En promenade, plutôt aller à la rencontre de la nature, de la faune... que de croiser nos semblables. Hier, dans la “ rue du porche ” (du 8 mai officiellement), un couple pourtant d'un certain vécu, n'a rien répondu à mon bonjour. Je me suis pincé la lèvre pour ne pas être désobligeant... C'est ainsi que les Hommes existent ! bien la peine les cheveux gris ou blancs ! Alors, autant se réjouir de la vie qui perdure malgré les bouleversements de l'époque. Et si, unique, pathétique, un seul appel de merle invisible s'est fait entendre lors de la balade (1), au silence déplorable du couple humain répond la rencontre positive des sangliers. Seraient-ils nocturnes contrairement à nous, ce ne sont pas les traces qui manquent, les dernières petites pluies en attestent.
|
Sanglier. Partout des traces de leurs passages nocturnes. |
|
Pour affouiller du groin, en quête de racines, ils sont vaillants à présent que la période faste des raisins à razzier, plus encore dans les vignes de la Clape, est passée. |
|
Une souille, leur salle de bain... de boue, en fait.
|
|
Un pin grattoir, pas serviette éponge, plus exfoliant, plus décapant que la bande de crin : la méthode forte contre les parasites. |
|
Sanglier « Bête noire » ou de « compagnie » qui n'accompagnera plus la harde. Plusieurs carcasses pendent chez les chasseurs, comme chez le boucher. Leur activité peut-elle remédier un tant soit peu à la prolifération du porc sauvage ? (2) |
(1) vu aussi un hoche ou rouge-queue bien seul... les étourneaux devaient vaquer ailleurs.
(2) après les avoir salués, pour la photo, j'ai demandé la permission. Tutoiement de rigueur entre compatriotes presque compagnons, gens du cru. Échange aussi courtois qu'amical, l'un des nemrods ayant même pris la peine de faire prendre la pose à la dépouille.