samedi 12 août 2023

Les étangs palavasiens, Vic, Mireval.

 D’une lagune unique à une guirlande d’étangs (plus de dix en comptant les secondaires suite aux sédiments du Lez, de la Mosson et aux aménagements anthropiques (canal du Rhône à Sète, routes, digues). Gérés par le Conservatoire du Littoral, bien que voisins de l’importante aire urbaine de Montpellier, étangs et zones humides présentent une richesse biologique remarquable, tant concernant la faune que la flore. 

Les_Aresquiers_,_Frontignan,_Hérault  2013 Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported Auteur Christian Ferrer
  

Si les salines ont été abandonnées, la protection permet aussi à d’autres activités de perdurer : la pêche, la chasse, la coupe des sénils (roselières pour le chaume) et la viticulture aux abords.

Depuis l’étang d’Ingril et Frontignan, sont concernées les localités de Vic-la-Gardiole, de Mireval, de Villeneuve-les Maguelone, de Lattes, Pérols, Carnon et Palavas.

VIC-LA-GARDIOLE

Où le cross scolaire nous amena, en 1967, dans le joli bois des Aresquiers, un des sites d’un patrimoine naturel remarquable. La commune ne possède pas de plages (Frontignan, Villeneuve-les Maguelone) ; de même, le muscat est sous les appellations voisines de Frontignan au sud, de Mireval au nord.

Au sein du village médiéval, l’église romane Sainte-Léocadie (XIIe s.) a été fortifiée à l’origine pour servir de refuge aux habitants. De dehors, elle présente de puissants contreforts, des mâchicoulis et remparts qui en font une forteresse aux murs épais de deux mètres. Quand on sait qu’à côté, un autre édifice d’importance a été ravagé, on présume que le village de «Vic-la-Gardiole » et non plus de « Vic-les-Étangs » jadis peu appréciés pour la santé, a eu à résister (une citerne était aménagée dans l’église). 

VignobleMireval 2011 Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported Auteur Sacamol

MIREVAL pour son muscat.

Village avec des vestiges médiévaux dont des murs monumentaux (l’église datant de 1901 a été construite entre trois des quatre tours d’angle. Restent deux portes fortifiées dites « de Montpellier » et « d’amont ».

Au XIXe siècle, la route de Sète, le chemin de fer, l’essor de la vigne multiplient la population qui va s’installer au-delà des remparts et fossés devenus boulevards circulaires. 

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