samedi 18 janvier 2014

Fleury d'Aude en Languedoc / JE VIENS DU SUD !


Comme si la France avait à craindre des mouvements séparatistes, comme si le pays avait à pâtir d’une diversité provinciale, véritable richesse, au contraire, que bien des étrangers nous envient, au moment où la ratification de la Charte sur les langues régionales ou minoritaires (UE) vient confirmer la reconnaissance desdites langues en tant que « patrimoine de la France » (contrebalançant le blocage dû à l’article « la langue de la République est le français »), il reste des esprits chagrins qui, sous couvert d’unité nationaliste, persistent à refuser ces droits.
C’est le cas notamment de "du pont et gnangnagnan". C’est volontairement que j’écorche son appellation... de toute façon, son "parti croupion" n’a pas besoin de pub pour toucher 300 000 € par an de nos impôts... pour un seul député qui lui, soit dit entre parenthèses, comme les autres, nous coûte plus de 35 000 € tous les mois ! Cette expression ultra-jacobine (pour ne pas dire facho) s’exprime, entre autres supports, sur Agoravox (un journal libre sur Internet qui nous change des merdias habituels...), promue encore par des gens de l’autre bord dont un nommé Chalot... Chalot va...).

J’avais déjà eu à défendre notre identité contre « Debout la Rép. qui s’assoit sur la démocratie », en leur rappelant où vont nos sous, mais là, ce sont les paroles de SE CANTÓ qui ont tenu lieu de réponse.

Le chant de ralliement des Occitans, venu à point nommé dépoussiérer ma mémoire, rappelle que tous les montagnards ne sont pas aussi extrémistes que le furent ceux de la Révolution. Et puis nous y retrouvons notre ametlièr promu au rang d’arbre fétiche sinon emblématique.

Nous sommes du Sud, je viens du Sud et en tant que tel, nous n’accepterons pas plus aujourd’hui qu’hier, les atteintes mesquines et méprisantes contre notre accent, notre langue, de la part de Nordistes héritiers de Simon de Montfort et des barons pillards, macarel !

SE CANTÓ

Dejous ma fenestra
Y a un aucèlo
Tota la nueit cantó
Cantó pas per iu

Repic :
Se canto, que cantó,
Cantó pas per iu,
Cantó per ma mia
Qu’es al leng de iu.

Al fonse de l’horta
Y a un ametlièr
Que fa de flors blancas
Como de papièr.

Repic

Aquelas flors blancas
Faran d’ametlos
Per remplir las pochas
De iu e de vos.

Repic

Aquelas montanhas
Que tan nautas son
M’empachon de veire
Mas amors ont son

Repic

Aquelas montanhas
Se abaissaran
E mas amoretas
Se raprocharan.

La plus ancienne version de ce chant occitan est attribuée à Gaston Fébus, comte de Foix (1331 - 1391).

vendredi 17 janvier 2014

Mayotte en danger / TOTAL BIENFAITRICE DE LA RÉPUBLIQUE !

Suite au clash causé par l'audition par les députés de Margerie, PDG de Total, quelques précisions sur une entreprises privée qui lèse ses actionnaires et gratifie plutôt les contribuables !!

Bon anniversaire Total Mayotte !  (16 sept 2013).



C’était dans une petite île où le drapeau français flottait sur les six stations services. Vous ne rêvez pas, c’est l’armée qui assurait l’entretien, la livraison. Et puis, Europe oblige, l’Etat, concurrent déloyal, a dû se désengager. TOTAL a alors accepté (merci les braves actionnaires) de reprendre charitablement la distribution, pour rien en échange, en tant que fille de la République ! Mais c’est que le Conseil Général de l’île s’est demandé quelle loi en avait fait l’octroi à Total, fille ou nièce de... plutôt qu’à lui (merci La Fontaine pour cette inspiration). Ainsi parce qu’il voulait en récolter quelques pépètes, le CG a soumis un appel d’offre, en toute légalité semble-t-il. TOTAL a cafté aussi sec et la rue Oudinot ou Matignon a aussitôt appelé pour s’offusquer de l’impudence des béni-oui-oui révoltés sur le point de donner l’affaire à une société mauricienne pourtant mieux-disante. Du coup, pour se concilier ces conseillers rebelles, TOTAL s’est quand même fendu de quelques cacahuètes.



Ça se passait entre 2000 et 2005 à Mayotte.






PS : ce 16 septembre 2013, le chef Total de Mayotte osait distordre l’histoire passée disant que si  partout, il y a concurrence, à Mayotte personne n’avait voulu venir et que même Shell s’était désengagé.  



PS2 : et si plutôt que de fustiger l’anachronisme des députés, l’auteure condescendait à reconnaître que, pour une fois, la parole des élus représentait plutôt bien le peuple. Et s’il faut bien sûr encourager l’entreprise privée, doit-on pour autant leur permettre l’optimisation fiscale qui consiste seulement à ne pas payer d’impôts, doit-on accepter que Total soit exonérée de la  Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) ? 

 photo : apreslepetrole.free.fr / imagesgoogle.

Photo : BON ANNIVERSAIRE TOTAL ! 
(en guise de piqûre de rappel)

C’était dans une petite île où le drapeau français flottait sur les six stations services. Vous ne rêvez pas, c’est l’armée qui assurait l’entretien, la livraison. Et puis, Europe oblige, l’Etat, concurrent déloyal, a dû se désengager. TOTAL a alors accepté (merci les braves actionnaires) de reprendre charitablement la distribution, pour rien en échange, en tant que fille de la République ! Mais c’est que le Conseil Général de l’île s’est demandé quelle loi en avait fait l’octroi à Total, fille ou nièce de... plutôt qu’à lui (merci La Fontaine pour cette inspiration). Ainsi parce qu’il voulait en récolter quelques pépètes, le CG a soumis un appel d’offre, en toute légalité semble-t-il. TOTAL a cafté aussi sec et la rue Oudinot ou Matignon a aussitôt appelé pour s’offusquer de l’impudence des beni-oui-oui sur le point de donner l’affaire à une société mauricienne pourtant mieux-disante. Du coup, pour se concilier ces conseillers rebelles, TOTAL s’est quand même fendu de quelques cacahuètes.

Ça se passait entre 2000 et 2005 à Mayotte.

 

PS : ce matin, le chef Total de Mayotte ose distordre l’histoire passée disant que partout il y a la concurrence sauf qu’ici personne n’a voulu venir, même Shell s’est désengagé.  

photo : apreslepetrole.free.fr / imagesgoogle.