lundi 25 mars 2024

FAÇON HAÏKU...


Seulement “ façon haïku ” pour ces enfants des classes de 5e1 et 5e3 au collège de Bandrélé, année scolaire 2005-2006. Pourquoi ? 

D'abord, parce que, eux et tous les autres, sur quarante années laissent, pour les avoir côtoyés,  une réelle émotion. La mémoire, certes, ne retient que quelques noms pour des raisons précises mais il suffit d'un concours de circonstance, les réseaux sociaux, un courriel, une rencontre voire la télé quand les élèves font montre d'une certaine notoriété comme journalistes sinon dans la politique. Alors on se souvient surtout de cette connivence entre ceux qui apprennent et celui qui professe... Comme en amour, il faut que ce soit dans la réciprocité. 



Ce jour, c'est en classant des photos pour, au bout de nombreuses heures, ne pas trouver celles de l'article d'hier (oh ! déception, désillusion sur les capacités de l'informatique qui ne perdrait rien) que, dans ces archives, ressortent ces “ haïkus ”...  



Comment ? mais ils ne parlent pas français.. c'est un des arguments des détracteurs, un mépris ajouté à leurs certitudes comme dans la revue d'Histoire Hérodote où l'Histoire de Mayotte n'est évoquée que du point de vue contempteur : 

* Mayotte n'est française que par “ effraction ”, “ accident ” lorsqu'ils sont moins venimeux. 

* “ Mayotte, l'erreur des présidents d'Estaing et Sarkozy ”. 

* Mayotte objet d'un “ ½ siècle de violations du Droit International ” alors qu'on peut aussitôt contester en avançant la seconde moitié du principe de décolonisation à l'ONU, à savoir le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (la géopolitique incluse dans ce blog atteste, avec au moins une vingtaine d'exemples, de l'ambiguïté même de la vision de l'ONU aux résolutions non contraignantes / Wikipedia donne une liste d'une trentaine de résolutions importantes : le nom de Mayotte n'apparaît pas). 



Dans l'équipe de la revue “ Hérodote ”, sous la direction d'André Larané, lui-même détracteur, un auteur , Alban Vignat, se distingue particulièrement avec ses poncifs primaires contre Mayotte... pour n'avoir jamais mis les pieds sur l'île et pour avoir écumé l'Afrique (Maroc, Madagascar, Centrafique) en tant que professeur, son parti pris se pose là... 

Et ces petits de l'atelier “ façon haïku ” et bien, comme pour les enfants en bas de chez moi, qui jouaient en chantant les comptines (je préfère “ contines ”... mais c'est vrai qu'ils comptent : « Un deux trois, allons dans les bois, quatre, cinq, six, cueillir des cerises) et chansons bien de chez nous, contrairement à ce que pourraient prétendre Larané et Vignat, vous, vous pouvez juger sur pièces !  

P.S. : bien sûr, au bout d'un an, je me suis désabonné à la revue “ Hérodote ”.   




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