Ce matin, la cérémonie de la victoire (heureusement que malgré les collabos et grâce à de Gaulle, la France a pu se mêler aux grands vainqueurs)... Pour ceux qui comme moi n'ont pas voulu gonfler les statistiques d'un Macron casserolé même symboliquement, même mis sous bulle, je garde l'image pathétique des Champs-Élysées déserts avec juste ce qui restait du passage du premier des Français... le crottin pisseux plus brun jacobin que vert espérance des chevaux de la garde...
A présent, il doit être en train de rendre hommage à Jean Moulin, rappelons-lui, en passant, le bonheur immense de son père à Béziers, fin 1899, quand ce petit "Janet" a ravi la famille. Est-ce plutôt en provençal qu'en languedocien ? Peu importe c'est en occitan, un peu en écho au parler de nos soldats de la Grande Guerre.
« A moun fieu jan (A mon fils Jean)
(qa pas ben tres mes) ( qui n’a pas encore trois mois)
O moun Janet, moun cagounis, (O mon Janet, mon dernier né,)
Tu que siés vengu de Paris (Toi qui es venu de Paris )
Dins un coulet, coumo lou dis (Dans un chou, comme le dit)
Toun fraire (Ton frère)
O moun mignot, coumo siés beu (O mon mignon, comme tu es beau)
Quand, dins la faisso e lou banéu (Quand, dans tes bandes et ton maillottage)
Te viro coumo un cabédéu (Te tourne comme une pelote)
Ta maire (Ta mère)
Siés lou jouguet de tout l’oustau (Tu es le jouet de toute la maisonnée)
Quan fas riseto emé ti trau ; (Quand tu fais risette de tes fossettes)
Mai, subre-tout, à iéu fas gau, (Mais surtout tu me fais joie à moi)
Toun paire (Ton père)
E longo-mai siegués ansin, (Et que tu restes ainsi longtemps encore,)
Fres, amistous e cremesin (Frais, caressant, le teint rosé)
En digne fieu di viéi Moulin, (En digne fils des vieux Moulin,)
Ti reire. » (tes aïeux)
Antoine-Émile Moulin (1857-1938).
Jean Moulin 1937 studio Harcourt Domaine public. |
Alors la France, toujours honte de tes ascendances latines ?
Alors la France, on croit se venger lâchement sur l'Italie du peu de considération de la part du reste de l'Europe ? (si quelqu'un demande j'ai de quoi développer et à l'avantage de Meloni qui plus est...)
Alors la France, à quand le persiflage sur l'Espagne en oubliant de dire qu'elle a tenu tête à Napoléon jusqu'à prendre Toulouse (avec Wellington il est vrai !).
Rien à attendre d'un Macron qui continue à faire le kakou, à essayer de faire le beau avec le Russe ou le Chinois, qui n'est même pas capable de se faire respecter par l'Afrique, rapport à l'immigration et même par un nain sous perfusion comme les Comores, qui ment effrontément aux Français (retraite) pour amadouer les créanciers ("Oh! c'est pas juste, ils nous ont baissé la note !") et que les Étasuniens se frottent les pieds sur nous.
Lâche, cynique, complètement déconnectée, usant de la commémoration comme si tout allait bien, faisant craindre une "chute de l'empire romain" si les talents de nos sinistres (Lemaire, Schiappa) dégénèrent en travaux pratiques, cette clique sera vraiment celle de la fin...
Une consolation, au Panthéon, ce ne sont pas les cendres de Jean Moulin... Paris, une fois de plus, n'a pu confisquer un Grand Homme au reste des Français... et moi j'ai passé le cap de ne plus vouloir me faire accepter mais plutôt de rejeter cette France du Nord pas très engageante, non !
Jean Moulin Plaque_Henri_Deschamps Miribel the Creative Commons CC0 1.0 Universal Public Domain Dedication Auteur Benoît Prieur |
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