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jeudi 12 janvier 2017

NIVEAU & PERFORMANCES REMARQUABLES pour les collégiens de MAYOTTE !..

RENTRÉE COLLÈGE après trois jours "volés" aux élèves pour reprendre l'expression de nos vertueux crétins du vice-rectorat... 

PAS DE LIVRES pour les élèves au collège de Sada !!!! Peut-être ont-ils envoyé les vieux manuels à Madagascar ?

LES LIVRES qui devaient être là fin août SONT-ILS ENFIN ARRIVÉS au collège de Dembéni ???

Ne laissez surtout pas le soin de donner cette info au Ribouldingue de Kwezi qui se pâme quand Constance Cynique, la vice-recteur, parle si bien du merdier dans lequel elle enfonce Mayotte !!!
Bonne année 2017 Kwezi... quant à Mayotte... 

CE MATIN, UN REPRÉSENTANT SYNDICAL EST REÇU à KWEZI :  

D'après lui, la crise n'a pas été anticipée par le vice-rectorat qui ne réagit que le 5 janvier, après les fêtes... (et les suppléments de primes qui tombent NDLR) ! 
MAIS C'EST QUAND QU'ILS TRAVAILLENT CES GENS-Là complètement coupés des enseignants et cyniquement carriéristes par rapport aux terribles carences éducatives subies par Mayotte ? (NDLR)
MAIS C'EST QUAND QU'ILS RÉFLÉCHISSENT CES GENS-Là par exemple pour trouver une solution alors que dans le Sud, l'eau est coupée un jour sur trois et qu'il faut attendre 48h avant que cette eau courante ne devienne potable ? 

Le représentant syndical parle des oukases de l'administration... quand les apparatchiks voudraient imposer un rattrapage des cours "volés" aux élèves ! 
L'époque du gouverneur à Mayotte ne semble pas révolue pour les "petits blancs" du vice-rectorat !

Ce même représentant dit que les autorités voudraient que son syndicat du secondaire se désolidarise de celui du primaire toujours en grève parce que RIVO est méchant ! Gentil État, si radin au niveau des 0,7 % que coûte Mayotte, et qui ne veut pas reconnaître une ancienneté des services si importante pour ceux qui prennent ou prendront la retraite !  

Si en métropole le niveau des élèves est en capilotade surtout depuis que des groupuscules sont encouragés à vibrionner plus librement que par le passé (opportunisme de Mittérand / idéologie aussi hypocrite que subversive vidée petit à petit depuis 1981 de ses valeurs de gauche, ce qui a finalement abouti à l'expression d'un libéralisme pur et dur NDLR), c'est catastrophique à Mayotte. 
Bien entendu, les nomenklaturistes de l’État et en particulier de l’Éducation Nationale préfèrent imputer le fiasco aux indigènes (font trop de gosses... parlent pas français... devraient contrôler leur accent... devraient contrôler les dépenses...etc.) qu'endosser une quelconque responsabilité dans les forfaitures continuelles de l’État (inégalité républicaine... argent public dilapidé par 80% de constructions hors normes, plombées de malfaçons... constructions restituées parce que bâties chez des privés... réforme des rythmes imposée d'autorité... solidarité gouvernementale les rendant muets sur les problèmes d'immigration clandestine parce que 60% sinon plus, du budget, comme dans la santé et le reste est à inscrire dans la colonne "coopération avec les Comores"... etc.)  

Kwézi-FM qui a répercuté l'info peut faire mieux en ne la déformant pas, en manifestant une élémentaire prudence indispensable puisqu'on ne peut pas tout savoir sur la gratuité des livres : 


http://eduscol.education.fr/cid48578/principe-de-gratuite.html

"... Le principe de gratuité concerne toute la durée de la scolarité, depuis l'entrée en maternelle jusqu'aux classes de lycée post-baccalauréat..."

