vendredi 29 août 2025

BAYROU CONTINUE DE NOUS ENFUMER !


Ce n'est pas parce qu'on revient 27 ans en arrière qu'on est hors sol, dit par facilité. 
Un premier ministre ose mettre la crise sur le dos des Français, tentant même de les dresser les uns contre les autres en mettant les boomeurs à l'index. Accentuant la sinistrose, il veut faire avaler qu'il faut se serrer la ceinture, que certains devront se serrer la ceinture, pas tous, dit par omission bien que toujours les mêmes, ce qu'il se garde bien de confirmer ! 
Par contre, hier soir, en 16 minutes, un économiste a clairement mis du bleu sur un horizon qu'on nous promet chargé. 

En 16 minutes, hier soir à la radio, l'économiste Marc Touati, lui, a mis le doigt sur le mal. Cela valait plus que la peine de noter cette leçon de politique et d'économie. Pour ceux qui n'ouvrant pas le lien, supportent et font confiance à mes bavardages, le point de vue éclairé de Marc Touati, coulant de source tant la réflexion est aussi spontanée qu'étayée : 

D'abord un diagnostic de crise. 
* Les indices de récession actuels sont plus forts que lors des Gilets Jaunes, du Covid. Le cercle vicieux moindre activité, chômage, emprunt, dette, impôts, baisse de pouvoir d'achat relève d'une analyse correcte, contrairement à un « travailler plus » trop lapidaire pour être honnête. 
* La Banque de France fait état d'un record de faillites 16 % au dessus de la récession 2008-2009. 
* Les 44 milliards qu'ils veulent nous extorquer seront de toute façon loin d'y suffire, arrivera le moment de la note A : on ne nous prêtera plus !

Ensuite un traitement possible, des pistes, une thérapie de bienveillance entre paracétamol et amputation ! 
* BAISSE de la DÉPENSE PUBLIQUE de FONCTIONNEMENT ! depuis 2021, 700 ODAC (Organismes Divers d'Administration Centrale) nous coûtent 150 milliards/an ! sans les supprimer, des économies sont possibles ! Et cela ne toucherait pas au social ! 
* Redonner confiance et pouvoir d'achat en réduisant les impôts, par exemple la CSG de Rocard en 1991, 1 % à l'origine, 9 % aujourd'hui et 17 % sur l'épargne soit 30 milliards pour les Français. Une mesure avec effet immédiat. 
* SAUF QU'ON NE LE FAIT PAS, ILS NE VEULENT PAS BAISSER LA DÉPENSE PUBLIQUE ! « ILS » pour la nommer la HAUTE FONCTION PUBLIQUE ! Touati parle de clientélisme, de hauts salaires, de trop d'appels aux cabinets de conseils ; il compare la hausse de 11 % des dépenses sociales depuis 2021 aux 22 % soit le double des dépenses de fonctionnement. 
* Sans faire l'impasse sur le mille-feuille administratif ainsi que les doublons et gaspillages des dépenses sociales, la sortie de crise est possible avec une baisse des dépenses publiques n'impactant pas l'économie ; au Portugal, en Grèce, en Italie, la croissance a redémarré. 

Pour quelle raison l'exécutif n'en fait-il pas état ? Le pays aurait dû être réformé en douceur depuis 15 ans. Fillon avait la solution : il a été empêché. En cause, le manque de courage, pas de volonté politique, et le superpouvoir de la haute fonction publique qui ne veut pas que ça bouge. L'économiste met l'entreprise et les salariés au centre de sa vision... L'inflation atteint 27 % en 4 ans... 

Ces 16 minutes, un bon point pour cette radio prétendue “ libre ”, et qui exagère à repasser les mêmes débats à longueur de journée... 

Carte Postale de Mayotte 2 (fin)

 ... ainsi que ses neveu et nièce (ma sœur et moi ) attendant un train (1957). Si le hasard fait mal les choses, dans le taxi qui m'amène au D.L.E.M. (Détachement de la Légion Étrangère à Mayotte) je comprends, un peu dans une même circonstance quarante-te-un ans plus tard, que vie privée et armée ne se mélangent pas... Tonton tu n'aurais pas dû... Quand j'arrive, le scooter rouge pétard métallisé, moderne, japonais, est déjà là. 

Entrée de la zone militaire du DLEM 2017 under the Creative Commons Attribution 2.0 Generic license. Auteur Jean-Pierre Dalbéra Paris. 

Entre la préfecture et l'hôpital, au delà de la route qui traverse « Le Rocher », le point ultime à défendre au cas où... les artilleurs d'Hyères préparent la parade lors de leur entrée en caserne chez les légionnaires. Un chant grave scande les pas ; du carrefour seuls les pantalons de treillis et les rangers noirs sont visibles tant les frondaisons garnies sont basses. De la caserne aussi, dans l'air moite, monte une complainte mâle toute de courage et de sacrifice... le bataillon relevé engage sa sortie et descend de la plate-forme sommitale du DLEM ; il disparaît et réapparaît après un coude derrière les casernements ; à l'entrée, le lieutenant-colonel Mauguen, suite au salut réglementaire, a eu un mot et la poignée de main pour chacun des officiers d'un cordon grisonnant et ventru... l'expérience fait durer dans la Légion ; la barrière du poste de garde est relevée ; une haie d'honneur de képis blancs patiente, en tenue « terre de France », le famas contre la poitrine... actes rappelant le sable chaud, la Bandera de Gabin yeux dans les yeux avec une Michèle Morgan énamourée... le régiment en partance passe le cordon et la haie au garde-à-vous... le soldat du chant tombe pour la patrie et ne reverra pas sa mère ; gagné par la cérémonie, le scooter rouge pétard applaudit son émotion. Au carrefour, je ne distingue pas grand chose aux paroles du 54ème d'artillerie défilant à son tour en sens inverse ; dans la masse, impossible de reconnaître mon fils ; j'apprendrai qu'il n'en faisait pas partie, encore occupé aux bagages entrants et partants... 

DLEM insigne régimentaire du Détachement de la Légion Étrangère à Mayotte.

Immobilisés par le cérémonial, les taxis pestent une impatience mettant à mal le minutage d'une journée ordinaire, la ronde entre l'arrivée des barges, Labattoir (seule mairie habiliter à officialiser les mariages civils), Pamandzi, l'aéroport et le retour. Même ressenti pour des métropolitains plutôt goguenards, peu enclins à ressentit une empathie pour des militaires qui pourtant garantissent l'intégrité d'une France où le soleil ne se couche jamais, un intérêt pourtant bien là quand un père a son fiston dedans... 

PS : Gilbert single vers les Mitsiu. Le mois dernier, il a réussi sa sortie au Banc du Geyser : 90 kilos de poissons !