"... Mais la dernière des fées cherche sa baguette magique
Mon ami, le ruisseau dort dans une bouteille en plastique
Les saisons se sont arrêtées aux pieds des arbres synthétiques
Il n'y a plus que moi..." Francis Cabrel.
Pas de mateur, pas d'amateurs. Je n'ai rien vu sinon les oyats, les yuccas fleuris, les centaurées et quelques lis de mer dont la beauté surprenante réjouit l'âme. Et derrière, parallèle à la côte, précédant la sansouire de salicornes piquée de ci de là des bouquets mauves des saladelles, le canal antichars des Allemands pour prévenir un débarquement, toujours pas enseveli sous le sable, toujours en eau. Derrière encore, la mer verte des pampres sur ce plan incliné d'alluvions si favorable à la vigne que les "châteaux" et campagnes, piquetés sur le piémont crétacé de la Clape se sont bien gardé d'empiéter.
Pas de mateur, pas d'amateurs. Je n'ai rien vu sinon les oyats, les yuccas fleuris, les centaurées et quelques lis de mer dont la beauté surprenante réjouit l'âme. Et derrière, parallèle à la côte, précédant la sansouire de salicornes piquée de ci de là des bouquets mauves des saladelles, le canal antichars des Allemands pour prévenir un débarquement, toujours pas enseveli sous le sable, toujours en eau. Derrière encore, la mer verte des pampres sur ce plan incliné d'alluvions si favorable à la vigne que les "châteaux" et campagnes, piquetés sur le piémont crétacé de la Clape se sont bien gardé d'empiéter.
"Je vis dans une maison sans balcon, sans toiture
Où y a même pas d'abeilles sur les pots de confiture
Y a même pas d'oiseaux, même pas la nature
C'est même pas une maison..." Francis Cabrel.
Où y a même pas d'abeilles sur les pots de confiture
Y a même pas d'oiseaux, même pas la nature
C'est même pas une maison..." Francis Cabrel.
Encore
cette chanson de Cabrel "Répondez-moi". Est-ce un hasard ? Déjà en
1981, il relevait le non-sens qu'il y a à s'entasser dans les "cages à
lapins" des villes. Et si sa vision en est poétiquement éthérée, lui dont
le cœur
"... rêvait de champs d'étoiles et de pluie de jonquilles
Pour s'abriter aux épaules des filles...",
Pour s'abriter aux épaules des filles...",
elle implique la nature, l'humain mourant parce qu'il se coupe de cette vie naturelle. Aujourd'hui, ce qui a rajouté au malaise est que la nature, la planète se meurent aussi par la faute de l'homme !
Mais
pourquoi, plutôt que de se cantonner à une réserve cauteleuse, ne
défend-on pas ceux qui ont une vision d'avance, ces chamans, ces druides
et sorciers, ces lanceurs d'alerte ? Non, on les laisse écraser par les
intérêts en jeu, le fric à court terme et notre complicité à laisser
faire alors que les nécromants porteurs de mort sont ceux qui, mensongèrement, ne veulent
rien voir et qui, par leur position, influent viralement sur la
passivité des veaux (De Gaulle), ces adeptes sectaires de la messe chloroformée du
vingt heures à la télé d’État ! Je pense à Claude Allègre
(et à Trump dans sa lignée)... comme quoi il ne suffit pas d'être
ministre et socialiste pour être intelligent !
Ouf
! c'est fou ce qui passe par la tête s'il n'y a pas un joli cul à voir
dans les dunes ! Oh pardon, ça m'a échappé ! La dune justement, moins
large, moins haute, elle inquiète. Sans tamaris, à peine un olivier de
Bohême... Est-ce à tort ? Ne suis-je pas allé assez loin ? Plus loin
encore me reviennent les vers de Maurice Puel, le poète de Vias, mon professeur de français-latin en 1963... (à suivre)