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| Roissy Charles de Gaulle un 18 août au soir. A gauche, le "H" qui reste du sigle flouté d'une banque suisse aux comptes occultes. A droite le "M" emblématique d'une malbouffe également floutée venue des States. Au centre un A380 cher à ceux qui, occultant la réalité démographique et climatique de la planète, prédisent que les avions seront plus nombreux dans le ciel que les bus sur Terre ! | |
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| 11 heures de vol plus tard, après un vol sans problème de 9300 kilomètres, La Réunion, île d'une France tropicalisée... | | | | | | | |
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| Ce n'était pas notre avion. Nous c'était avec Air Austral, la compagnie publique pour le fric injecté et aux bénéfices strictement privatifs, la compagnie qui vous met d'office sur un autre vol, qui vous présente le fait comme une faveur et qui compte sur les moutons résignés des bétaillères pour ne pas trop avoir d'indemnités à débourser... Ce 747 de Corsair arrivera à Orly à 18h 50, heure de Paris et à cette heure là, plus de train dans la modernité de la France TGV... La nuit devrait être longue sinon dispendieuse pour le provincial isolé et coincé dans la capitale ! |
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| Les yeux battus, meurtri et fatigué, le migrateur et ses ballots. |
Heureusement qu'à l'horizon des tribulations insatiables des hommes, la nature nous rappelle que ses beautés pourraient très bien se passer de nos gesticulations cupides...
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| Le Piton des Neiges dans une échancrure du bouclier basaltique. |
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| Ce qu'on voit en dernier de la Réunion, peut-être, au couchant, le rebord abrupt du Piton d'Orange au-dessus du Port ? |
