L’opération Wuambushu se poursuit à Mayotte, premières démolitions : l’État impuissant ? - YouTube
(Mon point de vue figure entre parenthèses)
Ah ah, déjà par rapport à CNews, la journaliste reste assez générale sur le sujet... normal de la part de France 24, la télé qui ne pense pas que la langue arabe est aussi vectrice d'intégrisme...
Jégo ancien ministre de l'Outre-Mer ne serait-ce que pendant 15 mois : les lois de la République doivent s'appliquer... ça commence mal... quand on sait que nous sommes au monde le pays de l'inaction institutionnalisée ne serait-ce qu'à cause de l'incroyable fatras de lois ne donnant pas à s'appliquer, parfois qui se contredisent et qui sans cela forment une pile à décourager les plus énergiques !
Olivier Nicolas, le socialo de service, apparatchik du parti chargé un temps de problèmes outre-mer : dans l'esprit : il faut entendre la population mais pourquoi les expulser puisqu'ils reviennent... les lois oui mais les principes d'humanité... avec lui aussi ça commence bien, normal avec ces derniers représentants d'une coterie délégitimée depuis longtemps.
Monsieur Riziki, écrivain comorien vivant à Mayotte et quand on entend ce qu'il envoie sur le voisin on comprend qu'il soit réfugié ici, en France. Encore dans l'esprit : Wuambushu est une opération vitale, une question de vie ou de mort ; les droits de l'Homme doivent passer après avoir des bandes organisées ont tous les droits parce qu'ils sont soutenus.
Estelle Youssouffa, députée de Mayotte, toujours dans l'esprit : sauf que Mayotte a seule à supporter... les grandes leçons d'humanité, pas pour nous, en métropole oui, qui ne respecte pas la continuité territoriale.
Jégo : oui mais rappelons l'Histoire, l'ensemble comorien a existé, Mayotte comprise.
le socialo : on refuse les droits humains, on refuse l'Histoire (manière de tacler la députée).
Monsieur Riziki : déjà en 1841 Anjouan était coupable d'exactions contre Mayotte... Nous n'arrivons pas à vivre avec nous-mêmes (les trois îles) et nous voulons imposer nos lois chez les autres. Les Comoriens ont posé problème à Zanzibar, à Madagascar...
Jégo : les problèmes ne peuvent être considérés que globalement, en faisant du Canal de Moçambique une union économique (Oui jégo, dans économique, il y a " comique ". Gauche et Droite alternativement, toujours aussi mièvres mais si persuasives en paroles, sans parler des routes (3h A/R pour 60 km), de la piste longue, des retenues d'eau (2 nuits de coupure par semaine), en 1994 comme on entendait parler du développement du port régional à commencer avec les tonnes de thon dont le conditionnement ne se ferait plus, du coup, à Maurice... rien n'est venu pratiquement trente ans plus tard. Merci les umpistes, les socialistes, tous vous nous avez bien roulés dans la farine...
Estelle Youssouffa : gauche et droite et en même temps, vous nous avez tous mis dans le merdier ! Ah pour l'égalité fiscale, des devoirs, de suite mais pour nos problèmes, plus personne ! Nous sommes colonisés ! Selon les termes de l'UE, il s'agit d'une menace hybride !
Jégo va dire que pour la piste longue, c'est Hollande, écoutant les écolos, qui a bloqué le projet ! (tu parles, à d'autres, les socialos ? demandez donc à Mitterand comme il considérait Mayotte !) et Olivier Nicolas, à l'autre bout de la videoconférence va en prendre pour son grade... ( une association de mal...faisants oui, d'accord sur le principe fallacieux de ne pas trop développer pour ne pas faire appel d'air !)
Olivier Nicolas ne voulant pas réagir à la polémique convient qu'en matière de social, de services publics, tout laisse à désirer
Et Jégo qui quelque part n'accepte pas bien qu'une jeune députée à son premier mandat manquât d'égards va y aller de sa mauvaise foi "les Comoriens sont des gens respectables, regardez Marseille, qui serait la première ville comorienne au monde... mais il y a des Comoriens en France !" (grossier personnage, à en arriver à asséner un 3/4 de mensonge puisque souvent les Comoriens sont binationaux... Giscard n'a-t-il pas offert cette nationalité en échange des 70.000 voix comme un seul homme lors de l'élection de 1974... Avec le président Abdallah, ça a même parlé d'arrangements concernant l'indépendance et le problème du refus de Mayotte... dans ce monde de carnassiers, la fin justifie toujours les moyens !)
