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vendredi 1 mars 2019

ESPAGNE / Février 1939 / Josep Bartoli témoigne (fin).

Pour illustrer la Retirada, la retraite des Républicains espagnols devant les forces réactionnaires et fascistes de Franco, Josep Bartoli (Barcelona 1910 - New-York 1995), témoigne par ses dessins, ses convictions politiques, sa vie. 

(Voir l'article et le diaporama du 13 février 2019).
https://dedieujeanfrancois.blogspot.com/2019/02/espagne-fevrier-1939.html 

1937. Engagé à gauche pour la République légalement au pouvoir depuis 1931, Bartoli se bat sur le front d'Aragon contre les nationalistes. 

Janvier 1939, sa compagne Maria Valdès est enceinte. Précédant l'armée républicaine en déroute qui retient comme elle le peut l'avancée de Franco, elle prend un train qui n'arrivera jamais en France. Josep ne retrouvera jamais Maria et perdra aussi son enfant. 

Le 14 février 1939, avec près d'un demi-million d'exilés, Josep Bartoli passe la frontière enneigée et sera parqué à Argelès-sur-Mer, où, sous-alimenté, exposé à la dysenterie, la gale, les poux, il contractera le typhus... 

La suite dans le diaporama qui suit (1). 




(1) Merci France Culture : pour ce diaporama, j'ai copié sans vergogne... Pourtant, plus qu'un petit retour d'impôts sur mon actionnariat dans la radio publique, c'est seulement l'expression de ma gratitude pour les porteurs de mémoire... 
En accompagnement, j'aurais aimé, pour honorer la Catalogne et toujours apporter au creuset d'humanité, le Tango en Ré d'Isaac Albeniz, le musicien bohème de Camprodon, Barcelone et Paris. Ou Asturias pourtant plus "andaloumauresque" que celtibère... Ayant déjà utilisé le Boléro de Ravel, la musique "Rumba Francesa d'El Perez, album "Por Rumbas" ne me semble pas attenter au respect que nous devons aux victimes de cette triste page d'Histoire ... 
 

mercredi 13 février 2019

ESPAGNE février 1939

"Chaque homme est une humanité, une histoire universelle." Jules Michelet. 

Des hommes forgés par l'Histoire, battus, détrempés, distordus par le destin mais qui comptent dans leurs rangs, des qui parlent, peignent, sculptent, écrivent, chantent, jouent, composent, bâtissent, se lèvent, se battent au nom de tous, dans le sens voulu par Michelet, apportant au pot commun l'émotion en partage, narguant à jamais la fatalité et la mort.    

Alors laissons l'exposé d'Histoire qui nous veut neutre, objectif, froid pour tout dire. Plutôt des êtres de chair et de sang. Ici, pour illustrer la Retirada, la retraite des Républicains espagnols devant les forces réactionnaires et fascistes de Franco, Josep Bartoli (Barcelona 1910 - New-York 1995), témoignant par sa vie, ses dessins. 

Merci France Culture : pour ce diaporama, j'ai copié sans vergogne... Pourtant, plus qu'un petit retour d'impôts sur mon actionnariat dans la radio publique, c'est seulement l'expression de ma gratitude pour les porteurs de mémoire... 
En accompagnement, j'aurais aimé, pour honorer la Catalogne et toujours apporter au creuset d'humanité, le Tango en Ré d'Isaac Albeniz, le musicien bohème de Camprodon, Barcelone et Paris. Ou Asturias pourtant plus "andaloumauresque" que celtibère... Heureusement que le boléro de Ravel était disponible...  


Attention néanmoins aux schémas aussi spécieux que malveillants, en écrivant "militant du parti communiste" alors que Bartoli est au POUM (Partido Obrero de Unificacion Marxista), une gauche marxiste opposée à un stalinisme, masqué en communisme, qui finalement préfèrera noyauter puis torpiller la gauche républicaine plutôt que de vaincre Franco !

Dernier point : reprendre les mots bruts d'Albert Sarraut "camp de concentration" renvoie aussitôt à la Shoah et à l'élimination des opposants alors que les camps pour parquer les réfugiés les regroupaient certes, dans des conditions lamentables et une désorganisation n'honorant pas la France, mais ne pouvant en rien être rapprochées de la politique barbare d'extermination des nazis.

Merci Bettina d'avoir partagé :

https://www.franceculture.fr/histoire/josep-bartoli-et-lexode-espagnol-son-crayon-est-une-arme