"...Au collège, les manuels scolaires sont acquis sur crédit D’État et sont prêtés aux élèves au titre de l'aide aux familles..."
Sur 30 ans en métropole, à la Réunion, à Mayotte, j'ai souvent encadré la distribution GRATUITE des manuels scolaires en début d'année (un dédommagement étant prévu au moment de la restitution, en cas de détérioration... un manuel doit durer 5 ans en moyenne).


mercredi 11 janvier 2017

MAYOTTE AVANCE... PLUS QU’UN PETIT PAS... / Agonie du 101ème département


Sur le site informant sur la plage sable-cocotier-caca de Nyambadao,
http://www.agencepresse-oi.com/mayotte-plage-de-nyambadao-…/
il n’est pas inutile de feuilleter même si on en a ras la casquette de l’école au rabais, de l’eau aux acquêts, en s'en tenant juste à quelques fils d'actualité.
L'article daterait du mois d'août dernier, c'est l’occasion de mettre sous les projecteurs une de ces grandes initiatives attestant de l’altruisme désintéressé de nos élus départementaux, par ailleurs si souvent décriés ! 


Grâce à eux, Mayotte avance ! Ils sont là, nos institutionnels chargés de remobiliser les énergies, de donner les grandes directions vers le développement, d’insuffler les pratiques vertueuses. Nous en convenons avec eux : les petits pas font les grands changements. Élisez les donc pour des matins qui chantent... (je pense à ces handicapés sans tickets de ravitaillement et du coup protégés contre le diabète et l'hypertension !)
De fait, l’agence de presse en question informe que le Conseil départemental « a lancé des travaux pour la définition d’un PCET » (Plan Climat Energie Territorial / août 2016)
Formidable en apparence ! Tant qu’on s’engagera dans de lourds travaux de réflexion pour définir une stratégie susceptible de viser des objectifs écologiques, Mayotte avancera d’autant plus vite... sauf que c’est comme pour la troisième retenue collinaire qui doit nous sauver... dans les papiers depuis 2007 !!!
Quelles bonnes choses, quelles résolutions vertueuses un tel PCET pourrait cacher (on se méfie depuis les PET de la réforme des rythmes) ? 


* Après vingt ans de réflexion, le Conseil départemental... au bois dormant met certainement la dernière main à finaliser sur le papier l’axe Longoni-Sada devant désengorger Mamoudzou et développer le Centre... ce qui permettrait de ne plus s’encombrer l’esprit avec la maudite route des hauts des montagnes rousses (en kusi, la saison sèche), devant épargner au commandant Passot du rond-point et aux brouettes de toutes les contrebandes, le trafic incessant des conteneurs au cœur d’une ville désormais piétonnière...

* Le Conseil départemental... au bois dormant imagine sûrement des parkings à la périphérie de la capitale (il trouvera, à force, où caser la bicoque du gardien si c'est la petite difficulté à résoudre). La population active, comme le montre la simulation en 3D, disposera alors d’un service de transports en commun, de navettes régulières pour une circulation fluide, contrôlée et écologique, jusqu’au centre ville...

* Le Conseil départemental... au bois dormant dessine dans les esprits des pistes cyclables, pour la qualité de l’air, contre l’embonpoint dû aux mabawas (et au député élu grâce à eux). L’avenir est aux déplacements propres, c’est ce qui fut promis au pauvre entrepreneur des vélos électriques... Vous vous souvenez, celui qui fut loué un temps pour son initiative économique : et que je te fasse un reportage avec le parrainage des élus départementaux... Aujourd’hui le jeune en question est en faillite ou a mis la clé sous le paillasson, ce qui revient au même...

* Le Conseil départemental... au bois dormant devrait moins réfléchir tant ça chauffe (le cerveau parce que socialement, tout ne va pas si mal à en croire l’avocat qui se voit déjà député du Nord, insistant sur un ordre des choses à préserver tant qu’il permet à tous les coquins de son espèce (Rép ou Socialos), de profiter pleinement de la rente de situation que nos impôts autorisent... / ce cher Maître a jacté hier, à Kwézi !). Quittons ce bavard et ne noyons pas notre propos avec des considérations dilatoires pour revenir à cet inédit service maritime à rendre Venise jalouse, de Koungou jusqu’à Dembéni, reléguant à jamais aux oubliettes les heures perdues dans les embouteillages d’une époque où les élus pantouflaient (au sens premier).