Estelle Youssouffa : ne tournons pas autour du pot, il s'agit de l'ingérence des Comores quand notre diplomatie ne fait pas le travail. Et le visa territorialisé condamne Mayotte à garder tous ses clandestins... pourquoi pas un visa tout court, valable pour toute la France ? on le sait qu'à Paris, entre gens biens on dit encore qu'il faut larguer Mayotte. Par contre, si les intérêts de la métropole sont en jeu, là ils viendront protéger la frontière, pas nous, la frontière !
Jégo confirme et ajoute que SI le travail pour développer l'économie avait été fait depuis trente ans, on en recueillerait les fruits ! (Et oui, monsieur le ministre mais que peut-on attendre d'une bande d'incapables qui se cherche des complications quand il n'y en a pas et qui se satisfont de parasiter le système... les places sont bonnes !)
Estelle Youssouffa : pour voir maintenant que la Chine et la Russie viennent titiller la France sur ce terrain ! au moins que cela influe sur ce trafic monstrueux d'êtres humains de la part des Comores !
Olivier Nicolas : que serait la France sans ses outre-mers ? malheureusement les moyens ne sont pas mis...
(Estelle, Estelle, Estelle, Estelle !... et Mansour où est-il ? A force de ressasser les vieilles sornettes d'appareil, je crois qu'il en est devenu inaudible et que les médias n'ont pas envie de perdre leur temps...
Et Thani Mohamed Soilihi le sénateur ? plus très porteur le jeune sénateur si représentatif d'une Mayotte dynamique ! Depuis son rapport sur la loi de finances 2023 (où il relève que 2,5 pages seulement soit 1% concernent l'Outre-Mer) et une intervention sur le foncier agricole le 13 avril, une activité pour le moins en retrait des problèmes vitaux qui se posent à Mayotte...
Abdallah Hassani (déjà on cherche son nom et qui il peut bien être !) depuis deux rapports sur les risques naturels majeurs 2019, transparent, faisant si peu pour son département qu'on se demande s'il n'est pas là juste parce que la place est bonne ou pour service rendu à une des deux grandes écuries qui en fait se sont toujours bien entendues pour se payer sur la bête, non, non, pardon, il roule pour Macron, pour une Renaissance qui fait pschitt !
Et sur les réseaux, ces beaux esprits qui commentent en disant qu'Estelle l'a eu facile pour se mettre en avant, soulignant même son opportunisme, oh se faire élire en parlant de ce qui blesse, quelle indignité ! Sauf que ce qui se passe vient prouver que si sa voix ne portait pas, vu le ronron des autres responsables politiques, pour rester bien avec la puissance au pouvoir, on en serait au "tout a l'air d'aller puisque ça ne bouge pas" et en coulisses, même en haut lieu, au Mayotte-bashing " avec le " qu'est-ce qu'on attend pour les larguer ! " "Tous musulmans qui plus est !".
* Si l'État n'y arrive pas face à une grande puissance comme les Comores, pas la peine d'aller faire le beau en Chine déjà que la tournée en Afrique a bien remis notre monarque républicain à sa place...
Tous largués ! Heureusement qu'il y a la détermination d'Estelle et sa compétence ! Demandée partout, elle est en train d'enflammer les médias qui la découvrent. C'est vrai qu'il y a l'internet, les moyens modernes, mais avec elle, c'est bien la première fois que Mayotte ne reste pas un dossier gris, compliqué et obtus dès qu'on dépasse le lagon...
Vous voyez écrit " Comores " vous ? |
Vous voyez écrit " Comores " vous ? |
Néanmoins une franchise qui m'aurait empêché de faire une carrière politique tant ces gens-là sont hâbleurs, menteurs (le tous pourris avait des raisons), m'oblige à dire qu'entre 1946 et 1974 en gros existent des timbres "archipel des Comores"
* En 1946, la colonie de Mayotte et le protectorat des Comores sont séparés de Madagascar et forment un territoire d'outre-mer.
* En 1966 la capitale est transférée de Dzaoudzi (Mayotte) à Moroni (Gde Comore).
* en 1974 les îles votent à 90% pour l'indépendance sauf Mayotte qui veut le maintien dans la France (63,8%).
Moralité : les Comores ont été avec Mayotte le statut de Tom étant techniquement hybride) de 1966 à 1974 soit 8 ans, l'entité alors formée a alors été prise pour bas par l'ONU concernant la décolonisation sauf que le principe prévoyait aussi le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes...
Alors la courgette qui menait le débat s'est crue fine en répétant trois fois que l'ONU a "condamné", d'abord elle aurait dû préciser "condamné la présence de la France" mais quid des Mahorais dont l'ONU ne dit mot ? et puis cette vingtaine de résolutions de l'Onu n'ont jamais été contraignantes... Alors Jégo, ce n'est pas parce qu'Estelle vous a envoyé un pétard par la figure, que cela vous autorise à riposter avec un argument aussi vaseux.
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