Aude, Languedoc, Tchécoslovaquie, Ariège, Pyrénées, Océan Indien, Lyon, Brésil, ports familiers mais unique maison des humains. Apprendre du passé, refuser la gouvernance cupide suicidaire. Se ressourcer dans l'enfance pour résister, ne pas subir. Passer ? Dire qu'on passe ? Sillage ? Aïeux, culture, accueil, ouverture aux autres, tolérance, respect, héritage à léguer (amour, écoute, cœur, mémoire, histoire, arts...) des mots forts, autant de petites pierres bout à bout qui font humanité.
samedi 26 juillet 2014
Fleury en Languedoc / AH QU'ELLES SONT JOLIES LES ROUTES DE MON PAYS !
Après 1500 kilomètres parcourus dans l'hexagone, le retour fut marqué par la mauvaise signalisation et l'inconfort de la départementale Fleury-Saint-Pierre.
C'est vrai que c'était de nuit, sur une chaussée humide d'une virade du Cers, face à une circulation estivale encore dense à 23 heures. Mais qu'en est-il de la sécurité avec rien au bord sinon l'herbe, les tiges de fenouil, et au milieu une ligne bien défraîchie par les années... Et faut-il relever les inégalités du goudron qui font continuellement tressauter sans parler de ces devers presque immémoriaux qui vous déportent à gauche dans le tournant en bas des Esses vers la mer ou celui du Roc des Pénitents vers Fleury ?
Je ne dis pas qu'"ils" n'ont rien fait avec le carrefour des Légers et celui de Laquirou... Il n'empêche que les conditions accidentogènes nous ramènent au marasme de plus en plus palpable oblitérant le pays.
Les sigles changeants restent aussi trompeurs que les permutations d'enseignes des hypermarchés (1) : la décentralisation des services de l'ex DDE, la prise en charge par les DIR et les directions des routes des conseils généraux ne marquent qu'un manque de moyens toujours plus criant et n'arrivent plus à masquer l'indigence collective provoquée par la gestion irresponsable des politiques depuis quarante ans.
Si les étapes du Tour de France donnent une image trompeuse de la qualité du réseau routier (2), pour les plus délaissés, on rafistole, on pétasse seulement et il ne reste plus qu'à déverser sa bile sur les voisins parce que la route du radar vers Narbonne-Plage est meilleure et que celle de Narbonne à Gruissan, au tracé plus planier, bénéficie encore du prestige des nouvelles stations balnéaires créées dans les années 60-70.
(1) pour payer moins d'impôts.
(2) ils sont de moins en moins nombreux, les nostalgiques qui rappelaient jadis que la France avait le meilleur réseau routier... et, seconde parenthèse) la plus forte armée au monde.
image autorisée Wikimédia : route de Narbonne-Plage.
samedi 28 juin 2014
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