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dimanche 31 décembre 2023

MWAHA MWEMA 2024

 À Mayotte, dans la langue régionale majoritaire (qui sait peut me corriger, merci d'avance), par contre je ne saurais dire en shimaoré que dans les œufs vendus par Sodicash (31 décembre 2023), carrefour Chiconi, les restes de l'ancienne palette mis dessus ne sont consommables que jusqu'au 5 janvier... pour des œufs à 40 cts pièce quand même, c'est lamentable de la part du commerçant... surtout que ça partait mal, le premier étant pourri avec l'odeur en prime ! Comment s'empêcher ensuite de penser qu'ils ne sont que des voleurs ! 

Mwaha mwema, bonne année 2024 quand même ! 



mercredi 31 mars 2021

VOLEURS NATURICIDES, destructeurs et pollueurs / Ariège.

Ariège : plus de 300 chênes centenaires abattus sans autorisation dans les Pyrénées par des bûcherons espagnols

Plus de 300 arbres centenaires déracinés et coupés sur une dizaine de parcelles boisées de Perles-et-Castelet, une commune des Pyrénées ariégeoises. Les propriétaires, dévastés par l'action de bûcherons espagnols, montent une association pour porter l'affaire devant la justice.

Exit la forêt de chênes centenaires sur la commune de Perles-et-Castelet en Ariège. Elle n'est plus que souvenir pour les propriétaires des parcelles boisées qui ont été "exploitées" sans autorisation par des bûcherons espagnols.
Exit la forêt de chênes centenaires sur la commune de Perles-et-Castelet en Ariège. Elle n'est plus que souvenir pour les propriétaires des parcelles boisées qui ont été "exploitées" sans autorisation par des bûcherons espagnols. © Pascal Dussol / FTV

Des arbres abattus par centaines et des habitants abattus également devant l’ampleur du désastre. Les faits remontent à fin février 2021. Des bruits répétitifs de tronçonneuse attirent l’attention de Hélène Rameil, la propriétaire d’une parcelle sur laquelle se trouve une forêt de chênes centenaires. Elle et son mari sortent pour localiser l’origine du bruit et tombent sur des bûcherons espagnols en train de couper tous les arbres sur leur propriété. Le maire du village intervient et les hommes finissent par quitter les lieux. Au petit matin, le bois a disparu.

Hélène Rameil confie que ces chênes centenaires avaient été légués par les grands-parents de son époux. Au delà du préjudice financier, qui leur importe finalement peu, c’est surtout un préjudice moral pour leur famille.

On dirait qu’une tempête est passée, c’est un véritable « massacre à la tronçonneuse" ! Il y avait des chevreuils, des sangliers, des murs en pierre sèche construits par les ancêtres, il n’y a plus rien ! Cette nature ne nous appartient pas ! Elle doit être transmise à nos enfants.

Hélène Rameil, propriétaire d'une des parcelles de chênes centenaires

Un désastre écologique

Et au delà de cela, il s’agit aussi et surtout d’un gros préjudice environnemental. En effet, la zone a subi une grosse pollution au gasoil, des ordures ont été entassées, des murs en pierre sèche qui délimitaient les parcelles ont également été détruits, « les parcelles sont saccagées » comme le confie cette propriétaire emplie d’émotion.

Danièle Segato, une autre propriétaire de bois coupé et volé, confirme le « désastre écologique ». 

De la forêt entretenue par les propriétaires, il ne reste rien. Sauf l'impact écologique durable.
De la forêt entretenue par les propriétaires, il ne reste rien. Sauf l'impact écologique durable. © Pascal Dussol / FTV

Elle fait ainsi l’inventaire : « Certains arbres faisaient plus d’un mètre de diamètre. Le ruisseau a été dévié, il y avait des flaques de gasoil partout, des ordures laissées sur place. Ils ont tout détruit de manière inqualifiable. Et le pire, c’est qu’ils continuent à agir impunément dans l’Ariège et dans l’Aude »

En cause : une entreprise de bûcheronnage espagnole

Les auteurs des faits sont pourtant identifiés. Des bûcherons espagnols qui disent « ne pas parler français et obéir aux ordres de leur patron : tout couper ! ». Ce sont pas moins de 300 arbres qui ont été coupés sur une dizaine de parcelles en tout, même si toutes les parcelles sont impactées de manière inégale.

Danièle Segaro se confie, les larmes aux yeux et la gorge serrée : «cela fait 32 ans que nous entretenons cette forêt, que nous débrouissaillons, que nous faisons tout notre possible pour préserver la nature et aujourd’hui, nous sommes anéantis par ces actes »

La dizaine de propriétaires spoliés a décidé de monter une association « pour avoir plus de poids devant la justice et faire punir ces gens ». En attendant, le « saccage » continue sur d’autres communes, conclut-elle.