vendredi 20 novembre 2020

11 novembre 1995 / Fleury-d'Aude en Languedoc.


11 novembre 1995.

«... En fin de matinée je suis allé au Monument aux Morts pour la cérémonie puis le «pot de l’amitié» à la Maison vigneronne (j’ai pris un Ambassadeur, ça change du Kir)... 

Diapositive François Dedieu 1990.

 
A cinq heures moins vingt nous sommes allés au concert à la salle des fêtes : assistance un peu clairsemée au début mais qui s’est étoffée peu à peu. Nous sommes restés jusqu’à la fin  (18 h 45) d’autant plus volontiers que pour une fois c’était très bien : orchestre Be-Bop Deville, qui était déjà présent à saint-Pierre et à la Feria du Cheval. Nous avons passé deux heures agréables à écouter des succès des Gipsys Kings, de Claude François, d’Edith Piaf, de Barbara, une jolie sélection de valses de Strauss, deux chansons en italien et même une «Lili Marlène» en allemand «Vor der Kaserne... stand eine Laterne... Wie einst, LM (bis)» sans compter un «tango conditionné, de la sieste organisée», le célèbre «Tango Corse» interprété jadis par Fernandel. La fin consistait en un pot-pourri (medley) des airs de Jean-Michel Jarre avec guitare lumineuse se promenant à travers la salle, étoiles de lumière tous azimuts et beaucoup d’entrain. Et j’ai oublié les pasos-dobles endiablés et autres chants plus modernes... Bref un bon divertissement, évitant les sonos assourdissantes et les borborygmes, tintamarre, cacophonies ou cris divers trop fréquents de nos jours. Nous avons chanté, tapé des mains et applaudi ! Il y avait même du Balavoine...

Le 12, nous étions encore invités. L’après-midi la fête a continué avant le loto de l’ASTP de Véronique. Nous n’avons rien gagné mais quelle affluence ! Ils ont dû rajouter tables et chaises !

La fête du village est donc pratiquement terminée et les lampions sont éteints. Je remarque qu’il y a de moins en moins de forains : pas de tir ni de loterie le long du mur d’Alvarédo, plus d’avions déjà depuis l’année dernière, roulotte de la confiserie de dimensions plus restreintes. Pas mal de monde quand même, le temps aidant. On annonçait des pluies diluviennes accompagnées d’inondations historiques ; nous avons eu droit à quatre gouttes le 11 au soir. Hier le vent a tourné au NO, la lune (dernier quartier) a fait sa réapparition dans un ciel où les lambeaux de nuages laissaient briller de nombreuses étoiles, et c’est aujourd’hui le grand soleil dans le bleu parfait. »

Correspondance François Dedieu novembre 1995. 

Diapositive François Dedieu 1990.  Et je vois Jeannot et Wilmain et Georges... "Honorer les morts, c'est donner du prix à la vie." https://www.franceculture.fr/emissions/la-chronique-de-jean-birnbaum/la-chronique-de-jean-birnbaum-du-jeudi-04-avril-2019 (magnifique à lire ou pour les trois minutes à écouter).


 

 

jeudi 19 novembre 2020

LA FÊTE DU VILLAGE / Fleury-d'Aude en Languedoc

FLEURY, le 22 novembre 1994.

«... Ici la vie continue comme d’habitude : les forains sont tous repartis hier après la fête du village, et la place est redevenue plus grande.../...

Quelqu’un qui fait du beau travail, c’est cet Anglais qui a acheté l’immense caserne de Pendriès (maison ayant appartenu à Pélissier). Après avoir rouvert portes et fenêtres consignées depuis pas mal de lustres, il vient de refaire à l’identique le grand portail tout rouillé, il a replacé les trois grands rectangles de fer du bas avec de solides plaques toutes neuves, et a conservé toutes les moulures ; repeint en gris le tout est du plus bel effet et il est réconfortant de voir ainsi ressusciter une maison morte depuis belle lurette. 

PHOTO 1 : et moi qui croyais en avoir du portail sinon de la maison depuis le chemin du Puits-Sûr qu'elle domine d'une vingtaine de mètres. Bref, pas de photo ! Toute contribution amicale sera la bienvenue... 

Vendredi 18 a eu lieu dans les grands ateliers municipaux faisant face au cimetière (ancienne fabrique de palettes), la 5ème fête du vin nouveau malheureusement sans les châtaignes qui auraient fermenté. 

PHOTO 2 :  le hangar en 1987, encore dédié aux palettes peut-être...
 

Nous avons eu droit au Collège de Septimanie et aux déguisements traditionnels, l’orchestre «Bar du Port» de quatre musiciens a été particulièrement agréable (chansons de Trénet, de Boby Lapointe - qui revient en force depuis un certain temps, lui qui nous a quittés depuis des années - et valses, tangos, javas, même du rock (dansé par... Henry Bourjade avec la jeune espagnole belle-fille de Verdun et femme d’un de ses employés à Saint-Pierre-la-Garrigue : il a étonné tout le monde par cette danse endiablée qui a fait dire à certains qu’il avait levé le coude d'autant plus qu'il a embrassé sa cavalière pour la remercier)..."

Correspondance. François Dedieu / novembre 1994. 

Et oui papa, au village il en faut peu pour que fusent sans les cancans, potins et autres commérages ! 

Vignes de Saint-Pierre-la-Garrigue.