sur la colline derrière)... sachant que depuis la route de Marmorières, le relief a baissé de 58 cm sur 253,68 m., à quelle profondeur se trouve l'aqueduc ? 

Merci le Midi Libre avec son article de 2012 qui m’a mis la puce à l’oreille. Il était temps ; l’indice intègre le passage  “ partie qui date du XIIIè siècle est en bon état  et la plus récente en très bon état ” ! Étrange, les spécialistes ne mentionnent pas plus les Ligures que le travail de Romain évoqué par Joseph Campardou. Et si on devait l’aqueduc aux féodaux du Moyen-Âge, notre superbe dût-elle en encaisser le coup ?

Et si les Ligures sinon les Romains n’ont pas revendiqué les efforts faits, les archives du Moyen-Âge, elles, ne donneraient-elles pas le détail des travaux en amont ? Elles ne manquent pas, surtout à travers les actes, des documents de portée juridique, de renseigner sur les contrats datés sinon les recours en justice. À en prendre connaissance, à toujours croire à la rusticité de l’époque, nous ne pouvons qu’être étonnés d’une modernité bien plus proche de nous qu’imaginable. Un état de fait certainement lié à la civilisation occitane si avancée économiquement, culturellement et si héritière du Droit romain (n’y voyez de ma part, qu’un manque d’objectivité).

Les indices sûrs concernant notre aqueduc souterrain étant de la fin du XIIIe siècle, quelques dates afin de situer notre Sud par rapport à la France, marquée, aussi, depuis le XIe par une évolution positive  (dit ainsi c’est moins chauvin).

* 1205 : à Montpellier, marchands et artisans d’une même production ont obligation de s’installer dans la rue qui leur est assignée. 

Béziers Pont Vieux et Cathédrale St-Nazaire 2007 Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported Auteur Sanchezn

* 1209 : Suite à la croisade contre les Albigeois, les habitants de Béziers sont massacrés « Tuez-les tous ! Dieu reconnaîtra les siens » aurait dit le légat du pape.  

 À Montpellier, deux marchands de Cahors avancent de l’argent à Montfort qui en retour devra leur donner la seigneurie de Pézenas. 

Minerve,_Languedoc-Rousillon,_Southern_France 2012 Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported Author Keg1036

* 1210 : à Minerve 140 Parfaits préfèrent se jeter dans le bûcher qu’abjurer.

* 1212 : à Pamiers, par une charte, Montfort confisque les biens des seigneurs du Midi. Le droit français et la coutume de Paris remplacent le droit occitan.

* 1213 : à Muret, suite à la mort au combat de Pierre II, roi d’Aragon, les Croisés du Nord écrasent le comte de Toulouse.

* 1216 : Raimond, fils du comte de Toulouse, reprend Beaucaire aux barons du Nord. Le Midi croit pouvoir espérer.

* 1218 : Toulouse est sauvée par ses femmes qui servent la catapulte d’où partira le bloc fatal pour Simon de Montfort.

* 1220 : l’université de médecine de Montpellier obtient son autonomie.

* 1224 : suite au soulèvement des seigneurs dépossédés, Amaury de Montfort, fils du chef des Croisés, doit abandonner le Languedoc. Les faidits récupèrent leurs biens.

* 1225 Raimond VII réintègre Toulouse, sa ville.  

Le poulain de Pézenas à Steeworde 2006 Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported Author Daniel71953

* 1226 : en souvenir de la jument mal en point qu’il dut laisser en route contre les Albigeois (en fait, pleine et prête à pouliner, entre 1216 et 1219) Louis VIII le Lion offre un cheval de bois à la ville de Pézenas. Désormais le Poulain devra être de toutes les fêtes ! Si ce n’est qu’une légende, elle est jolie !

* 1230 Marseille reconnaît Raimond VII comme suzerain.

* 1235 : à Perpignan, Jacques, roi d’Aragon, épouse la princesse Violant de Hongrie. 

Châteaux_du_Pays_cathare_-_Château_de_Peyrepertuse 2019 Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported  Author H. Zell

* 1240 : à Carcassonne, en août, Raimond Trencavel se soulève contre le roi. Louis IX prend la ville, en remonte les remparts et crée la ville neuve en bas de la Cité.
        novembre, ans les Corbières : la forteresse cathare de Peyrepertuse se rend. 

Sur son pog, le château de Montségur vu depuis l'Est 2008 Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International Auteur Jcb-caz-11

* 1244 reddition de Montségur : 200 hérétiques périssent dans les flammes.

* 1246 : Louis IX veut un port sur la Méditerranée, ce sera Aigues-Mortes.

* 1249 : Guillaume de Puilaurens écrit sa chronique sur la guerre albigeoise. 

Château de Quéribus 2013 Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported Author BlueBreezeWiki

* 1255 : chute de Quéribus, ultime forteresse cathare.

* 1258 à Montpellier le concile décide qu’un chrétien ayant emprunté à un juif n’a pas à lui payer les intérêts.

* 1262 : le Comte de Provence met fin à une rébellion de Marseille.

* 1263 à Marseille une dizaine de meneurs sont décapités.

* 1265 : afin de faciliter les pèlerinages, sous la protection du Saint-Esprit, tant le fleuve est dangereux, les moines font édifier un second pont sur le Rhône (après celui d’Avignon).

* 1270 : Louis IX embarque à Aigues-Mortes pour l’Égypte au cours de la 9ème croisade, en comptant celle contre le Languedoc. Il meurt sous les murs de Tunis.

* 1272 à Narbonne, pose de la première pierre bénie à Rome, de la cathédrale.

* 1274 : le roi cède le Comtat Venaissin au pape (cette possession durera cinq siècles).
                Mort de Pierre Cardénal, un des derniers troubadours chantre de la lutte des Albigeois.

* 1276 Perpignan devient capitale du royaume de Majorque.

* 1282 à Albi, l’inquisiteur pose la première pierre de la cathédrale Sainte-Cécile.

* 1283 à Perpignan, Pierre III le Grand, roi d’Aragon, tente de s’imposer à Jacques, son frère, roi de Majorque (ils possèdent le Roussillon, la Cerdagne, Montpellier).  

* 1285 Septembre.  Pour venger les terribles Vêpres Siciliennes, Philippe III le Hardi prend Gérone. À la fin du mois, aux îles Formigas,  il est mis en déroute par le roi d’Aragon et doit battre en retraite. Après avoir ordonné la construction des remparts à Aigues-Mortes, il meurt du typhus à l’âge de 40 ans. Ses chairs sont inhumées à Narbonne.

* 1292 Philippe IV le Bel fait construire Villeneuve-les-Avignon en face de la ville des papes. 

samedi 18 novembre 2023

L'ÉTANG JADIS, le long de l'aqueduc souterrain

 

L'aqueduc souterrain qui draine l'étang de Fleury longe la route des Traucats, du nom des trous creusés en 1836 pour trouver le secteur obstrué par un éboulement. 

Le moulin de Montredon sur sa colline (59 m.). 

Les Quatre Chemins : là l'aqueduc souterrain venant de la droite tourne aussi dans le sens de la prise de vue.

Un puits plus que rustique, regard et accès sue l'aqueduc. (détail sur le cliché suivant). 






Une vue des Traucats, les trous creusés pour remédier à l'éboulement de 1836 (certains parlent d'un volcan dont l'emprise ne permettrait pas de cultiver. . 

Incroyable comme un trou peut inciter à bazarder des déchets !