Un joli coin à Mayotte au bord de la Baie de Boueni évoquant plus les plaisirs que la bataille navale d'Andriantsouli contre le sultan d'Anjouan et ses mercenaires malgaches : la moitié de sa flotte de boutres perdue à l'entrée de la baie, exactement là, sur les trois kilomètres qui nous séparent de la presqu'île en face. Certainement une péripétie qui a pesé dans la proposition de vente ultérieure à la France (1841).
Des roches basaltiques mais à trois pas un sentier mène à une petite plage de sable blond, privée presque mais fréquentée (sept ou huit voitures sur le parc de stationnement amont). |
Comme au cabanon du dimanche, une famille amie profite de son voulé ; sans parler des accompagnements, ailes de poulets, canards en sauce, langoustes à la braise, discussions, boissons sous le cocotier et les bambous... et table ouverte aux connaissances, aux amis de passage "Venez manger avec nous... là-bas vous allez attendre..."
Non seulement nous avons attendu mais en plus pour des portions chiches comme de nouvelle cuisine : salade à picorer (deux rondelles de concombre, quatre copeaux de chou-coco, une cuillère de papaye verte), grillade, brochettes, sauces insipides, riz quelconque, salade de fruits basique et même pour le chou coco, une petite langouste (trop cuite) et des brochettes de thon, une addition vraiment salée...
Photo Flo Dedieu. |
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