Aude, Languedoc, Tchécoslovaquie, Ariège, Pyrénées, Océan Indien, Lyon, Brésil, ports familiers mais unique maison des humains. Apprendre du passé, refuser la gouvernance cupide suicidaire. Se ressourcer dans l'enfance pour résister, ne pas subir. Passer ? Dire qu'on passe ? Sillage ? Aïeux, culture, accueil, ouverture aux autres, tolérance, respect, héritage à léguer (amour, écoute, cœur, mémoire, histoire, arts...) des mots forts, autant de petites pierres bout à bout qui font humanité.
vendredi 12 décembre 2025
ONGOJOU, un MICROCOSME (22)
mardi 28 octobre 2025
L'EXPRESS 97 sur MAYOTTE (1)
Envoi de mon père depuis la métropole, un article de Michèle Georges dans L'Express en date du 21 août 1997, (de ma part seulement un condensé subjectif commenté entre parenthèses).
« Mayotte : « Nous voulons être comme la Lozère »
« Ils ont choisi la France dès 1976 » (Ils veulent être département, ce qu'ils demandent au moins depuis 1958) ; la révolte des séparatistes d'Anjouan jusqu'à brandir le drapeau tricolore, conforte les « 130.000 » Mahorais dans cette demande
(difficile de se baser sur les chiffres de l'INSEE aux ordres, le nombre des Français de l'île serait aujourd'hui plus que doublé sauf que... les autorités étatiques se refusant à donner des chiffres sur l'immigration, il est de plus en plus admis que le nombre d'immigrés est supérieur sur l'île à celui des nationaux... à l'époque, un calcul judicieux s'était basé sur la consommation d'un produit importé, le riz... résultat : champions du monde les Mahorais avec le double par habitant que les Malgaches, lauréats coutumiers... une conclusion dénigrée, vilipendée même par les voies officielles. Néanmoins, le temps historique s'avérant bien plus lent que le temps humain, pas plus tard qu'hier, le ministre de l'Intérieur a lâché une info parlante : en métropole les clandestins seraient 700.000... ce qui pourrait amener à penser que la consommation de riz donne une estimation acceptable de la situation).
À propos de la révolte d'Anjouan, la journaliste note « une franche jubilation, pimentée d'un zeste d'esprit de revanche » dans le ressenti à Mayotte (l'inquiétude prévalant sur une situation qui les laisse vigilants, la jubilation me paraît exagérée sinon accessoire).
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| Cuisine collective de la cantine “ offerte ” par J. Chirac à la commune de Sada « ... ne pas mettre la charrue avant les bœufs... » |
(En promettant une consultation toujours remise à plus tard, la France continue de faire durer le statut de Collectivité Territoriale, statut qu'elle confortera pour dix ans de plus... Jacques Chirac, président de la République n'a-t-il pas, en octobre 1986, déclaré aux Mahorais « Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs » ? Convenons certes mais que dire des bœufs qu'on ne veut, des lustres durant, manifestement pas préparer à tirer ladite charrue ? c'est qu'on craint la grande puissance comorienne, le machin onusien, l'Union Africaine, nos cocos, tous pour « le territoire comorien de Mayotte » ! Holà ! et que fait-on de l'Histoire ? Allons -y dans ce cas pour revendiquer le “ territoire français des îles Anglo-Normandes ”, le “ territoire espagnol de Gibraltar ” et ces îles grecques des Sporades thraces, orientales, du Dodécanèse qui étranglent l'espace maritime turc ? ).
L'article poursuit opportunément avec les paroles du sénateur Marcel Henry (1926-2021), de toujours ardent défenseur de Mayotte française « Nous voulons être comme la Lozère, c'est à dire irréversiblement français... » après « ... tellement d'efforts pour éviter d'être largués par la France ». Pour le sénateur Paris freinerait en raison du coût or l'essentiel serait plutôt d'appartenir à une entité rationnelle plutôt qu'additionner « ... comme les Comores [...] 2 assassinats de chefs d'État, 17 coups d'État et une misère générale... » (du qu'en-dira-t-on international et, entre autres relents de corruption, le fait par exemple que le président Abdallah faisait mettre sous séquestre par ses mapinduzi, le riz de l'aide internationale dans l'attente d'une hausse des prix, sinon, serait-ce à prendre avec des pincettes, le taux de BMW à Anjouan alors que, clandestins, les miséreux partent toujours plus nombreux pour Mayotte). (à suivre)
mardi 25 février 2025
L'IMPOSSIBILITÉ D'UNE ÎLE Le débat 2ème partie
Suite au documentaire qui a le mérite d'avoir été travaillé et filmé avant le passage de Chido, Mélanie Taravant oriente un débat.
Débat - Mayotte, une île en état d'urgence en replay - Le monde en face | France TV
3. Abby Saïd Adinani, journaliste du service public, originaire de Tsingoni et dont la famille a eu le toit emporté par le cyclone Chido.
