Mayotte en Danger / Réforme des rythmes scolaires /
MAZIKINI (1), PAUVRES MAIRES SOCIALOS !
Il suffit d’une
carotte de 237 000 euros pour vous piéger ! Pour vous donner une idée,
pour un village en métropole de 3500 habitants, le centre périscolaire
dans les normes (draconiennes) a coûté la bagatelle d’environ 3 millions
d’euros. Or, en mai 2013, le bulletin communal annonçait :
-
le gel des dotations de l’État aux collectivités locales : une
DGF ne compensant plus l’augmentation des charges courantes liées à
l’inflation.
- Deux baisses prévues en 2014 et en 2015, amputant un peu plus les budgets des collectivités !
- Et il ne faut pas perdre de vue les dépenses de
fonctionnement revues à la hausse (électricité, gasoil) ainsi que le GVT
(Glissement-Vieillesse-Technicité) sans que la commune n’embauche !
Et vous deux, seuls sur les 17 communes, dans une île aussi privilégiée
que Mayotte, comment allez-vous faire, mazikini, avec 1,660 millions
d’euros pour tout financer sur l’année, le fonctionnement, la paie des
agents ? Que reste-t-il pour les investissements ? Plutôt que de suivre
comme des baribari (mouton) vos amis au pouvoir pour qui vous comptez
autant que Mayotte, ne vous laissez pas leurrer par ce miroir aux
bulbuls (2), focalisez sur les priorités, gérez en bon père de famille
même si, en cela, vous n'êtes pas pires en que tous nos politicards
parasites dont votre hiérarchie, passée socio-démocrate et sous peu
socio-libérale... Et vous, les umpistes, ne surfez pas sur la vague,
restez discrets, vous qui promettiez l’égalité des droits pour les
Mahorais en... 2027 ! Dans les faits et l’histoire, avec l’UMPS, ce
seront toujours les petits maires qui porteront le chapeau et
l’éleccicon de base (ça on peut le dire (3)) qui paiera, c’est comme
avec la FDJ : toujours perdant-perdant !
(1) littéralement « pauvres » et peut-être aussi « pauvres de vous » ?
(2) il n’y a pas d’alouettes à Mayotte...
(3) contraction pour électeur-citoyen-contribuable
Aude, Languedoc, Tchécoslovaquie, Ariège, Pyrénées, Océan Indien, Lyon, Brésil, ports familiers mais unique maison des humains. Apprendre du passé, refuser la gouvernance cupide suicidaire. Se ressourcer dans l'enfance pour résister, ne pas subir. Passer ? Dire qu'on passe ? Sillage ? Aïeux, culture, accueil, ouverture aux autres, tolérance, respect, héritage à léguer (amour, écoute, cœur, mémoire, histoire, arts...) des mots forts, autant de petites pierres bout à bout qui font humanité.
vendredi 21 février 2014
mardi 18 février 2014
Mayotte en danger / DES POURRIS FAISONS TABLE RASE !
Assez,
assez de ces politiques installés dans la manipulation des chiffres, le
charlatanisme fourbe, la malhonnêteté intellectuelle lorsqu’ils
accusent les autres tout en taisant leur responsabilité propre et celle
du pouvoir dont ils se servent et non l’inverse. Le sang-froid en
hypocrisie, l’expertise en langue de bois, l’habileté mensongère
constituent le requis impérieux pour évoluer en politique ! Triste
constat ! On voudrait donner des noms mais il faudrait les citer tous
tant ils sont mouillés, à commencer par le chef de file. Jusqu’à la moelle vous dis-je, même les réservistes plutôt dans l’ombre.
C’est
ainsi que madame George Pau-Langevin, ministre déléguée chargée de la
réussite éducative (1) nous laisse apprécier ses aptitudes fallacieuses
lors de sa visite d’État à Mayotte, elle qui ose dire que nos enfants
« ont quasiment 40 % de temps scolaire en moins... » !
Et
elle insiste : « Il faut que les enfants aient le nombre d’heures de
classe auxquelles ils ont droit et pour l’instant ce n’est pas le
cas.../... les enfants ils font simplement une demi-journée de classe...
»
Et
oui, à la croire, les maîtres se la couleraient douce et les parents
accepteraient... D’où l’irresponsabilité de l’inspecteur d’EPS qui avait
son gosse dans la même école que le mien, juste à côté de l’inspection
de secteur (2).
Et pour le reste, si elle évoque :
« ...
une jeunesse qui croît en nombre énormément... », rien sur le surnombre
provoqué par l’immigration clandestine (3). Peut-être avait-elle
seulement à l’esprit les éminentes considérations d’un ex-vice-recteur
pour l’utérus des Mahoraises.
Et l’État qu’elle représente est encore moins coupable que responsable !
Pour
résumer, si on ne construit pas les classes promises c’est que le SMIAM
mahorais ne fait pas son boulot (eux se plaignent du décalage entre
sommes promises et sommes réellement versées) (4). Et si la commission
d’hygiène et de sécurité a prononcé 80 % d’avis défavorables, ce doit
encore être la faute des seuls Mahorais.
Dans
ces conditions, la réforme des rythmes scolaires menée à la hussarde,
forçant la main, leurrant les communes avec quelques subventions
éphémères, dans la plus grande illégalité et comme pour les mouiller
dans la Bérézina lamentable du système éducatif national, ne peut
s’assimiler qu’à une fuite en avant, qu’à un délit de cavalerie
(escroquerie bancaire).
Et
nous, des instits dénigrés aux parents méprisés, en passant par des
maires trop moutonniers, comment pouvons-nous accepter sans broncher
qu’une ministre bien de sa personne, vienne nous tromper et nous salir
ainsi en nous fourguant un constat tronqué et un avenir de bonimenteur ? Dîtes-moi
si je dois m’abstenir pour la première fois de ma vie, puisque la prise
en compte du vote blanc relève d’une supercherie, ou dites-moi que vous
connaissez un chevalier blanc qui respectera ses promesses de campagne
car il est vraiment temps : DES POURRIS FAISONS TABLE RASE !
(1) Appellation
ô combien optimiste pour dissimuler la manière, au contraire, qu’a le
système de plomber l’école de la République... C’est flagrant depuis 40
ans, avec le déclin, la décadence et maintenant la ruine de l’Éducation
publique, depuis que l’État a malheureusement choisi de favoriser la
finance et l’économie qui est attachée.
(2) Sada II. Inspection dotée, elle, de l’air conditionné... ce qui n’oblige pas ses personnels à travailler l’après-midi...
(3) Contrairement
à rapport du Sénat « Mayotte : un nouveau département confronté à de
lourds défis » qui lui, nous trompe sur le nombre, la population
étrangère dans l’île dépassant les 50 % du total : « L'évolution
démographique atypique de Mayotte - caractérisée par un taux
d'accroissement naturel élevé et la présence de nombreux clandestins,
dont les enfants constitueraient 20 % des élèves scolarisés... »
(4) Nous
verrons ce qu’il en sera, et dans quel délai, avec la mise en place par l’État, désireux de court-circuiter le SMIAM, d’un GIP (Groupement
d’intérêt Public) chargé des constructions et habilitations scolaires.
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