De temps à autre, un prince ou une princesse Erika vient depuis une métropole perdue dans les brumes ou la non moins reculée île de la Réunion, cousine « de loin » seulement (elle ne se mélange pas avec les torchons), pour donner le baiser libérateur.
Liesse, tambourins, colliers de fleurs du petit peuple où se fondent les intermittents de la sphère politico-associative en mal de tickets de présence (pour faire nombre).

Et comme dans tous les contes, ils eurent beaucoup de promesses d’enfants. Sauf que ces visites de saupoudrage pour les enfants joyeux ajoutent encore aux emmerdements pérennes.
Autant laisser le bilan aux successeurs qui à leur tour s’en prévaudront pour laisser pire encore... Raison de plus pour s’imaginer en sauveurs de Mayotte élaborant un nouveau Plan Climat Energie Territorial, bien huilé aux entournures (pas un vulgaire diaporama powerp...), que dis-je, vaseliné, encore plus magique que le précédent...


Mayotte avance... plus qu’un petit pas et c’est le précipice, à force de lendemains qui déchantent !

K d’O, PAS D’EAU, CADEAU DES K.PÔ , grands KOmmis et serviteurs de l’ÉtO ! / AgOnie de Mayotte...

(que les pOliticO-consanguins du fiascO ne se disent pas exOnérés de toute responsabilité dans ce fléO...)

* Entre ceux qui prient pour qu’il ne pleuve pas, folie des mariages oblige, désormais 8 mois sur 12... à la mode de MOrOni (€€€€€€€)...

* ceux qui concomitamment implorent le même dieu pour qu’il pleuve...

* les techniciens de l'O, des retenues cOllinaires, de la météO, qui n’en peuvent mais...

* les recOmmandations désormais trilingues de la préfecture sur l’air de la Claire Fontaine... (je préfère et de loin BakOkO Saïd) 

* le grand n’impÔrte quoi des ÔtOrités (irresponsabilité légalisée, carcan législatif paralysant, crétinisme, dévoiement d’apparatchiks nomenklaturistes, véritable État dans l’État émancipé de la tutelle pOlitique...)...

* le cynisme politique à contre-courant de la République guidant le peuple (carriérisme, république des copains, monopole du bOnnet blanc et du blanc bOnnet quel que soit le sens du pouvoir alternatif...)... 

NOUS EN SOMMES RÉDUITS A CONJURER LE CIEL DE NOUS TOMBER SUR LA TÊTE...
SAUF QU’À MAJI.K.VO, le village dont le nom signifie qu’il n’y en a pas, de l'eau, il en est trop tombé à la fois et un enfant a été victime d’un glissement de terrain... (un autre aurait été entraîné par un flot boueux (Koungou) comme ce fut souvent le cas avec les caniveaux ouverts à toutes les chutes) !

Note superfétatoire : A NyambadaO, un autre village, la magnifique plage interdite pour cause de germes de contamination fécale est réouverte à la baignade... Nager, faire la planche en songeant à tout ce qui peut aboutir dans le lagon ou à l’étron sur l’estran si l’eau est coupée... magnifique image pour les prOs du tourisme lors du prochain salon... 

Pardon pour cet humour sombre à vOmir... ou plutôt pour tout ce vOmi qui me submerge encore aujourd'hui...

mardi 10 janvier 2017

TANT VA LA CRUCHE VALLAUD QU’À LA FIN ELLE SE CASSE... (5)

Alors que la ministre prépare ses cartons en gérant les affaires courantes, sans plus arborer une supériorité de caste qui précipiterait l’agonie sociolibérale hollandienne, quand Erika BAREIGTS touche les dividendes de sa rente de situation politique, quand CAZENEUVE, ce menteur éhonté (100 policiers promis, 14 dans les faits à Mayotte), prospère sur le fumier d’une gouvernance en décomposition, à Mayotte, plutôt que de la fermer, Costantini, la vice-recteur, la cruche locale, ferait mieux de cacher son indécence.

