Oui, un éveil des consciences parce que l'enfant est apte à appréhender la réalité des hommes. Même si sa conception du monde reste évolutive, fragile, influençable, sa psychologie est plus fondée que sa biologie, merci pour l'évidence prêtée à monsieur de La Palice. Les êtres finis et supérieurs surtout de leurs certitudes crasses, auraient dû en tenir compte plutôt que de s'autoriser à pérorer en prétextant seulement la croissance, la puberté.
Ainsi j'ose croire que le maître d'école de Salles-d'Aude, l'instituteur "Compagnon de l'Agasse" était de ceux qui éveillaient les consciences (voir https://dedieujeanfrancois.blogspot.com/2019/05/salles-daude-du-temps-des-instituteurs.html). Mais avec un seul exemplaire du journal scolaire, c'est se hasarder et surtout conforter ses penchants, se faire plaisir.
Quoi qu'il en soit, les 14 pages de ce numéro 1 de l'année 1951 - 1952, offrent un instantané de la vie d'alors et ce sont les élèves rédacteurs qui sont mis à l'honneur même si derrière l'effort méritoire plane la main du maître.
De quoi vont-ils témoigner ces garçons de neuf à treize ans qui pensent seulement nous divertir d'une anecdote ?
Si le travail à la vigne ne figure pas dans ce mensuel (les thèmes sont divers et non saisonniers), la ruralité est néanmoins très présente avec la fauche de la luzerne pour les vaches (l'essentiel du lait consommé dans les villages), la cueillette des olives, les moutons que l'écolier en congé mène paître.
La chasse accompagne cette ruralité et reste présente, serait-ce par touches, à travers les récits. Les agriculteurs font suivre le fusil, le petit piégeur trouve inopinément un fil de cuivre pour un collet manière d'évoquer un perdreau, un lièvre et des lapins.
Dans la rubrique "divers", nous mettrions pêle-mêle l'orage du 14 juillet, la croquande d'amandes et la place de la mairie comme cœur du village.
Les trois articles qui restent ont pour thème la santé : un vélo renversé causant un bras cassé, un furoncle sur une paupière et un dernier texte n'évoquant la maladie qu'à travers l'amour et le regain d'affection qu'elle peut susciter après une séparation de trois mois.
Si le travail à la vigne ne figure pas dans ce mensuel (les thèmes sont divers et non saisonniers), la ruralité est néanmoins très présente avec la fauche de la luzerne pour les vaches (l'essentiel du lait consommé dans les villages), la cueillette des olives, les moutons que l'écolier en congé mène paître.
La chasse accompagne cette ruralité et reste présente, serait-ce par touches, à travers les récits. Les agriculteurs font suivre le fusil, le petit piégeur trouve inopinément un fil de cuivre pour un collet manière d'évoquer un perdreau, un lièvre et des lapins.
Dans la rubrique "divers", nous mettrions pêle-mêle l'orage du 14 juillet, la croquande d'amandes et la place de la mairie comme cœur du village.
Les trois articles qui restent ont pour thème la santé : un vélo renversé causant un bras cassé, un furoncle sur une paupière et un dernier texte n'évoquant la maladie qu'à travers l'amour et le regain d'affection qu'elle peut susciter après une séparation de trois mois.
Ci-dessous, le texte " RETOUR AU PAYS", au titre aussi générique que pudique, écrit par BRIEU Aimé, qui avait treize ans en 1951 ou 1952.
Et avec l'autobus de Dubeau en illustration! |