jeudi 12 janvier 2017

NIVEAU & PERFORMANCES REMARQUABLES pour les collégiens de MAYOTTE !..

RENTRÉE COLLÈGE après trois jours "volés" aux élèves pour reprendre l'expression de nos vertueux crétins du vice-rectorat... 

PAS DE LIVRES pour les élèves au collège de Sada !!!! Peut-être ont-ils envoyé les vieux manuels à Madagascar ?

LES LIVRES qui devaient être là fin août SONT-ILS ENFIN ARRIVÉS au collège de Dembéni ???

Ne laissez surtout pas le soin de donner cette info au Ribouldingue de Kwezi qui se pâme quand Constance Cynique, la vice-recteur, parle si bien du merdier dans lequel elle enfonce Mayotte !!!
Bonne année 2017 Kwezi... quant à Mayotte... 

CE MATIN, UN REPRÉSENTANT SYNDICAL EST REÇU à KWEZI :  

D'après lui, la crise n'a pas été anticipée par le vice-rectorat qui ne réagit que le 5 janvier, après les fêtes... (et les suppléments de primes qui tombent NDLR) ! 
MAIS C'EST QUAND QU'ILS TRAVAILLENT CES GENS-Là complètement coupés des enseignants et cyniquement carriéristes par rapport aux terribles carences éducatives subies par Mayotte ? (NDLR)
MAIS C'EST QUAND QU'ILS RÉFLÉCHISSENT CES GENS-Là par exemple pour trouver une solution alors que dans le Sud, l'eau est coupée un jour sur trois et qu'il faut attendre 48h avant que cette eau courante ne devienne potable ? 

Le représentant syndical parle des oukases de l'administration... quand les apparatchiks voudraient imposer un rattrapage des cours "volés" aux élèves ! 
L'époque du gouverneur à Mayotte ne semble pas révolue pour les "petits blancs" du vice-rectorat !

Ce même représentant dit que les autorités voudraient que son syndicat du secondaire se désolidarise de celui du primaire toujours en grève parce que RIVO est méchant ! Gentil État, si radin au niveau des 0,7 % que coûte Mayotte, et qui ne veut pas reconnaître une ancienneté des services si importante pour ceux qui prennent ou prendront la retraite !  

Si en métropole le niveau des élèves est en capilotade surtout depuis que des groupuscules sont encouragés à vibrionner plus librement que par le passé (opportunisme de Mittérand / idéologie aussi hypocrite que subversive vidée petit à petit depuis 1981 de ses valeurs de gauche, ce qui a finalement abouti à l'expression d'un libéralisme pur et dur NDLR), c'est catastrophique à Mayotte. 
Bien entendu, les nomenklaturistes de l’État et en particulier de l’Éducation Nationale préfèrent imputer le fiasco aux indigènes (font trop de gosses... parlent pas français... devraient contrôler leur accent... devraient contrôler les dépenses...etc.) qu'endosser une quelconque responsabilité dans les forfaitures continuelles de l’État (inégalité républicaine... argent public dilapidé par 80% de constructions hors normes, plombées de malfaçons... constructions restituées parce que bâties chez des privés... réforme des rythmes imposée d'autorité... solidarité gouvernementale les rendant muets sur les problèmes d'immigration clandestine parce que 60% sinon plus, du budget, comme dans la santé et le reste est à inscrire dans la colonne "coopération avec les Comores"... etc.)  

Kwézi-FM qui a répercuté l'info peut faire mieux en ne la déformant pas, en manifestant une élémentaire prudence indispensable puisqu'on ne peut pas tout savoir sur la gratuité des livres : 


http://eduscol.education.fr/cid48578/principe-de-gratuite.html

"... Le principe de gratuité concerne toute la durée de la scolarité, depuis l'entrée en maternelle jusqu'aux classes de lycée post-baccalauréat..."

"...Au collège, les manuels scolaires sont acquis sur crédit D’État et sont prêtés aux élèves au titre de l'aide aux familles..."
Sur 30 ans en métropole, à la Réunion, à Mayotte, j'ai souvent encadré la distribution GRATUITE des manuels scolaires en début d'année (un dédommagement étant prévu au moment de la restitution, en cas de détérioration... un manuel doit durer 5 ans en moyenne).


mercredi 11 janvier 2017

MAYOTTE AVANCE... PLUS QU’UN PETIT PAS... / Agonie du 101ème département


Sur le site informant sur la plage sable-cocotier-caca de Nyambadao,
http://www.agencepresse-oi.com/mayotte-plage-de-nyambadao-…/
il n’est pas inutile de feuilleter même si on en a ras la casquette de l’école au rabais, de l’eau aux acquêts, en s'en tenant juste à quelques fils d'actualité.
L'article daterait du mois d'août dernier, c'est l’occasion de mettre sous les projecteurs une de ces grandes initiatives attestant de l’altruisme désintéressé de nos élus départementaux, par ailleurs si souvent décriés ! 


