dimanche 7 septembre 2014

Mayotte en Danger / QUAND LE LÉGITIME PRÉVAUT SUR LE LÉGAL.



Concernant la réforme des rythmes, on dirait que l’administration semble ne plus vouloir camper sur l’argument massue « C’est la loi ! ».
Tant mieux si les « serviteurs » de l’État aident au démarrage de l’année scolaire... Ils ont beau dire qu'eux savent être raisonnables "dans l'intérêt de l'enfant" (comme si les parents étaient sans conscience !), ce sont les parents d'élèves qui leur ont bien forcé la main !
 
De toute façon nos enfants auraient fait leur rentrée lundi... à leur manière, parole de parents aussi responsables que monsieur le Préfet quand il commente : "l’État agit à sa manière"... à Mayotte...
Ceci dit, il paraît que si les cours reprennent l'organisation antérieure (de 7 h à midi 15), les parents devront rester sur place une demi-heure... c'est à n'y rien comprendre... Quoi qu'il en soit, attendons lundi car, de la part de ces gens-là (les petits et autres "grands serviteurs" de l'institution) les moyens importent peu... Nous saurons rester vigilants... Madame le vice-recteur n'a-t-elle pas cité la "réforme des rythmes" comme la deuxième de ses sept priorités ? S'ils n'y sont pas arrivés de front, ils chercheront à passer outre la demande légitime du peuple (1), par petites touches de rancune rentrée... Qu'ils y viennent maintenant que les parents sont déterminés à défendre l'intérêt général !
 
On m'appelle à plus de modération... vu que l'administration est là pour servir le peuple... Faut-il que nous soyons aussi naïfs que nous l'étions concernant les promesses de campagne ? 
C'est ne pas réaliser, d'abord, que ce corps très hiérarchisé aurait presque tendance à gouverner tout seul quand les politiques défaillent, ce qui est malheureusement le cas aujourd'hui (2).
C'est oublier aussi les leçons de l'histoire puisque sous Pétain, la politique de collaboration n'a pu se faire sans le concours de notre administration et que ce sont les mauvaises herbes, ceux qui ont désobéi, dont Jean Moulin, Préfet de la République, qui ont sauvé l'honneur et le pays ! 
Enfin, plus particulièrement pour Mayotte, je ne parlerai pas de la gestion parfois "post coloniale" du territoire qui ne devrait plus être qu'un mauvais souvenir, avec le nouveau statut de département.
 
En conclusion, pour le dire net, si les personnes sont on ne peut plus respectables, si l'organisation est nécessaire pour le bien de tous, ce n'est pas pour autant que nous devons nous départir d'une attention soutenue, d'un regard critique sur un pouvoir exécutif qui a phagocyté les deux autres (législatif, judiciaire). Sur la forme, par exemple, la langue de bois n'est plus acceptable, de la part des beaux parleurs. Pourquoi nous servir la théorie ronflante de "l'intérêt des enfants" ou le verbiage inutile de Madame le vice-recteur, hier samedi, à Dembeni : « Il faut aider les élèves à se projeter et leur permettre d’avancer dans leur parcours en état de prospective et pas seulement en réaction au présent » ? (3)
Franchement... Bien sûr que nous nous devons de rester lucides quand la démocratie et la République sont mises à mal par des incapables et que les raisons de la catastrophe à venir s'accumulent depuis une quarantaine d'années ! 

(1) Vous êtes sûr, monsieur Valls, que cela relève du populisme ? (discours de La Rochelle).
(2) d'autant plus que le régime présidentiel tient beaucoup du monarchisme.
(3) source JDM.

photo autorisée wikipedia / La Liberté guidant le peuple. Eugène Delacroix.

vendredi 5 septembre 2014

LA FRANCE EN DANGER / Coupables de turpitudes

Et n'oublions pas tous ces repris de justice toujours autorisés à se mettre en avant... dont les premiers secrétaires du parti, depuis Harlem DÉSIR à JEAN-CHRISTOPHE CAMBADELIS. Comme il n'y a pas de photo disponible sur le second, sans doute parce que la position de premier secrétaire du PS relève de la vie privée, pour y pallier, l'extrait d'un article (6 sept 2012) sur ses antécédents judiciaires :

"...Jean-Christophe Cambadélis est poursuivi pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire Agos, société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés, il a été bénéficiaire d’un emploi fictif entre 1993 et septembre 1995 qui lui a rapporté plus de 442 000 francs (67 382,466 €), Jean-Christophe Cambadélis fut condamné en janvier 2000 à 5 mois de prison avec sursis et 100 000 francs (15 244,902 €) d’amende par le tribunal correctionnel de Paris.

-Mis en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance dans l’affaire de la MNEF, car soupçonné d’avoir bénéficié d’un emploi fictif au sein de la mutuelle étudiante MNEF entre 1991 et 1995, pour lequel il aurait touché 620 500 francs (94 580 euros) d’une filiale de la MNEF, au titre d’une activité permanente de conseil : « De 1991 à 1993, c’est en qualité de « sociologue » que Jean-Christophe Cambadelis a été rétribué à hauteur de 420 499 francs par la Mutuelle interprofessionnelle de France (MIF), une filiale de la Mnef. Cambadelis était alors député, avec revenus afférents. Non réélu en 1993, il reçoit jusqu’en 1995 quelque 200 000 francs supplémentaires de la MIF, en tant qu’administrateur « chargé des contacts auprès des ambassades ou des universités ». » Seuls « trois documents manuscrits » auraient attesté du « travail » du député.

Le 2 juin 2006, reconnu « coupable de recel d’abus de confiance », il est condamné, à 6 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, dans l’affaire des emplois fictifs de la MNEF, par la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris..."







http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/repris-de-justice-est-ce-un-122207