Sérignan-la-Plage_l'attente_de_la_pêche_-_Archives_départementales_de_l’Hérault_-_FRAD034-2FICP-06164-00001 Wikimedia commons |
Un nom lié à celui de Valras-Plage puisque Valras, si elle reste la plage de Sérignan, forme une commune à part depuis 1931.
Ce genre de divorce se fait toujours contre, rarement avec, à l’instigation de groupes allogènes qui naturellement n’ont que faire des autochtones. Les derniers arrivés se sentent brimés, les locaux, eux, se voient amputés d’une part de leur Histoire, d’un vécu. Comme l’impression qu’une fois encore, l’argent pourrit tout car entre petites communes c’est plutôt une mise en commun qui se fait. Au bord de la mer, c’est souvent la manne touristique qui est à l’origine de la discorde. N’est-ce pas suivant ce principe qu’une station de ski ou balnéaire se crée ?
Notre commune de Fleury-d’Aude est concernée avec des vélléités comparables, à Saint-Pierre-la-Mer. Les tenants d’une séparation de corps se disaient les vaches à lait voilà encore quelques années... un argument non recevable et pouvant leur être renvoyé, vu que les territoires littoraux, censés être riches sont ceux où l’on paye le plus d’impôts... comprenne qui pourra...
À moins qu’il n’y ait braise sous la cendre, pour le moment, le litige semble d’autant plus en sommeil que l’élection municipale a changé la donne. Pour ne pas sortir du sujet, à savoir l’exploration d’un Sud singulier, géographiquement culturel, disons d’abord, pour faire court, que ce qui s’est passé lors du scrutin de l’ère covidienne rappelle la fable « Le chat, la belette et le petit lapin »... sauf que, signe des temps, ce n’est pas un Raminagrobis de la politique qui a pris les rênes, de ceux qui, politicards professionnels, vieux briscards au niveau national, ont fait du « après moi le déluge », ce que les jeunes, vieux dans la tête, à leur suite, sont loin d’arranger... Reconnaissons que ce ne pourrait se comparer avec le niveau local... Donc, pour finir, le nouveau maire, plutôt accepté que contesté, est de Saint-Pierre... peut-être un préalable pour demain, afin de prévenir un divorce qui, par définition, relève avant tout d’un échec et qui de ce fait, ne peut être que mal vécu.