Grâce à eux, Mayotte avance ! Ils sont là, nos institutionnels chargés de remobiliser les énergies, de donner les grandes directions vers le développement, d’insuffler les pratiques vertueuses. Nous en convenons avec eux : les petits pas font les grands changements. Élisez les donc pour des matins qui chantent... (je pense à ces handicapés sans tickets de ravitaillement et du coup protégés contre le diabète et l'hypertension !)
De fait, l’agence de presse en question informe que le Conseil départemental « a lancé des travaux pour la définition d’un PCET » (Plan Climat Energie Territorial / août 2016)
Formidable en apparence ! Tant qu’on s’engagera dans de lourds travaux de réflexion pour définir une stratégie susceptible de viser des objectifs écologiques, Mayotte avancera d’autant plus vite... sauf que c’est comme pour la troisième retenue collinaire qui doit nous sauver... dans les papiers depuis 2007 !!!
Quelles bonnes choses, quelles résolutions vertueuses un tel PCET pourrait cacher (on se méfie depuis les PET de la réforme des rythmes) ? 


* Après vingt ans de réflexion, le Conseil départemental... au bois dormant met certainement la dernière main à finaliser sur le papier l’axe Longoni-Sada devant désengorger Mamoudzou et développer le Centre... ce qui permettrait de ne plus s’encombrer l’esprit avec la maudite route des hauts des montagnes rousses (en kusi, la saison sèche), devant épargner au commandant Passot du rond-point et aux brouettes de toutes les contrebandes, le trafic incessant des conteneurs au cœur d’une ville désormais piétonnière...

* Le Conseil départemental... au bois dormant imagine sûrement des parkings à la périphérie de la capitale (il trouvera, à force, où caser la bicoque du gardien si c'est la petite difficulté à résoudre). La population active, comme le montre la simulation en 3D, disposera alors d’un service de transports en commun, de navettes régulières pour une circulation fluide, contrôlée et écologique, jusqu’au centre ville...

* Le Conseil départemental... au bois dormant dessine dans les esprits des pistes cyclables, pour la qualité de l’air, contre l’embonpoint dû aux mabawas (et au député élu grâce à eux). L’avenir est aux déplacements propres, c’est ce qui fut promis au pauvre entrepreneur des vélos électriques... Vous vous souvenez, celui qui fut loué un temps pour son initiative économique : et que je te fasse un reportage avec le parrainage des élus départementaux... Aujourd’hui le jeune en question est en faillite ou a mis la clé sous le paillasson, ce qui revient au même...

* Le Conseil départemental... au bois dormant devrait moins réfléchir tant ça chauffe (le cerveau parce que socialement, tout ne va pas si mal à en croire l’avocat qui se voit déjà député du Nord, insistant sur un ordre des choses à préserver tant qu’il permet à tous les coquins de son espèce (Rép ou Socialos), de profiter pleinement de la rente de situation que nos impôts autorisent... / ce cher Maître a jacté hier, à Kwézi !). Quittons ce bavard et ne noyons pas notre propos avec des considérations dilatoires pour revenir à cet inédit service maritime à rendre Venise jalouse, de Koungou jusqu’à Dembéni, reléguant à jamais aux oubliettes les heures perdues dans les embouteillages d’une époque où les élus pantouflaient (au sens premier).

De temps à autre, un prince ou une princesse Erika vient depuis une métropole perdue dans les brumes ou la non moins reculée île de la Réunion, cousine « de loin » seulement (elle ne se mélange pas avec les torchons), pour donner le baiser libérateur.
Liesse, tambourins, colliers de fleurs du petit peuple où se fondent les intermittents de la sphère politico-associative en mal de tickets de présence (pour faire nombre).

Et comme dans tous les contes, ils eurent beaucoup de promesses d’enfants. Sauf que ces visites de saupoudrage pour les enfants joyeux ajoutent encore aux emmerdements pérennes.
Autant laisser le bilan aux successeurs qui à leur tour s’en prévaudront pour laisser pire encore... Raison de plus pour s’imaginer en sauveurs de Mayotte élaborant un nouveau Plan Climat Energie Territorial, bien huilé aux entournures (pas un vulgaire diaporama powerp...), que dis-je, vaseliné, encore plus magique que le précédent...


Mayotte avance... plus qu’un petit pas et c’est le précipice, à force de lendemains qui déchantent !