LÀ OÙ NOUS VOYONS CONSTANCE CYNIQUE, CETTE CHÈVRE, PASSER DU COQ À L’ÂNE... ET PATINER DANS SES RÉPÉTITIONS D’INCAPABLE NÉANMOINS SOLIDAIRE DE SA CASTE GOUVERNANTE... Rien sur les inégalités flagrantes qui font du Mahorais un Français au rabais et de Mayotte un cul-de-basse-fosse ! DE TELS PROPAGANDISTES ONT HISTORIQUEMENT PRÉCÉDÉ DES RÉGIMES EXTRÊMES ! DE TELS ENNEMIS DU PEUPLE METTENT LA FRANCE EN PÉRIL, SOYEZ-EN CONVAINCUS !!!

Suite de l’entretien de fin octobre :

«... Samuel Boscher : pour les écoles en rotation ça devient plus compliqué...
Constance Cynique : Mais bien sûr...

Patrick Millan : pour les écoles en rotation...

CC : y en a qui font et ça marche très bien. Vous devriez les inviter plutôt eux que moi et vous verrez qu’ils vous diront ce qu’il en est et je répète que 47 écoles n’ont pas encore engagé la réforme complètement sur les rythmes scolaires parce que justement les conditions ne le permettent pas. Donc continuons à donner confiance aux gens, arrêtons de mettre des problèmes là où il n’y en a pas et en revanche, j’ai lu votre journal de ce matin, le préfet a reçu les policiers, les gendarmes, pardon, par rapport aux problématiques et il était dit qu’il fallait que les policiers soient entrés, enfin, participent de la réflexion, là c’est la même chose que nous faisons. Nous voulons que les gens participent de la réflexion. Nous nous promenons dans toutes les communes, nous allons dans toutes les communes pour pouvoir au plus près, avec la préfecture, avec la DEAL, regarder où sont les problèmes pour pouvoir mettre les priorités.

PM : y a des gamins qui encore mangent par terre dans la poussière...

CC : oui

PM : vous le savez ?

CC : mais bien sûr, bien sûr...

PM : Y a rien qui vous choque là ?

CC : Euh, monsieur Millan, si, y a plein de choses qui me choquent, y a plein de choses qui me choquent. Je... bien sûr c’est choquant et là-dessus je ne vous dirai pas autre chose que il ne faut pas que ça se passe comme ça. Point. Voilà. Et quan"t", on a des salles de classe et qu’y a des collations, il y a aussi des écoles qui n’ont pas de réfectoire et qui arrivent à trouver des solutions pour que les enfants mangent, et pas par terre. Voilà.

PM : ça y est, évidemment et toujours aussi compliqué...

SB : vous avez rencontré la ministre fraîchement nommée, Erika Bareigts, en septembre. Avant cette visite, elle vient à Mayotte et elle annonce le doublement des constructions scolaires...

CC : Oui, mais je crois que tout le monde, tout le monde vraiment, il faut que la population de Mayotte sache que tous les ministères ont vraiment pris en compte ce qui se passait à Mayotte, ont vraiment pris en compte la volonté des Mahorais de pouvoir continuer à avancer. Moi je voudrais juste, j’ai une phrase à dire, franchement, euh, que les Mahorais sachent qu’on a envie de faire avec eux, et que on prendra autant d’énergie qu’il faut pour pouvoir continuer à avancer avec eux. Je crois que ce sont des preuves. La ministre vient, elle annonce dix millions d’euros, elle a eu des paroles qui ont été des paroles très encourageantes pour la population. Pourquoi ne pas croire en ces gens-là ? Pourquoi vouloir systématiquement...

PM : parce qu’on nous a souvent menti, on nous a souvent menti avec les élus, la ministre avec tout le respect qu’on lui doit est une politique, en période préélectorale...

CC : c’est valable pour tout le monde la période électorale...

PM : voilà pourquoi les gens ont de plus en plus de mal à croire en la politique...

AH QU’EN TERMES FLEURIS CES CHOSES-LÀ SONT DITES...

lundi 9 janvier 2017

L’ÉDUCATION ET LE RESTE A MAYOTTE / Constance Cynique et sa clique en manque d'eau (4) !


