Mayotte en Danger / LES MÉDIOCRES DE LA REFORME LAMENTABLE...
commentaire suscité par l'article du 20 février 2014 sur le Journal de
Mayotte "Vice-rectorat : des moyens pour la réforme Peillon".
« A Mayotte où les élèves n’avaient cours que cinq demi-journées,
cette réforme revient à «rétablir des heures que nous devons aux
élèves. Je me demande d’ailleurs pourquoi la normalisation des rythmes
sur la journée ne s’est pas faite il y a dix ans ?» s’interroge François
Coux, «les rotations n’existeraient plus aujourd’hui par la contrainte
des constructions !»
Petit soldat de l’appareil d’État... bien
heureux qu’il n’y ait plus de milice en tant que bras armé des
imposteurs (1)... monsieur le vice-recteur y va de son arrogance de
jacobin vantard, aussi hâbleur (mbabufu) que menteur (munafiki (2)),
carriériste avant tout, ce critère étant le plus marquant de la réussite
professionnelle des grands serviteurs de l’Etat. On préfèrerait que
tous servent plutôt le pays que les gouvernants mais dans une république
qui confisque la démocratie, prime l’obséquiosité des flatteries
courtisanes menant à une obéissance aussi stricte, aveugle et inadaptée
comme si tous nos organes étatiques devaient fonctionner comme l’armée.
Que nous sert-il comme venin, suite à la visite de la ministre, parce
que chez ces gens-là, c’est le devoir de réserve par égard à la
hiérarchie et la provocation à l’encontre du peuple ?
1)
MENTEUR ! 5 demi-journées de 4,8 heures en moyenne donnent exactement
24 h soit le total obligatoire de la semaine! Si les enfants reviennent
après 12h, un minimum d’honnêteté oblige à dire qu’ils ont commencé à 7
heures (lever avant 6 heures) !
2) « rétablir des heures
que nous devons » ! CULOTTÉ l’homme qui ferait mieux de dire que toute
réforme devrait commencer par un nombre d’enseignants qualifiés, de
locaux adaptés plutôt que de faire porter une inertie étatique
exponentielle sur des collectivités pourtant exsangues !
3)
« Je me demande d’ailleurs pourquoi la normalisation des rythmes sur
la journée ne s’est pas faite il y a dix ans... ? » FANFARON, le bougre !
D’abord, on ne peut que regretter que des règlements post-coloniaux,
pour rester aimable, limitent une continuité du fonctionnaire (3) à
quatre années, l’acquis se perdant avec le partant. Qu’est-ce que les
prédécesseurs de monsieur Coux ont laissé sinon les considérations
perspicaces de monsieur François-Marie PERRIN sur le vagin des
mahoraises et le racisme rampant de son dénigrement de l’accent mahorais
? Deusio, si ce monsieur ne relevait pas du jacobinisme dans ce qu’il a
de réducteur, il pourrait concevoir qu’il vaut mieux travailler le
matin dans un pays chaud (4)! NON, tout doit se faire comme à Paris ! La
moindre adaptation régionale s’apparenterait chez ces paranos, à du
sécessionisme ! Et puis, il faut avant tout servir le ministre, qui,
entre nous, a annoncé sa candidature aux européennes (le rat quitte la
navire après avoir semé la tempête). Pour être synthétique, comment ne
voulez-vous pas qu’on compare avec un étatisme à la soviétique... même
s’il nous concède... provisoirement une parcelle de liberté d’expression
?
Et CAMELOT, en plus, le chafouin qui voudrait, par des
propos vagues (4) où la première intention, ne nous y trompons pas,
reste le mépris, nous persuader des attentions à notre égard des
lointains pouvoirs centripètes !
Monsieur le vice-recteur,
après ces trois lignes ignobles de votre part, vous qui avez eu honte de
montrer et de faire sentir la réalité à la délégation ministérielle,
sachez que ces « excréments de la république », les m3 des wc bouchés,
dénoncés par au moins un syndicat nous prouvent que vous ne valez que
pour travailler dans un rectumrat, dont vous vous souviendrez lorsque
vous serez promu, après avoir fait vos preuves aux colonies !
Un travail acharné, contrairement à celui fourni par les instits, il va
sans dire, comme on peut le constater sur ces photos de l'inspection à
Sada, prises hier, vendredi 21 février à 14h 50 !
(1) petit rappel historique hors sujet, je le concède.
(2) J’essaie d’écrire en phonétique...
(3) Triés, choisis pour leur engagement, auxquels on fait bénéficier
d’un billet d’avion auprès de la compagnie la plus chère avant que
l’année scolaire ne soit finie ! Pire, je connais le cas d’un
exhibitionniste mis à la porte en cours d’année mais qui a bénéficié
d’un second contrat quelques années après ! Mais un syndicaliste, on
l’envoie en Guyane... presque comme un bagnard !
(4) Dans le Sud de la France, cela correspond à la « journée de longue ».
(5) La « contrainte des constructions » selon ne veut rien dire et relève seulement de la langue de bois !
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