vendredi 17 janvier 2014

Mayotte en danger / TOTAL BIENFAITRICE DE LA RÉPUBLIQUE !

Suite au clash causé par l'audition par les députés de Margerie, PDG de Total, quelques précisions sur une entreprises privée qui lèse ses actionnaires et gratifie plutôt les contribuables !!

Bon anniversaire Total Mayotte !  (16 sept 2013).



C’était dans une petite île où le drapeau français flottait sur les six stations services. Vous ne rêvez pas, c’est l’armée qui assurait l’entretien, la livraison. Et puis, Europe oblige, l’Etat, concurrent déloyal, a dû se désengager. TOTAL a alors accepté (merci les braves actionnaires) de reprendre charitablement la distribution, pour rien en échange, en tant que fille de la République ! Mais c’est que le Conseil Général de l’île s’est demandé quelle loi en avait fait l’octroi à Total, fille ou nièce de... plutôt qu’à lui (merci La Fontaine pour cette inspiration). Ainsi parce qu’il voulait en récolter quelques pépètes, le CG a soumis un appel d’offre, en toute légalité semble-t-il. TOTAL a cafté aussi sec et la rue Oudinot ou Matignon a aussitôt appelé pour s’offusquer de l’impudence des béni-oui-oui révoltés sur le point de donner l’affaire à une société mauricienne pourtant mieux-disante. Du coup, pour se concilier ces conseillers rebelles, TOTAL s’est quand même fendu de quelques cacahuètes.



Ça se passait entre 2000 et 2005 à Mayotte.






PS : ce 16 septembre 2013, le chef Total de Mayotte osait distordre l’histoire passée disant que si  partout, il y a concurrence, à Mayotte personne n’avait voulu venir et que même Shell s’était désengagé.  



PS2 : et si plutôt que de fustiger l’anachronisme des députés, l’auteure condescendait à reconnaître que, pour une fois, la parole des élus représentait plutôt bien le peuple. Et s’il faut bien sûr encourager l’entreprise privée, doit-on pour autant leur permettre l’optimisation fiscale qui consiste seulement à ne pas payer d’impôts, doit-on accepter que Total soit exonérée de la  Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) ? 

 photo : apreslepetrole.free.fr / imagesgoogle.

Photo : BON ANNIVERSAIRE TOTAL ! 
(en guise de piqûre de rappel)

C’était dans une petite île où le drapeau français flottait sur les six stations services. Vous ne rêvez pas, c’est l’armée qui assurait l’entretien, la livraison. Et puis, Europe oblige, l’Etat, concurrent déloyal, a dû se désengager. TOTAL a alors accepté (merci les braves actionnaires) de reprendre charitablement la distribution, pour rien en échange, en tant que fille de la République ! Mais c’est que le Conseil Général de l’île s’est demandé quelle loi en avait fait l’octroi à Total, fille ou nièce de... plutôt qu’à lui (merci La Fontaine pour cette inspiration). Ainsi parce qu’il voulait en récolter quelques pépètes, le CG a soumis un appel d’offre, en toute légalité semble-t-il. TOTAL a cafté aussi sec et la rue Oudinot ou Matignon a aussitôt appelé pour s’offusquer de l’impudence des beni-oui-oui sur le point de donner l’affaire à une société mauricienne pourtant mieux-disante. Du coup, pour se concilier ces conseillers rebelles, TOTAL s’est quand même fendu de quelques cacahuètes.

Ça se passait entre 2000 et 2005 à Mayotte.

 

PS : ce matin, le chef Total de Mayotte ose distordre l’histoire passée disant que partout il y a la concurrence sauf qu’ici personne n’a voulu venir, même Shell s’est désengagé.  

photo : apreslepetrole.free.fr / imagesgoogle.

lundi 13 janvier 2014

Fleury d'Aude en Languedoc / TOUT ÇA POUR UNE FLEUR ?


Alors, c'est vrai, vous aussi ! Parce qu’avec vous, c’est tout le Languedoc qui se retient, impatient de voir le premier amandier de 2014. Ce matin, à 7 h 23, vous êtes 153 à vous intéresser au messager des marges et armasses... pas de quoi en péter de vanité mais ça fait plaisir. Du coup, j'ose espérer que, comme le poudaire (qui taille la vigne) au bouteilhetier (encore un de nos arbres attachants...) de la route de Marmorières, vous allez être nombreux à témoigner de l'apparition... Et à ce propos, ce serait bien, une chronique de l'amandier fleuri de Fleury... "Pernod" sur la Une, après l'apéro, en a fait une tradition depuis 25 ans ! On l'a pas attendu, finalement... et ce ne serait pas pour faire passer les mauvaises nouvelles du journal...
   
L'an passé, ce fut fin janvier dans les PO et début février à Fleury ou dans l'Hérault, notamment à Castries (photo). En 1995, seulement à la mi-février...
En 1916, en 1921, en 1975, les amandiers offrirent un Noël fleuri...
Désolé de parsemer quelques dates à vérifier mais l'amandier en fleur rehausserait certainement la froideur des chiffres, la sécheresse des statistiques, même si celles du climat, avant les données économiques, restent des plus intéressantes. Ce n'est en rien anodin de parler du temps lorsqu'on se croise et dans le temps cela demeure une constante dans les échanges humains, même si de nos jours on va moins aux commissions et qu'il n'y a plus de pissadous à vider... Maintenant, en plus du parfum, est-ce que notre "amelier" en fleur apporterait des indications sur les hivers qui prennent vigueur après, tel celui de 1956, ou sur les printemps froids ou pourris ? Rien n'est moins sûr...  Par contre,  sans parler de l'esthétique, qui pourrait nier son effet positif sur le mental ? Et si les fleurs réjouissent le sapiens sapiens, celles de l'amandier comptent beaucoup pour le "languedoquicus", "lespignanus", perignanus" et "sallus", "armissanots", "vinassanots" et "coursanots" compris...

PS : comme je vous sais trop gentils, avec une pensée pour nos enfants, un passage du Messager repris et corrigé :

.../... Parce qu’avec eux, c’est tout le village qui se retient, impatient de s’ouvrir au chapitre qui vient. Ils le pressentent tous : le messager fidèle ne tardera pas ! Tous l’espèrent ! Un instinct du fond des âges fait guetter, au bord des vignes, des champs, dans la garrigue même, le long des laisses et des murettes abandonnées ! Chacun croit le voir, à s’en frotter les yeux tant il cèle en lui l’espoir des jours meilleurs.

Quand le porteur de lumière vient, de sa touche pastel, éclaircir la grisaille de l’hiver, c’est une renaissance, et celui qui en est témoin court vite vers les siens, pour la bonne nouvelle...