« Le temps qui m'est donné, que l'amour le prolonge. » René-Guy Cadou (1920-1951).
Au sujet des réactions suite à mes propos du 2 novembre, jour de la fête des Trépassés, en demandant des circonstances atténuantes pour un sentiment qui s'est montré, au point d'en devenir difficilement pardonnable...
Pardon encore et merci pour vos réactions qui me touchent et me gênent aussi à cause de cette part intime qui doit ordinairement le rester... La vie, la mort... questions éternelles. Est-ce qu'une petite vie compte ou ne compte pas du tout à côté des 117 milliards autres qui se sont succédé ? Question aussi sur ce que le temps a ou aurait de vivant, de mort, rapport au passé, au présent, au futur... Peut-on penser que le village, lui, pour la communauté qu'il représente, marqué par un flux vital qui continue, l'est par addition des individualités ? Merci Guy, cher ami, d'apporter aux interrogations.
Avec vous, revient l'idée de renouveau (pour ne pas dire “ renaissance ”, mot politiquement galvaudé), de saison qui se meurt puis revient dans le cycle annuel... peut-être que de grands auteurs, sans plus rien ajouter sur leur longévité, dont Apollinaire (1880-1918), Hugo (1802-1885), y ont été sensibles... ou encore René-Guy Cadou (1920-1951). Pardon toujours, serait-ce sans le faire exprès, pour un perpétuel bavardage digressif toujours en parenthèses, en coïncidences choisies, mais comment ne pas être ému quand une jeune pousse, un petit Alex de sept ans, récite « Odeur des pluies de mon enfance...» et avec le ton s'il vous plaît, s'il le veut ! Poutou Alex, et un grand salut au professeur des écoles impliqué, toujours instituteur, toujours maître d'école.
Merci Alain, cher ami de la micheline pour Perpignan, bien sûr qu'il faut apprécier le positif tant qu'un nouveau matin nous réveille à la vie, à louer le Carpe Diem, les plaisirs aussi simples que modérés, la tranquillité d'esprit, l'absence de crainte irraisonnée...
Pensées reconnaissantes aussi à Josette si soucieuse des aïeux à Fleury, à Angelines aussi de la “ rue du porche ” bien que pour sa triste actualité, à Émilien de La Pagèze pour son signe discret et, plus voyante, la belle glycine dont on espère les nouvelles fleurs comme on anticipe le printemps, à Manandzafi de mes “ petites ” et “ petits ” de Mayotte comme de tous ceux qui m'ont responsabilisé, comme ceux de la communale de René-Guy...