mercredi 19 novembre 2014

Aude & Languedoc / BONJOUR ARMISSAN !

BONJOUR ARMISSAN !
Salut les Armissanots, il est loin le temps où, avec Diego, pour finir la sortie du dimanche matin, nous avons eu l’idée formidable de déguster quelques crus à la coopé avant de se payer la côte de la Ramade, à la pédale, en plein cagnard ! 
Que nous dit le dico de Sabarthès sur ARMISSAN ? 

NB : erreur sur Wiki, l'église du village n'est pas dédiée à saint Pierre... pour cela, voir la Muraillasse. 

ARMISSAN église dédiée à saint Etienne / Arsimicianum 966, Artimicianum 978, Villa Artimicianum 990, Armisanum 1235, Armiciauum 1256, Castrum de Armissano 1271, Ermissanum 1398, Armyssan 1402, Hermissan 1503, Ermissan 1389-1587, Armissa 1521, Armyssa 1537, Armisan 1595, Armissa 1781, Armissà (vulg.)
Bringairet 1649
La Bruinière au terroir de la Clape  1781
Cague-loup, lieu-dit, 1250 (1)
Combe d’Armengaud 1293 (2)
Combe Longue, 1308
Combe Louvière 1308
Olivédo ferme
Le Moulin haut, écart (2)
Peyralade lieu dit Armissan 1673
Le Pradel anc fief au terroir de la Clape (Narb et par extension Armissan et Vinassan) 969
Saint-Jean lieu dit 1672 / Saint-Pierre-del-Roc XVIII / Saint-Pierre-du-Lec ancienne chapelle.
La Tourouzelle lieu dit, «Toroselle (en marge Terroselle) 1327-1500
Etang Salin Vinassan et Narbonne, restes du lacus Rubressus, desséché 1585 grâce au canal Ste Marie, salines mentionnées en 844, estang salin ou marais de la Clape 1680. Le canal de l’étang-Salin ou de sainte Marie prend à Coursan le trop-plein de la rivière Aude, arrose les basses plaines de Coursan (A l’estang 1768), Armissan (Tot lo lonc de l’Estanh 1537), Narbonne, et se jette dans l’étang de Campignol au roc de Conilhac.


 
Rien sur les carrières de la fameuse « pierre d’Armissan », rien sur la Muraillasse, ce pan de mur imposant qui borde la route d’accès au village près du domaine de Cazeneuve (Cazanove cadastre 1912). Il s’agirait d’une église datant du XIII ème et ruinée par les Anglais et les mercenaires du Prince noir.

(1) Présence de loups avérée dans la Clape encore au XIXème siècle.
(2) Une pensée pour Riquet de Salles...
(3) sur la carte IGN 25000ème, trois moulins (ou leurs vestiges) sont nettement situés au N-O : « le Moulin-Bas », de « Rossignol », « de Catou ». 

photos : merci wikipedia !

mardi 18 novembre 2014

Fleury en Languedoc / DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DE L’AUDE


Leucate : Le littoral à l’origine de la localité est cité dès le Ier siècle : « Ultra est Leucata, littoris nomen » ( Pomponius Mela De situ orbis libri III, éd. Panckoucke, Paris 1847 ; i,n 8è).

Le DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DU DÉPARTEMENT DE L’AUDE comprend les noms de lieu anciens et modernes (sic).  Rédigé par l’abbé Sabarthès, curé de Leucate, membre non résidant du comité des travaux historiques et scientifiques, officier de l’Instruction Publique / Paris Imprimerie Nationale MDCCCCXII
Dans cette collection, vingt-sept volumes sont parus entre 1861 et 1912 dont, concernant le Languedoc-Roussillon, l’Hérault (1865), le Gard (1868).
Ce DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DE LA FRANCE formant l’ensemble est publié (il est plus qu’utile de le rappeler) PAR ORDRE du ministère. Dans le même arrêté, un commissaire  (M. Eugène Lelong, membre du comité des travaux historiques et scientifiques) responsable de l’impression et de l’édition a été nommé, notons encore en passant qu’il est expressément cité comme doivent l’être, en principe depuis 1983, les fonctionnaires...

Les noms ont été classés d’après leur terminaison (origine gallo-romaine) ou comme appartenant à la période franque; figurent aussi les noms de châteaux ou de lieux fortifiés, les noms liés aux activités (bergerie, forge, moulin, tuilerie, etc.), les noms rattachés à la religion (chapelle, pèlerinage, décimaire, oratoire, croix rurale, etc.). Figurent aussi les noms d’anciens fiefs ou de lieux dits.
Pour ceux qui souhaiteraient préciser les indications et pousser les recherches, sur trois colonnes, la liste alphabétique des principales sources concerne :
1. Les manuscrits et documents d’archives au nombre de 48 (pages LXIX à LXXI de l’introduction).
2. Les imprimés au nombre de 151(pages LXXI à LXXIV).
3. Les cartes au nombre de 22 (pages LXXIV et LXXV).

QUELQUES PISTES SUR L’AUTEUR : Antoine Auguste Sabarthès (27 mai 1854 - 19 février 1944), ecclésiastique, écrivain et historien français, spécialiste de la vie du département de l'Aude.  Il publiera plusieurs ouvrages en latin, en occitan et en français (25 publications dont une petite moitié plus historique que "marquée par le fait religieux").
L'Académie des inscriptions et belles-lettres lui décerne la première médaille du concours des Antiquités nationales de la France, pour son ouvrage sur les manuscrits consulaires de Limoux publié en 1930.
C’est bon, à côté de tous ces personnages vénaux et corruptibles qui encombrent la vie publique, de rencontrer des purs si peu intéressés même par une médaille "en chocolat".  (source WIKIPEDIA).
Une biographie plus fournie sur A. Sabarthès est disponible sur http://radiomagdala.blogs.midilibre.com/archive/2013/02/02/l-abbe-antoine-sabarthes.html

photo autorisée flickr.com