Pas de canicule encore puisque la nuit n'est pas torride.
Hier vers 17 h, garant d'un courant d'air agréable, généreux, occultant des rayons trop forts, le Marin a fait son mariol. Bien aimable...
Dans la soirée ou la nuit (nos aïeux étaient plus précis, plus en accord avec les signes du temps), virada, ça a tourné au vent de terre, au Cers. Entre les deux flux opposés, la transition peut être violente, souvent avec une averse potentiellement dangereuse, à seaux sinon à grêle... Cette fois, indulgente, sans sursaut obligeant à vite clore volets et fenêtres.
Gentille même d'attendre le jour pour faire entendre ses grosses gouttes sur le vernis du néflier. Merci.
Merci ? Pas si vite ! laisse le clavier, va voir enfin, écrivaillon de mes deux ! Et là, voilà t'y pas que Jupiter nous en pète un de maous, balaise, laisserait-il moqueur Brassens de « L'orage ». En guise d'avertissement... Semonce, juste le doigt, sans frais pour l'instant ; seuls les pigeons en fuite en ont été pour exposer leurs miroirs de plumes blanches sur le croupion. Syndrome du coup de fusil !
Allons, pas d'affolement : haut dans le ciel, hirondelles, martinets, crécerellettes, n'en finissent pas de tourner... la valse se poursuit, petit-déjeuner en volutes...
Et l'autre gris qui se voulait noir ! Vous l'avez-vu qui a voulu faire son cacou ? Oh ! ça n'a pas duré ! « Pousse-toi de là, va voir en mer et disparais ! » qu'il lui a dit le bon vent, le joli vent de Cers...
Aux 28 passés d'hier, on a bien gagné près de trois degrés. Merci, ne serait-ce que de ce répit, avec l'espoir que l'été ne soit qu'été et non fournaise.
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