Aude, Languedoc, Tchécoslovaquie, Ariège, Pyrénées, Océan Indien, Lyon, Brésil, ports familiers mais unique maison des humains.
Apprendre du passé, refuser la gouvernance cupide suicidaire. Se ressourcer dans l'enfance pour résister, ne pas subir.
Passer ? Dire qu'on passe ? Sillage ?
Aïeux, culture, accueil, ouverture aux autres, tolérance, respect, héritage à léguer (amour, écoute, cœur, mémoire, histoire, arts...) des mots forts, autant de petites pierres bout à bout qui font humanité.
À Mayotte, dans la langue régionale majoritaire (qui sait peut me corriger, merci d'avance), par contre je ne saurais dire en shimaoré que dans les œufs vendus par Sodicash (31 décembre 2023), carrefour Chiconi, les restes de l'ancienne palette mis dessus ne sont consommables que jusqu'au 5 janvier... pour des œufs à 40 cts pièce quand même, c'est lamentable de la part du commerçant... surtout que ça partait mal, le premier étant pourri avec l'odeur en prime ! Comment s'empêcher ensuite de penser qu'ils ne sont que des voleurs !
Ariège : plus de 300 chênes centenaires abattus sans autorisation dans les Pyrénées par des bûcherons espagnols
Plus de 300 arbres centenaires déracinés et coupés sur une
dizaine de parcelles boisées de Perles-et-Castelet, une commune des
Pyrénées ariégeoises. Les propriétaires, dévastés par l'action de
bûcherons espagnols, montent une association pour porter l'affaire
devant la justice.
Des arbres abattus par centaines et des habitants abattus
également devant l’ampleur du désastre. Les faits remontent à fin
février 2021. Des bruits répétitifs de tronçonneuse attirent l’attention
de Hélène Rameil, la propriétaire d’une parcelle sur laquelle se trouve
une forêt de chênes centenaires. Elle et son mari sortent pour
localiser l’origine du bruit et tombent sur des bûcherons espagnols en
train de couper tous les arbres sur leur propriété. Le maire du village
intervient et les hommes finissent par quitter les lieux. Au petit
matin, le bois a disparu.
Hélène Rameil confie que ces chênes
centenaires avaient été légués par les grands-parents de son époux. Au
delà du préjudice financier, qui leur importe finalement peu, c’est
surtout un préjudice moral pour leur famille.
On
dirait qu’une tempête est passée, c’est un véritable « massacre à la
tronçonneuse" ! Il y avait des chevreuils, des sangliers, des murs en
pierre sèche construits par les ancêtres, il n’y a plus rien ! Cette
nature ne nous appartient pas ! Elle doit être transmise à nos enfants.
Hélène Rameil, propriétaire d'une des parcelles de chênes centenaires
Un désastre écologique
Et
au delà de cela, il s’agit aussi et surtout d’un gros préjudice
environnemental. En effet, la zone a subi une grosse pollution au
gasoil, des ordures ont été entassées, des murs en pierre sèche qui
délimitaient les parcelles ont également été détruits, « les parcelles sont saccagées » comme le confie cette propriétaire emplie d’émotion.
Danièle Segato, une autre propriétaire de bois coupé et volé, confirme le « désastre écologique ».
Elle fait ainsi l’inventaire : « Certains arbres faisaient plus
d’un mètre de diamètre. Le ruisseau a été dévié, il y avait des flaques
de gasoil partout, des ordures laissées sur place. Ils ont tout détruit
de manière inqualifiable. Et le pire, c’est qu’ils continuent à agir
impunément dans l’Ariège et dans l’Aude »
En cause : une entreprise de bûcheronnage espagnole
Les auteurs des faits sont pourtant identifiés. Des bûcherons espagnols qui disent « ne pas parler français et obéir aux ordres de leur patron : tout couper ! ». Ce
sont pas moins de 300 arbres qui ont été coupés sur une dizaine de
parcelles en tout, même si toutes les parcelles sont impactées de
manière inégale.
Danièle Segaro se confie, les larmes aux yeux et la gorge serrée : «cela
fait 32 ans que nous entretenons cette forêt, que nous
débrouissaillons, que nous faisons tout notre possible pour préserver la
nature et aujourd’hui, nous sommes anéantis par ces actes »
La dizaine de propriétaires spoliés a décidé de monter une association « pour avoir plus de poids devant la justice et faire punir ces gens ». En attendant, le « saccage » continue sur d’autres communes, conclut-elle.