dimanche 21 décembre 2025

CYCLONE et IMMIGRATION (3)

 

Quand donc les moignons donneront-ils à nouveau des mangues ? 



Depuis le grillage de la vaste implantation du lycée polyvalent de Sada.  

Rond tel une balle de ping-pong, ce fruit paraît-il sucré porte le nom de hubuhubu voalavu... Buissonnant, ne ressemblant en rien au hubuhubu, liane donnant des cordes solides ainsi que des fruits intéressants (orthographié alors “ hubu-hubu ”, un article de janvier 2017, vu plus de mille fois, en parlait...), il intéresse le rat (voalavu), celui des champs, granivore, frugivore, aimant particulièrement les grenadines (grenadille, passiflore, fruit de la passion, maracuja).  


Dans ce qui reste de la forêt du cours d'eau, ripisylve pour employer un mot précis, toujours le sentier emprunté par une population humble, souvent “ non-officielle ”, venue pour un mieux dans l'existence dont l'école pour les enfants. Suite au cyclone la priorité pour eux a été à rebâtir un toit pour manger et dormir jusqu'à former des hameaux, parfois villages de tôles loin des axes de circulation, reconstruits tant bien que mal dès le cyclone passé, cultivant autour, travaillant au noir, depuis longtemps à l'origine d'une problématique complexe impliquant aussi le comportement de certains Mahorais. 
Sans vouloir aller plus loin, parce qu'il me semble qu'elle peut être inversée, me revient une pensée attribuée à Staline sur une globalité :
« La mort d'un homme est une tragédie, la mort d'un million d'hommes une statistique. » 
à savoir que l'immigration massive provoque un rejet violent alors que l'accueil du migrant est globalement accepté...  Compassion et solidarité n'ont rien des travers cachés...  

        

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