11 novembre 1995.
«... En fin de matinée je suis allé au Monument aux Morts pour la cérémonie puis le «pot de l’amitié» à la Maison vigneronne (j’ai pris un Ambassadeur, ça change du Kir)...
Diapositive François Dedieu 1990. |
A cinq heures moins vingt nous sommes allés au concert à la salle des fêtes : assistance un peu clairsemée au début mais qui s’est étoffée peu à peu. Nous sommes restés jusqu’à la fin (18 h 45) d’autant plus volontiers que pour une fois c’était très bien : orchestre Be-Bop Deville, qui était déjà présent à saint-Pierre et à la Feria du Cheval. Nous avons passé deux heures agréables à écouter des succès des Gipsys Kings, de Claude François, d’Edith Piaf, de Barbara, une jolie sélection de valses de Strauss, deux chansons en italien et même une «Lili Marlène» en allemand «Vor der Kaserne... stand eine Laterne... Wie einst, LM (bis)» sans compter un «tango conditionné, de la sieste organisée», le célèbre «Tango Corse» interprété jadis par Fernandel. La fin consistait en un pot-pourri (medley) des airs de Jean-Michel Jarre avec guitare lumineuse se promenant à travers la salle, étoiles de lumière tous azimuts et beaucoup d’entrain. Et j’ai oublié les pasos-dobles endiablés et autres chants plus modernes... Bref un bon divertissement, évitant les sonos assourdissantes et les borborygmes, tintamarre, cacophonies ou cris divers trop fréquents de nos jours. Nous avons chanté, tapé des mains et applaudi ! Il y avait même du Balavoine...
Le 12, nous étions encore invités. L’après-midi la fête a continué avant le loto de l’ASTP de Véronique. Nous n’avons rien gagné mais quelle affluence ! Ils ont dû rajouter tables et chaises !
La fête du village est donc pratiquement terminée et les lampions sont éteints. Je remarque qu’il y a de moins en moins de forains : pas de tir ni de loterie le long du mur d’Alvarédo, plus d’avions déjà depuis l’année dernière, roulotte de la confiserie de dimensions plus restreintes. Pas mal de monde quand même, le temps aidant. On annonçait des pluies diluviennes accompagnées d’inondations historiques ; nous avons eu droit à quatre gouttes le 11 au soir. Hier le vent a tourné au NO, la lune (dernier quartier) a fait sa réapparition dans un ciel où les lambeaux de nuages laissaient briller de nombreuses étoiles, et c’est aujourd’hui le grand soleil dans le bleu parfait. »
Correspondance François Dedieu novembre 1995.
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