dimanche 10 novembre 2024

« Un LANGUEDOC FLEUR d'AMANDIER » Qu'ils excusent une telle prétention...

 Vendredi 8 novembre, mot « pompe » 

Sûr qu'il y faut un manque de modestie, bien sûr que la démarche découle d'un égoïsme initial conjugué à la prétention de pouvoir évoquer, au prétexte, au bénéfice de l'âge, du vécu ; de tout le contraire itou puisque c'est aussi porter la parole des autres, de ceux qui n'osent pas, qui n'ont pas les mots pour le dire. Cette quête, d'une universalité bien relative, limitée socialement, géographiquement, s'inscrit néanmoins dans le vent de l'Histoire attestant qu'un collectif, qui a par moments besoin d'être conforté, existe... Alors, cette relativité, il y consent notre pêcheur de tenilles... Elle lui vient du père qui a su maintenir vivant le fil ténu remontant aux aïeux, du moins ceux qui, tels les godets de la pompe du puits à manivelle, apportant tous leur colonne d'eau, ont marqué, laissé un souvenir, aux collatéraux aussi, à certains de leurs contemporains originaux, mis en relief par rapport à une certaine transparence, au flux banal de vie qui passe. 

Fontaine_avec_pompe_à_godets de_1903 under the Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International license Auteur Espirat 2018

Samedi 9 novembre, mot « sanglot »

La graine qu'il veut semer, il ne sait si ses fils la feront pousser, génétiquement amendée qu'elle sera, par leur transition... Rien de grave, rien n'empêche une génération à venir reprendre un flambeau, d'en reprendre l'esprit du moins, tant que l'espèce humaine et son rapport au passé perdurent, sous peine de disparition... 
Dans la forme, aucune des règles classiques n'est respectée, pas plus que l'unité de temps, de lieu, d'action. 
Concernant le temps, la rupture pourrait se concevoir entre un passé aussi optimiste que progressiste et un présent marquant un vrai palier tant les problèmes posés pour l'avenir sont graves, vitaux même, et les sanglots n'y sauraient rien changer.
Pour le lieu, finalement, le panorama qui va des Pyrénées aux Alpes depuis la Méditerranée en point de fuite, en forme le cadre. 
Quant à l'action, elle est avant tout celle des Hommes dans le temps historique ; 

vendredi 8 novembre 2024

« UN LANGUEDOC FLEUR D'AMANDIER » Présentation (4)


À l'égard des proches et, si on en fait partie, envers toute la communauté villageoise, toutes générations confondues, aimer, ce n'est jamais assez, ce doit être sans limite. C'est un point fort de la présentation de « UN LANGUEDOC DANS UNE FLEUR D'AMANDIER »

Mercredi 6 novembre, dans le cadre du concours littéraire Kobo, le mot imposé est « indulgent »

Me revient souvent ce titre de film génial, fort comme un aphorisme « Nous nous sommes tant aimés » parce qu'on ne le réalise qu'une fois passé à côté, bien des années après... bien sûr qu'il faut s'aimer sans limite, que le « tant » ne peut être que prétendu, théorique, le rapport aimant à l'autre se doit de rester infini ; à l'époque cela cadrait implicitement avec toute cette camaraderie qui nous faisait grandir ensemble et que la pudeur à ne pas analyser alors ce ressenti affectif a rejoint nos actes manqués, comme d'assumer n'avoir pas su reconnaître un bonheur familial à garder précieusement, n'avoir pas été assez indulgent envers les proches. Qui plus est, la vie nous a changés, raison supplémentaire pour entretenir cet ancrage se suffisant à lui-même, hors la raison, instinctif.
Ceci étant dit, n'y-a-t-il pas quelque prétention à vouloir se mettre en évidence en l'écrivant ? N'est-ce pas pour ne pas rompre avec un passé sans lequel nous ne serions pas ?

Jeudi 7 novembre, mot « épiphanie », a priori, restrictif...

Le pêcheur de tenilles, enfin l'homme qui veut dire ce qu'il a à dire, dans cette pièce qu'il se joue, sans savoir en combien d'actes puisque tout sera dire dans le même sens, toujours dans un recommencement d'épiphanie, enfin, ramené à l'échelle d'une vie humaine, au fur et à mesure que la tradition et le travail de mémoire réveillent des images, endormies, d'un album qu'on cherche à classer dans une continuité, un cheminement logique. À chacun se conscience bidimensionnelle, celle, intime, dont on fait notre affaire, celle, vis à vis des autres, lorsque, pour rien au monde, on ne lâcherait « Oui je reconnais que j'ai mal agi, que j'ai eu tort... ». Question du pire du troupeau, exprimerait-elle un orgueil, mal placé comme tous les orgueils, à museler publiquement mais à garder en son for intérieur, afin de rester qui on est. Toute expression artistique découle de l'extraversion. Mais se mettre ainsi en scène, sur scène, n'est-ce pas au nom de tous ?


Quand on va aux tenilles, en touriste, pour la mer, la côte, les terres, le paysage, manière de garder le lien avec notre cadre de vie, tout peut vous passer par la tête...