dimanche 19 avril 2020

BOU DIOU, QU'UN SALLé TEMPS ! / Bon dieu, quel sale temps !

"Sanlé" ou "sallé" temps ? Je lis sur Météoc de notre ami Christophe Calas (ingénieur à Météo France jusqu'en 2004) qui se régale de toujours rappeler notre parler maternel, l'intro de sa page le dit bien)


 
2019 douceur et soleil 25,2°C à Carcassonne. 
2018 très pluvieux autour de la Méditerranée. 

L'année 2020 ressemblerait-elle à 2018 ? 

Et si le trou de Madame est encore bouché, je pense à cet autre mot, celui-ci resté dans les annales familiales :

" Lou temps es oscur e sentis a froumage !" 

Il serait de Louis Hortala, grand-oncle de mon père du côté de sa mère (les généalogistes ne m'accablez pas parce qu'il y a des chances que je sois dans l'erreur concernant les parentés !) et qui, peut-être à cause de l'âge (la rosserie du mien d'âge me faisait dire qu'il avait picolé !), croyant ouvrir la porte pour voir le temps qu'il fait, ouvrait celle du placard !    

Et ce sanlé temps de ce dimanche 19 avril, on en a jusqu'à jeudi, paraît-il ! 

samedi 18 avril 2020

SLIP KANGOUROU AU ROCHER DE ROQUEROLS

Le slip est présenté comme vêtement de sport par le catalogue Manufrance en 1906. Pour athlètes, il est vendu 2 francs, et est proposé en tricot laine douce ou en jersey coton fin.
Il devient sous-vêtement en 1913 dans la revue l'Illustration. La définition est plus courte à l'époque que celle du Robert : «Culotte ou caleçon très court.» 
Avant lui, nos attributs squattaient les longs pans de chemise ou séjournaient dans un caleçon long. 
En 1918, la marque Petit Bateau propose cette "culottes sans jambes". 
En 1944 apparait le slip kangourou permettant d'accéder à la quiquette (osons un vocabulaire connoté !) sans passer sous l'élastique latéral ou baisser le ventral. Quoique, si le slip est apprécié pour le maintien de l'ensemble ce doit être sans une compression superflue qui compromettrait les capacités de procréation, les testicules n'étant pas situés à l'extérieur pour rien.  
Il n'empêche, les Italiens et les Espagnols sont des inconditionnels du slip ! Virilité et machisme obligent ! 
(source wikipedia)

Hasard ? Synchronicité ? Ne ressent-on que les coïncidences que nous voulons bien ressentir ? Assez psychologisé, n'i a prou coumo disèn aïci... comme on dit ici. La fête de Pâques, le lundi de Pâques, le radeau en slip kangourou... puis la mort de Christophe chantant Aline pour tous mais encore Saint-Pierre et sa plage pour moi, la mer encore recommencée avec Joe Dassin qui m'en parle aussi et que je ne veux pas oublier (décès en 1980). Et hier soir, sur France3, un documentaire "Brassens par Brassens" (décès en octobre 1981), très bien fait. Sa vie, ses relations tant amicales qu'amoureuses, sa trajectoire d'artiste pas toujours en bute à sa vache enragée, ses copains de toujours, du STO en Allemagne, des amis du monde des cabarets et du spectacle, de sa jeunesse à Sète avec les virées sur la grand mare des canards, ce bel Étang de Thau, l'après-midi doublement arrosé au rocher de Roquerols et Georges magnifique à exhiber un superbe slip kangourou, juste une concordance synchrone. 

 
En 1958, l'armée française conseille l'emploi du slip plutôt que du caleçon, trop flottant. Qu'en penser pour une institution flottant elle-même entre l'image martiale du défilé et son bilan mitigé, qu'on laissât ou non les affaires sérieuses aux militaires, si on ne remonte qu'à 1870, en passant par la guerre pas drôle du tout de 1939-40, la cuvette de Dien-Bien-Phû 1954, la lamentable opération Turquoise 1994 (Rwanda) et la retraite du vaisseau amiral pour cause de covid 19 (avril 2020)... 
"... Voir et complimenter l'armée française..." mais avec Bourvil qui rigole et saucissonne !