La rentrée est reportée de trois jours dans le sud, le temps pour le vice-rectorat, de mettre en place des équipements palliatifs face à la pénurie d'eau et aux coupures dues au rationnement... 

La clique en charge de l’Éducation Nationale à Mayotte, gérant ou plutôt laissant dériver sans vergogne un département déjà déshérité, n'a pas eu assez du mois de vacances pour anticiper les fameuses "heures volées aux élèves". même si nous le savions déjà, ils ne manquent pas d'air les nomenklaturistes !

Et les indigènes irresponsables, ils ont bon dos, toujours selon nos si vertueux serviteurs de l’État toujours aussi paternalistes ! 

Et ce matin, les baveux de Kwezi, si prompts à passer la brosse à la vice-recteur et à ses pontes (la dernière fois pour les efforts "planchés" pour la restauration scolaire), ressortiraient presque le balai-brosse et la "planche" savonnée pour ce même haut-fonctionnaire (1) qui n'était peut-être pas là pour une danse de la pluie ! 

C'est vrai que si l’État (à côté des politiques jamais là, ne les oublions pas ces parasites patentés !) se décarcassait autant pour l'eau que pour le reste à Mayotte (2), le monde entier le saurait (3) ! 

(1) un nommé "Planchand" sauf erreur de ma part et si je n'écorche pas son patronyme...
(2) concernant la grève des instits, par exemple, tant de radinerie à l'encontre de Mayotte alors que l'égalité réelle n'équivaudrait qu'à 0,7 % des efforts du pays puisque Mayotte, immigration comprise, ne pèse pas davantage !
(3) c'est au contraire une chape de plomb qui couvre l'île pour que toute cette gouvernance sale n'arrive pas aux oreilles des quelques métros susceptibles de solidarité... alors que les panurgistes hypocrites (Peillon aussi, à sa manière, à l'occasion de son engagement présent, que je me permets de mettre à l'index pour son idéologie suicidaire sur bien des points) prêchent pour l'accueil (mais, en général, plutôt chez leurs voisins que chez eux) des damnés de la terre chassés, entre autres malheurs, par nos guerres !

dimanche 8 janvier 2017

ÇA PUE LE DOGMATISME DE PEILLON... / L'école de Mayotte, une honte pour le monde (3) !

ÇA PUE LE DOGMATISME DE PEILLON, LE GAUCHO DES BOBOS PARTI EN PÉNICHE (2014) ET QUI VOUDRAIT COMMANDER LE PAQUEBOT 2017...

" Patrick Millan : les rythmes scolaires... Des parents sont venus témoigner sur ce plateau et par téléphone. Ils expliquent que ces rythmes ne conviennent pas à notre méthode de vie. Amener le gamin à 7 heures, revenir le chercher à 11 h, le récupérer à 12h30, le ramener à 15h. Je sais plus, je n’ai pas les horaires en tête mais puisque la mairie a du mal à compenser sur la pause méridienne, ça ne colle pas.

Constance Cynique : ce n’est pas du tout le problème, la mairie  n’a pas de mal à compenser là-dessus, la problématique c’est la problématique de vouloir de suite avoir des réfectoires pour pouvoir installer les enfants pour manger. Voilà. La problématique elle est là. Alors on revient en arrière, on repart à zéro et dans vingt ans, dix ans on en sera exactement au même point. En métropole c’est la même chose, les gens vont travailler aussi en métropole. il y a aussi des organisations où les enfants, le rythme des enfants c’est pas forcément le rythme des parents. Je suis désolée, le rythme des enfants, le rythme pour apprendre des enfants n’est pas forcément le même que le rythme des parents et c’est pour ça qu’il y a des organisations à trouver et l’avantage qu’a Mayotte, c’est que la cellule familiale de Mayotte est une cellule qui est beaucoup plus élargie et qui permet du coup d’avoir des prises en charge par d’autres membres de la famille, par des voisins, ce qui est beaucoup plus difficile en métropole. Il faut pas mettre les problèmes là où ils ne sont pas. C’est pas un problème de rythmes, le rythme d’abord c’est pas nous qui en parlons, ce sont les chronobiologistes et nous n’avons pas nous les compétences pour pouvoir  parler des rythmes des uns et des autres. Les chronobiologistes l’ont fait et l’ont dit. Après, dernier point, je vais commencer par ça, l’école de la république, c’est la ministre de l’Éducation Nationale qui, pour la totalité de ses territoires pose les règles, les règles qui ont été posées, c’est 9 demi-journées avec un amendement possible et donc 8 demi-journées possibles et ça personne n’a dit qu’on commençait à 7 h, à 10 h. La seule règle c’est 5 matinées de travail avec 8 ou 9 demi-journées.

