Micheline Deraille, l'ingénieur en charge du projet l'inclut dans le caravansérail du projet Nysa, au grand dam des maires de Cuxac (Lombard PS) et Narbonne (Mouly Hubert DVD). C'est donc la troisième option qui est retenue avec un tracé souterrain et seulement, un grand échangeur rail-autoroute-fleuve en surface, au lieu-dit Maribole. Fleury et Salles ont gagné !
Une gare en verre intégrée à la ripisylve ! Plus de billet-papier ! Des portiques qui gèrent le séjour, la destination, la classe suivant les desiderata et le poids du voyageur (équilibre gravitationnel des voitures), la facturation. Suivant les flux, le personnel sera doté de tenues folkloriques (Languedoc, Catalogne, Bavière, Hollande, Grande Cosse...).
Contre les nuisances, les brevets publiés par la société "Quiès" permettent de confondre le bruit des rames avec le bruissement d'un Cers moyen dans les ramures.
Autre innovation environnementale, le maquillage métallochromique qui change la teinte des rames TGV en fonction du temps. Des bleus au gris en passant par les rouges rosés des matins ou crépuscules.
Voilà en gros pour plagier un article de l'Indépendant du 1ER AVRIL 1991 moquant un volet du projet Nysa qui ne sera officiellement abandonné que vingt ans plus tard, en 2011. Ce projet était porté à Fleury par l'équipe de Christian Montagné à la mairie. Monsieur le maire estimait en effet que la création de 20.000 lits touristiques ne pouvait que réparer l'injustice subie par notre commune littorale, grande oubliée du plan Racine (1963) aménageant la côte du Languedoc et du Roussillon. Suite à la bouffissure politique liée à l'Aquanaude, la bulle de Fleury, dans quelle mesure le projet Nysa a-t-il contribué à la défaite électorale de l'équipe Montagné le 19 mars 1989 ?
Sources : archives François Dedieu, journal L'Indépendant.
Article de l'INDEPENDANT du 1ER AVRIL 1991. |