jeudi 14 novembre 2024

« Un LANGUEDOC FLEUR d'AMANDIER », 7e volet.

« Un Languedoc fleur d'amandier » : aimer les mots ne signifie pas qu'il faut accumuler... s'en détacher, sabrer dedans... Quantité ? qualité ? Le titre en reste-t-il pertinent ? 

Dans l'exercice du mardi 12 novembre, le mot « quadrilatère » doit figurer : 

« Un Languedoc Coquelicot », SUD C'EST ÇA, tome 2, au printemps, d'abord, à casser la dalle qui, depuis le roi jusqu'à aujourd'hui, sur huit siècles, étouffe une civilisation jadis, entre les XIe et XIIIe siècles, la plus en vue en Europe. Que reste-t-il de l'Occitanie historique, du Golfe du Lion à la Provence, ensuite, à remonter la Durance pour les Alpes et les vallées d'Italie où notre langue, comme au Val d'Aran, côté catalan, est officielle ? Retour par la rive droite du Rhône an niveau de l'Ardèche, les Cévennes, les Causses, la plaine de l'Hérault. Loin de se caler dans le descriptif carré d'un guide, cette quête très subjective suit comme une ondulation sur le terrain, du littoral aux Alpes, par la Durance, une houle géographique, une bande, une frise mentale qui n'a rien d'une quadrature de quadrilatère. Et toujours, au terme de cette boucle, aboutir, rejoindre le centre affectif et familier qu'est le village, où se partage un vécu en commun, propice à un ressenti intime. 


Mercredi 13 novembre, mot « attendri ».

Été, « Un Languedoc Carline et Lys des sables », SUD C'EST ÇA ! tome 3 sur le département de l'Aude, le fleuve, le Minervois, les Corbières, le littoral audois ; le village, lui, avec ce que la vigne promet comme récolte : d'elle dépend le séjour traditionnel à la mer, un mois d'été, entre 14 juillet et 15 août, des fêtes entre République et Religion, un moment attendri dans une vie de contraintes.

Peut-être pour compenser ce qui pourrait passer pour un ethnocentrisme, du point de vue culturel, notre Languedoc va cultiver la proximité provinciale avec des auteurs tels Bernard Clavel, Louis Pergaud, Tomi Ungerer, Henri Vincenot, Jacques Lacarrière, Robert Sabatier, un peu d'Henri Pourrat ou encore, plus loin, sans que la liste soit fermée, Pierre-Jakez Hélias en Bretagne... un villageois n'est pas fermé sur soi... On ne peut être qu'avec les autres, proches, voisins, plus loin mais si relativement.  

Lys des sables... pour le nom latin, nous verrons plus tard à moins que l'un de vous... 

 

Carlina_corymbosa_Corse 2013 under the Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Auteur Myrabella... Oui, venue de Corse pour cause de perte, espérons provisoire, de photos personnelles. Mais qui n'a pas humé à pleins poumons le parfum des carlines après la pluie passe à côté d'un parfum naturel unique... à moins qu'un souvenir d'enfance sente plus fort encore... Nous les trouvons dans la Clape, en garrigue, jusque à portée de la mer, à Saint-Pierre... 
 

  

mardi 12 novembre 2024

Présentation « UN LANGUEDOC FLEUR d'AMANDIER »

Au prétexte d'un concours, l'occasion faisant le larron, puisque l'expression est restée sans plus la portée négative, souffrez la suite de la présentation de « UN LANGUEDOC dans une FLEUR d'AMANDIER » Hiver, tome 1 de la quadrilogie SUD, C'EST ÇA ! 

Le 10 novembre il fallait inclure le mot imposé « cime », le 11 « murmurer » : 

dimanche 10 novembre, mot « cime » 

Les pins de Trémolières pour le moins, plus que centenaires (Caboujolette, garrigue de Fleury-d'Aude). 

Le pêcheur se permet de mêler une touche personnelle plutôt partagée tant que n'est pas abordée sa ligne politique opposée au libéralisme capitaliste amoral et suicidaire pour la vie de la planète, l'avenir du genre humain. Il ne s'agit pas, en cela, de nier la nature profonde et à part de l'Homme sur Terre mais seulement de rééquilibrer la concurrence sauvage par une solidarité concrète limitant, notamment, un enrichissement illimité. La cime des arbres n'atteint-elle pas, elle, une limite ? Entre « la propriété c'est du vol » de Proudhon et les milliards à l'infini qui ne le seraient pas, il est plus qu'urgent de réagir... les 63 premiers milliardaires français polluent autant que la moitié de notre population. Pourquoi la croissance du toujours plus, gaspilleuse, mortelle à terme ? Ne vaut-il pas mieux une économie mesurée permettant de durer ? 

lundi 11 novembre, mot « murmurer » 

La géographie, pour revenir à plus de poésie, tant physique qu'humaine, n'arrête pas de nous murmurer, suivant le cycle des saisons. Considérons-la dans un esprit aussi innocent qu'inconscient tant l'après-guerre semblait ouvrir à tous les espoirs, au point d'en oublier que l'Homme n'est que le pire des exterminateurs, suppôt de l'idéologie prédatrice de la richesse infinie offerte aux audacieux. Si le renouvelable de la planète est limité, la croissance économique doit l'être aussi... la croissance mangeuse d'hommes mange aussi les ressources épuisables. Que deviendra-t-elle ? que deviendrons-nous lorsqu'elle n'aura plus rien à dévorer ? 
Si tout va bien, « Un Languedoc dans une Fleur d'Amandier », tome 1 de « SUD, C'EST ÇA ! », nous emmènera de l'Ariège à la Montagne Noire avant de se recentrer sur la vie de mon village aussi méditerranéen que languedocien, Fleury-d'Aude, du temps de sa vie d'avant, en hiver, de début décembre à fin février. 

Fleury-d'Aude, téléobjectif sur le clocher avant. Diapositive François Dedieu. 

Fleury-d'Aude, dans la “ médina ”, la tour Balayard.