André Sordes, professeur d’anglais honoraire et piqué de linguistique
pense raisonnablement qu’on peut faire remonter l’origine du nom «
Canigou » aux Phéniciens, marins téméraires qui, vers 1200 av. J.C.
parcouraient la Méditerranée.
Comme « kan », le terme signifiant «
montagne », ne rendait pas la majesté d’un sommet visible depuis la
haute mer et les limites du Golfe (195
km), ces aventuriers venus de l'autre bord dirent « Kan kan », « Mont des Monts », dans l’esprit de « Roi
des rois » ou « Siècles des siècles » (1).
« Kan kan » évoluera vers « kanikan » et les Grecs entendront « kanigon
» avec l’idée de « cône » pour « –gon » (pas étonnant vu leur penchant
pour la géométrie).
Si certains ont avancé la ressemblance avec un croc de chien pour « kunos » en grec et « canis » en latin, cela ne correspond pas du tout à la forme du Canigou. D’autres ont opté pour « canum jugum » (2), la « cime blanche », enneigée des Romains mais les règles de la phonétique infirment cette hypothèse.
Ensuite il faut attendre un demi millénaire pour lire « Montis Canigonis » en 949, « Monte Kanigoni » au XIème et « Canigó » en 1300 qui donne, francisé « Canigou » après le Traité des Pyrénées (3) donnant le Roussillon à la France.
Finalement, cette quête sur plus de 3200 ans entretient le charme mystérieux qui entoure le Mont des Monts et si je pardonne volontiers au plaisantin qui associe notre Canigou à une marque de croquettes, j’en veux davantage aux auteurs et responsables des cartes, dicos et atlas qui avec leur « Pic du Canigou » (4) n’ont rien à faire du respect dû à la montagne sacrée.
(1) plus communément « l’as des as », la « der des ders », le «fin du fin » voire « bonbon ».
(2) Par ailleurs, « kan » signfierait « blanc » chez les Celtes...
(3) signé le 7 novembre 1659 sur l’île des Faisans, au milieu de la Bidassoa.
(4) Qui en décida ? Quand ? Pourquoi ? Au nom de quelle conception spécieuse de la démocratie ?
Sources : 1. histoire-genealogie.com 2.andresordes.e-monsite.com 3. cactus 2000 pour la distance de l’horizon. 4. wikipedia pour infos générales et vérifications.
Photos depuis l'embouchure de l'Aude aux Cabanes de Fleury :
1. Aurait dû y être !
2. Peut-être là... à 100 kilomètres à vol d'oiseau !
Si certains ont avancé la ressemblance avec un croc de chien pour « kunos » en grec et « canis » en latin, cela ne correspond pas du tout à la forme du Canigou. D’autres ont opté pour « canum jugum » (2), la « cime blanche », enneigée des Romains mais les règles de la phonétique infirment cette hypothèse.
Ensuite il faut attendre un demi millénaire pour lire « Montis Canigonis » en 949, « Monte Kanigoni » au XIème et « Canigó » en 1300 qui donne, francisé « Canigou » après le Traité des Pyrénées (3) donnant le Roussillon à la France.
Finalement, cette quête sur plus de 3200 ans entretient le charme mystérieux qui entoure le Mont des Monts et si je pardonne volontiers au plaisantin qui associe notre Canigou à une marque de croquettes, j’en veux davantage aux auteurs et responsables des cartes, dicos et atlas qui avec leur « Pic du Canigou » (4) n’ont rien à faire du respect dû à la montagne sacrée.
(1) plus communément « l’as des as », la « der des ders », le «fin du fin » voire « bonbon ».
(2) Par ailleurs, « kan » signfierait « blanc » chez les Celtes...
(3) signé le 7 novembre 1659 sur l’île des Faisans, au milieu de la Bidassoa.
(4) Qui en décida ? Quand ? Pourquoi ? Au nom de quelle conception spécieuse de la démocratie ?
Sources : 1. histoire-genealogie.com 2.andresordes.e-monsite.com 3. cactus 2000 pour la distance de l’horizon. 4. wikipedia pour infos générales et vérifications.
Photos depuis l'embouchure de l'Aude aux Cabanes de Fleury :
1. Aurait dû y être !
2. Peut-être là... à 100 kilomètres à vol d'oiseau !
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