PM : ça peut s’organiser à peu près comme on peut le faire...

CC : mais bien sûr, en tout cas, ça peut s’organiser en tenant compte des rythmes de Mayotte qui est une vie qui commence beaucoup plus tôt le matin par exemple " 


La vice-recteur dans la problématique des rythmes... 

samedi 7 janvier 2017

L’ÉDUCATION A MAYOTTE ?.. BLABLAS, ESBROUFE, MENSONGES (2)

Acculée, la nomenklaturiste en chef de l’Organe Éducatif d’État à Mayotte a voulu attaquer pour défendre son calamiteux bilan. Elle était reçue, fin octobre, par Kwezi, la radio « brosse à reluire », sauf qu’en la circonstance, les blaireaux ne disposaient plus que du chiendent...

«... LES MILLIONS NE SE TROUVENT PAS SOUS LE PAS D’UN CHEVAL.../... IL FAUT SURTOUT PAS ESSAYER DE DONNER L’IMPRESSION QUE LES CHOSES VONT MAL...»

Patrick Millan : doit-on parler de générations sacrifiées ?

Constance Cynique : pas du tout, justement, il faut justement continuer, je ne veux pas être responsable. Or si on fait ce que certains parents disent... mais ils sont quand même pas nombreux mais je veux pas minimiser le problème hein, là ce serait une génération sacrifiée parce qu’on sait très bien, c’était de notoriété publique que quand les enfants étaient sur 5 heures, 5 h et demi d’affilée, il n’y avait pas 5,5 h de travail ; c’était dit par mes prédécesseurs et c’était prouvé maintenant on ne peut pas dire que il n’y a pas une prise en compte une prise en charge de la problématique. Le maire de Mamoudzou a déjà fait énormément...

PM : ça dépend des quartiers...

CC : peut-être faut il interroger le maire. Moi je sais qu’on a fait un énorme travail...

PM : faut trouver une solution, il y a quand même des écoles fermées, Kavani...

CC : tout à fait. Nous sommes en train de trouver une solution puisque la solution... on ne peut pas trouver la solution sur Kavani, on ne peut pas trouver, les millions ne se trouvent pas sous le pas d’un cheval. Il va falloir aussi qu’on comprenne cette chose là. Dix millions ont été rajoutés aux 10 millions qui étaient posés déjà sur le 1er degré, il y a une réelle prise en charge de la situation. Actuellement sur Kavani, il y a une proposition qui est faite avec une association pour pouvoir aider le fonctionnement. Je crois qu’il faut juste que nous puissions tous nous mettre autour de la table et c’est ce qui est en train d’être fait puisque mon adjoint a rendez-vous. Oui bien sûr si vous regardez l’événement du jour au lendemain, on peut dire que les choses n’avancent pas assez vite. Moi je peux vous dire que les choses avancent et que il faut surtout pas essayer de donner l’impression que les choses vont mal. Non, il y a des endroits où les choses vont moins bien qu’à d’autres. Il faut effectivement qu’on en tienne compte et moi je ne veux pas que les enfants de Kavani soient des enfants sacrifiés...

La suite si vous montez avec moi en PREMIERE LIGNE !

Acculée, la nomenklaturiste en chef de l’Organe Éducatif d’État à Mayotte a voulu attaquer pour défendre son calamiteux bilan. Elle était reçue, fin octobre, par Kwezi, la radio « brosse à reluire », sauf qu’en la circonstance, les blaireaux ne disposaient plus que du chiendent...

