Mon djinn à moi me parle d’une magie qu’il ne faut surtout pas perdre. Oh Lato, mon copain perdu, toi qui m’a donné les clés d’une île mystérieusement magnifique, où es-tu ?
Tu écris quelque part, pour ne pas être seul. J’écris dans ce que je voudrais être mon tobé littéraire. Je t’écris aujourd’hui car tout est parti de là :
« Un homme qui écrit n’est jamais seul. » JOURNAL / Paul Valéry
Rien de plus vrai !
"Mariàmoi", tu la connais ! me dit
« Tu es avec ton djinn !.. comme quoi, écriture ou pas , c’est bon d’être accompagné aussi...
- Oh que c’est beau ! que je réponds... surtout que mon djinn est bon, tu sais !
- Mais c’est qu’il y des djinns gentils ! enchérit-elle aussitôt.
- C’est un complice formidable... il entre même dans mes pensées mais n’exige rien de moi. il ne me demande pas de "m’hallucinoger" pour le faire exister. Tu me rappelles ma "jeunesse" ici quand je courais les rumbus !.. Wouah ! la musique de Ragnao Djoby... attends je n’y tiens plus, il faut que je relise... dans la bibliothèque, cette boîte qui cache un tapuscrit, faudra bien le sortir un jour. Sans parler de ton manuscrit, tout de calligraphie, comme si ton écriture ronde concluait une réflexion en amont, toute en pointes, en tempêtes sous un crâne.
Je pense à toi en ouvrant ma boîte, précautionneusement : il peut s’en échapper tant de souvenirs, de sensations, de sentiments. De toute façon, je n’en sortirai pas indemne. Tout y est, la couverture, la quatrième, une carte maison, la table... LE RUMBU c’est page 317.
Tu écris quelque part, pour ne pas être seul. J’écris dans ce que je voudrais être mon tobé littéraire. Je t’écris aujourd’hui car tout est parti de là :
« Un homme qui écrit n’est jamais seul. » JOURNAL / Paul Valéry
Rien de plus vrai !
"Mariàmoi", tu la connais ! me dit
« Tu es avec ton djinn !.. comme quoi, écriture ou pas , c’est bon d’être accompagné aussi...
- Oh que c’est beau ! que je réponds... surtout que mon djinn est bon, tu sais !
- Mais c’est qu’il y des djinns gentils ! enchérit-elle aussitôt.
- C’est un complice formidable... il entre même dans mes pensées mais n’exige rien de moi. il ne me demande pas de "m’hallucinoger" pour le faire exister. Tu me rappelles ma "jeunesse" ici quand je courais les rumbus !.. Wouah ! la musique de Ragnao Djoby... attends je n’y tiens plus, il faut que je relise... dans la bibliothèque, cette boîte qui cache un tapuscrit, faudra bien le sortir un jour. Sans parler de ton manuscrit, tout de calligraphie, comme si ton écriture ronde concluait une réflexion en amont, toute en pointes, en tempêtes sous un crâne.
Je pense à toi en ouvrant ma boîte, précautionneusement : il peut s’en échapper tant de souvenirs, de sensations, de sentiments. De toute façon, je n’en sortirai pas indemne. Tout y est, la couverture, la quatrième, une carte maison, la table... LE RUMBU c’est page 317.
Tant pis, je risque un voyage intérieur qui va me secouer le cœur, me transporter exactement en août 1997. L’ambiance ?.. si mes amis silencieux, de l’autre côté du miroir, me submergent, promis, je la partagerai, m’en coûterait-il. Une cérémonie, la réception des esprits, pour les calmer, pour qu’ils protègent la communauté villageoise. Sous le ciel clair de la saison sèche, la clarté feutrée de la lune et des étoiles ajoute au mystère. Oh ! page 319, je n’ai oublié que "Saïndou", son prénom...
«... Boucle d’oreille et casquette de loup de mer, Saïndou, avec ses airs de Corto Maltese, pianote avec conviction sur un petit clavier électronique, un jouet d’enfant, dérisoire concession à la modernité. Nos yeux se croisent (et je vous prie de croire que c’est d’une intensité amicale qui vous reste à vie !). je sais qu’il rêve d’un accordéon qu’il trouvera, peut-être, un jour, à côté, à mille quatre cents kilomètres de la nuit d’Handréma... »
Mon cher Lato, mon cher Saïndou, vous n’êtes pas sans savoir qu’avec mon djinn c’est plutôt le trop-plein ! Ça picole, ça rit derrière moi, ça s’étreint, ça parle de la vie, de l’amour... sous la clarté feutrée et bienveillante de la lune, de fandzava sur sa fille... Mayotte... »
La boîte est refermée.
Avec une muse qui l'inspire, un homme n'est jamais seul... Merci "Mariàmoi".
« Un homme qui écrit n’est jamais seul. » JOURNAL / Paul Valéry.
Photo : Le mont Choungui depuis M'tsanga Mtsanyouni (Tahiti Plage) Christine Dedieu... poutou frangine .
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