De Jean Camp, notre voisin, l'auteur sallois du magnifique poème le Doublidaïre (il a aussi écrit des pièces de théâtre et "Vin Nouveau", un roman), j'avais noté quelques vers écrits pour Noël :
"Bèl Nadal, me fas rebastraire
Se lo Bon Dieu m'avia causit
Auriai volgut faire, pecaire,
Davant lo monde estabosit,
De nostre Sénher, un vendemiaire
Se lo Bon dieu m'avia causit."
Dans la grande diversité des santons, la vendangeuse existe sûrement mais que le porteur d'espérance né la nuit de Noël soit un vendangeur dans l'âme de Jean Camp, sûr que le monde en eût été estabousit, complètement éberlué, l'autre énigme résidant dans le mystérieux regret répété "Se lo Bon Dieu m'avia causit."
BON NOËL aux cœurs et aux âmes qui, pour toujours rester timides et discrets, n'en demeurent pas moins fraternels.
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