mercredi 10 septembre 2014

Fleury en Languedoc / L'AFFAIRE DES PALOURDES ET DES CLOVISSES...

L’été, les retrouvailles, les fêtes, les petits qui grandissent, le grand qui revient, l'arrière-grand-père et ses quatre-vingt-douze ans : voilà ce que la table bien garnie tient à nous dire, tant que le destin veut bien continuer à sourire, tant que, au pied de la Clape, Cers et Marin s’arrangent à l’amiable...
   
Un jour vint la paella avec les grosses seiches, un autre la bouillabaisse, sans les seiches, oubliées au congélateur. Au menu néanmoins, un tartare, du magret pour les réfractaires au poisson et la salade de tomates à la cèbe de Lézignan sinon le melon de Canguilhem pour ceux dont on dit, entre guillemets, qu’ils "n’aiment rien", en attendant le saint-honoré ou le bavarois de ceux, quand ce ne sont pas les mêmes, qui craignent la chantilly... A chacune des occasions, en prime, une carte des vins arrêtée non sans talent par notre sommelier attitré : entre les blancs, les rosés, les rouges et la blanquette de Limoux, inutile de trop s’éloigner de nos rivages pour lever le verre à la santé de la famille réunie.




 
L’allégresse aidant, on fait en sorte de ne pas trop s’aganter sur le marasme politique, d’en rester, entre nous, plutôt aux piques mesurées, mouchetées, de celles qui mettent en joie. D’ailleurs, même le premier visé se doit d’en rire, en attendant, et c’est le jeu, que les mouches changent d’âne ! Autour de la toile cirée même les vivants n’ont plus les défauts majeurs qui, à propos d’autres clans, pourraient revenir dans la conversation : « S’en es passat d’espès dins aquelo familio... ».

Non, remontent plutôt les images des vacances d’antan à la plage, de la baraque sur le sable...

lundi 8 septembre 2014

France en Danger / « SINISTRES CRÉTINS »


Il s’agit bien de « SINISTRES CRÉTINS » !
Dans ce climat de défiance générale, nous devons aussi mettre en quarantaine l’administration centrale qui réforme et promulgue au nom d’une démocratie confisquée. N’hésitons pas à lui signifier que la mise en question qu’ils suscitent peut déboucher sur un combat institutionnel parce que la République ne peut supporter plus longtemps un fonctionnement aussi dévoyé.
A propos des fonctionnaires du ministère de l’Éducation Nationale, je vous suggérais de lire l’édito de Polony... Extraits choisis :

«Quatre ministres en deux ans, des débats indignes ou guignolesques, des rumeurs délirantes et des réformes au mieux insignifiantes, mais commentées deux années durant. Pendant ce temps, les résultats de l'école française sont toujours plus accablants, et ce qui fut un système éducatif formidable poursuit sa descente aux enfers... 
... /... les choix, rue de Grenelle, sont le fait d'une administration indéboulonnable et figée dans son idéologie depuis le début des années 1980. Mais justement, on aurait pu rêver d'un ministre qui rendît à la politique ses droits. D'un ministre qui s'attaquât aux véritables problèmes, l'évaluation des méthodes d'apprentissage, la formation pluraliste des professeurs, la mise en avant du mérite et de l'effort… Eh bien, à cause de sinistres crétins, l'école, la République, les enfants et la France attendront. »

Vous avez bien lu : la journaliste parle bien de « sinistres crétins » à propos des ministres et de l’administration de la rue de Grenelle !