mardi 28 octobre 2025

L'EXPRESS 97 sur MAYOTTE (1)

Envoi de mon père depuis la métropole, un article de Michèle Georges dans L'Express en date du 21 août 1997, (de ma part seulement un condensé subjectif commenté entre parenthèses). 

« Mayotte : « Nous voulons être comme la Lozère »

« Ils ont choisi la France dès 1976 » (Ils veulent être département, ce qu'ils demandent au moins depuis 1958) ; la révolte des séparatistes d'Anjouan jusqu'à brandir le drapeau tricolore, conforte les « 130.000 » Mahorais dans cette demande 

(difficile de se baser sur les chiffres de l'INSEE aux ordres, le nombre des Français de l'île serait aujourd'hui plus que doublé sauf que... les autorités étatiques se refusant à donner des chiffres sur l'immigration, il est de plus en plus admis que le nombre d'immigrés est supérieur sur l'île à celui des nationaux... à l'époque, un calcul judicieux s'était basé sur la consommation d'un produit importé, le riz... résultat : champions du monde les Mahorais avec le double par habitant que les Malgaches, lauréats coutumiers... une conclusion dénigrée, vilipendée même par les voies officielles. Néanmoins, le temps historique s'avérant bien plus lent que le temps humain, pas plus tard qu'hier, le ministre de l'Intérieur a lâché une info parlante : en métropole les clandestins seraient 700.000... ce qui pourrait amener à penser que la consommation de riz donne une estimation acceptable de la situation).  

Anjouan-invasion-2008 Domaine Public Author CIA & Brianski. En 1997, Anjouan et Mohéli, demandant en vain le rattachement à la France, affirment leur séparatisme. Les coups ultérieurs de force à Anjouan du colonel Bacar, d'État à la Grande-Comore du colonel Azali (désormais président jusqu'en 2029), ajoutent au record des convulsions séditieuses, au chaos politique d'une prétendue Union des Comores...  

À propos de la révolte d'Anjouan, la journaliste note « une franche jubilation, pimentée d'un zeste d'esprit de revanche » dans le ressenti à Mayotte (l'inquiétude prévalant sur une situation qui les laisse vigilants, la jubilation me paraît exagérée sinon accessoire). 

Cuisine collective de la cantine “ offerte ” par J. Chirac à la commune de Sada « ... ne pas mettre la charrue avant les bœufs... »


(En promettant une consultation toujours remise à plus tard, la France continue de faire durer le statut de Collectivité Territoriale, statut qu'elle confortera pour dix ans de plus... Jacques Chirac, président de la République n'a-t-il pas, en octobre 1986, déclaré aux Mahorais « Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs » ? Convenons certes mais que dire des bœufs qu'on ne veut, des lustres durant, manifestement pas préparer à tirer ladite charrue ? c'est qu'on craint la grande puissance comorienne, le machin onusien, l'Union Africaine, nos cocos, tous pour « le territoire comorien de Mayotte » ! Holà ! et que fait-on de l'Histoire ? Allons -y dans ce cas pour revendiquer le “ territoire français des îles Anglo-Normandes ”, le “ territoire espagnol de Gibraltar ” et ces îles grecques des Sporades thraces, orientales, du Dodécanèse qui étranglent l'espace maritime turc ? ). 

L'article poursuit opportunément avec les paroles du sénateur Marcel Henry (1926-2021), de toujours ardent défenseur de Mayotte française « Nous voulons être comme la Lozère, c'est à dire irréversiblement français... » après « ... tellement d'efforts pour éviter d'être largués par la France ». Pour le sénateur Paris freinerait en raison du coût or l'essentiel serait plutôt d'appartenir à une entité rationnelle plutôt qu'additionner « ... comme les Comores [...] 2 assassinats de chefs d'État, 17 coups d'État et une misère générale... » (du qu'en-dira-t-on international et, entre autres relents de corruption, le fait par exemple que le président Abdallah faisait mettre sous séquestre par ses mapinduzi, le riz de l'aide internationale dans l'attente d'une hausse des prix, sinon, serait-ce à prendre avec des pincettes, le taux de BMW à Anjouan alors que, clandestins, les miséreux partent toujours plus nombreux pour Mayotte). (à suivre) 

  

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