«... LES MILLIONS NE SE TROUVENT PAS SOUS LE PAS D’UN CHEVAL.../... IL FAUT SURTOUT PAS ESSAYER DE DONNER L’IMPRESSION QUE LES CHOSES VONT MAL...»

Patrick Millan : doit-on parler de générations sacrifiées ?

Constance Cynique : pas du tout, justement, il faut justement continuer, je ne veux pas être responsable. Or si on fait ce que certains parents disent... mais ils sont quand même pas nombreux mais je veux pas minimiser le problème hein, là ce serait une génération sacrifiée parce qu’on sait très bien, c’était de notoriété publique que quand les enfants étaient sur 5 heures, 5 h et demi d’affilée, il n’y avait pas 5,5 h de travail ; c’était dit par mes prédécesseurs et c’était prouvé maintenant on ne peut pas dire que il n’y a pas une prise en compte une prise en charge de la problématique. Le maire de Mamoudzou a déjà fait énormément...

PM : ça dépend des quartiers

CC : peut-être faut il interroger le maire. Moi je sais qu’on a fait un énorme travail...
 
PM : faut trouver une solution, il y a quand même des écoles fermées, Kavani...

CC : tout à fait. Nous sommes en train de trouver une solution puisque la solution... on ne peut pas trouver la solution sur Kavani, on ne peut pas trouver, les millions ne se trouvent pas sous le pas d’un cheval. Il va falloir aussi qu’on comprenne cette chose là. Dix millions ont été rajoutés aux 10 millions qui étaient posés déjà sur le 1er degré, il y a une réelle prise en charge de la situation. Actuellement sur Kavani, il y a une proposition qui est faite avec une association pour pouvoir aider le fonctionnement. Je crois qu’il faut juste que nous puissions tous nous mettre autour de la table et c’est ce qui est en train d’être fait puisque mon adjoint a rendez-vous. Oui bien sûr si vous regardez l’événement du jour au lendemain, on peut dire que les choses n’avancent pas assez vite. Moi je peux vous dire que les choses avancent et que il faut surtout pas essayer de donner l’impression que les choses vont mal. Non, il y a des endroits où les choses vont moins bien qu’à d’autres. Il faut effectivement qu’on en tienne compte et moi je ne veux pas que les enfants de Kavani soient des enfants sacrifiés...

La suite si vous montez avec moi en PREMIÈRE LIGNE !

L’ÉTAT EST UN CANCER, L’ÉDUCATION NATIONALE, UNE DE SES NOMBREUSES MÉTASTASES !

Acculée, la nomenklaturiste en chef de l’Organe Éducatif d’État à Mayotte a voulu attaquer pour défendre son calamiteux bilan. Elle était reçue, fin octobre, par Kwezi, la radio « brosse à reluire », sauf qu’en la circonstance, les blaireaux ne disposaient plus que du chiendent... 

"... UN MAIRE, C'EST UN VRAI INVESTISSEMENT.../... IL FAUT DONNER DU TEMPS..."
 
Patrick Millan : Rien n’avance, tous les six mois c’est la même problématique : vous n’arrivez pas à régler les problèmes une fois pour toutes...

Constance Cynique : pouvoir voir l’impact...
 
PM : des parents d’élèves qui s’inquiètent, pas une année scolaire normale à Mayotte... les résultats, on n’est pas les premiers... Est-ce que toutes ces grèves... il en manque chaque fois 20 %, 25 %...
 
CC : je ne peux que partager... je comprends la révolte des parents mais ne pénalisons pas les enfants, laissons nos écoles ouvertes. Vous savez... un maire n’est pas obligé d’avoir une école... Un maire c’est un vrai investissement, quand il ouvre une école, c’est un vrai investissement. Un maire a un nombre d’écoles très important. On sait les problèmes, retards à la construction, retards à l’engagement. J’entends les parents qui disent les rythmes scolaires. Je ne crois pas que ce soit le problème. Que le programme de construction puisse se faire. Il faut donner du temps, ça fait trois ans que je suis ici, je trouve que les choses ont énormément évolué...

la suite si vous m'accompagnez au CASSE-PIPE !!!