Appuyant sur le désinvestissement de l'État, Amélie Taravant parle d'accélérateur de carrière ou de mouroir professionnel pour les hauts fonctionnaires nommés à Mayotte
L'IMPOSSIBILITÉ D'UNE ÎLE Le débat 1ère partie
Suite au documentaire qui a le mérite d'avoir été travaillé et filmé avant le passage de Chido, Mélanie Taravant oriente un débat.
Débat - Mayotte, une île en état d'urgence en replay - Le monde en face | France TV
lundi 24 février 2025
L'IMPOSSIBILITÉ D'UNE ÎLE 1ère partie
Dimanche 23 février 2025, avec « LE MONDE EN FACE » en trois parties, France 5 consacre toute la soirée à Mayotte. D'abord le documentaire « MAYOTTE, L'IMPOSSIBILITÉ D'UNE ÎLE », ensuite la discussion, enfin un dernier documentaire « MAYOTTE LE CHOIX DE RESTER FRANÇAIS ».
Mayotte, l'impossibilité d'une île en replay - Le monde en face | France TV
(Replay disponible jusqu'au 28 août 2025).
Première partie : rappel historique et immigration.
Circonstances : l'équipe de Julie Peyrard qui réalisait ce documentaire sur les problèmes du 101ème et plus pauvre département de France, était sur le départ juste avant le passage du cyclone CHIDO.
Notes :
Le lien est fait entre la crise économique, démographique, migratoire et l'histoire du territoire. L'accent est mis sur le rôle primordial des femmes dans le refus de l'indépendance au sein des Comores, dès 1960, avec le mouvement des chatouilleuses. Moins peuplée, craignant l'envahissement par Anjouan et la Grande-Comore, les femmes chantent « Maoré Farantsa », Mayotte à la France. Comme en gage, une interlocutrice évoque l'islam ouvert et favorable aux femmes sur l'île.
Le film est ouvert à tous les avis, pour preuve, l'intervention d'Ahmed Thabit, diplomate comorien, affirmant de façon primaire que Giscard d'Estaing aurait dit oui à l'indépendance des trois îles sans Mayotte qui serait à lui !
Rémi Carayon (moins coincé à gauche qu'à l'époque...) relève l'importance stratégique du Canal de Mozambique où 60 % des pétroliers nous approvisionnant passaient. Par contre, à propos de la guerre froide, dire que la Chine prendrait la place à Mayotte me semble anachronique. Ces années 70, c'est plutôt l'URSS qui influence : à Madagascar Ratsiraka impose un régime révolutionnaire tendance bloc de l'Est (la France devant quitter la base navale de Diego-Suarez [ 1973-1975], le Mozambique indépendant est dirigé par le Frelimo victorieux aligné sur les soviétiques.
lundi 5 février 2024
MAYOTTE ACCABLÉE (4)
J’ai beau chercher, je ne vois strictement aucun intérêt géopolitique ni économique à cette anomalie que constitue la souveraineté sur une île située à des milliers de kilomètres. Ça nous attire des griefs et inimitiés, ça déstabilise l’archipel, la situation est intrinsèquement intenable et très artificiellement tenue à bout de bas.
On peut comprendre des positions personnelles nostalgiques de l’époque où une partie de la mappemonde était teintée en bleu pour les possessions françaises, époque de la marine à voile et des équipages. Ce n’est plus ’’soutenable’’.
@Eric F
Ce n’est pas que vous ne voyez pas, c’est que vous ne voulez pas voir. Quant au “soutenable” si vous pensez que ce sont les aumônes pour 0,45 % de la population française qui vont nous sauver de la faillite...
Voyons quelques points d’Histoire. Étranglée par l’Angleterre, perdant Maurice, la France, pratiquement avec la permission du vainqueur va s’emparer de Mayotte en maigre compensation. Laissons la marine à voile pour ma deuxième bordée de canons à savoir une période plus récente, celle des deux blocs : entre le Mozambique marxiste et Madagascar socialiste révolutionnaire bien sûr que les Étasuniens et leurs alliés tiennent à garder un ancrage dans le Canal de Mozambique. Ajoutons-y la route maritime de secours si le Canal de Suez est fermé, ce qui semblerait être le cas à cause des Houthis... Plus proche de nous, des intérêts presque inavouables ont joué pour aller dans le sens des Mahorais dont le maillage des Îles Éparses, les intérêts des pilleurs de thons et actuellement des gisements de gaz et de pétrole de grande importance. Ces intérêts ont bien sûr pesé pour laisser Djibouti pourtant stratégiquement située (avec la différence qu’eux réclamaient l’indépendance). Ces intérêts pèsent davantage encore quand les pays du Sahel nous mettent dehors et que les Russes et les Chinois s’immiscent toujours plus. Et les ZEE, n’ont-elles pas un intérêt économique ?
“ griefs et inimitiés ” de toute façon avec ou sans Mayotte cela ne changerait rien... Ah si, pardon, ce serait pris pour une faiblesse et on serait attaqués, dépecés de toutes parts.
“ l’archipel déstabilisé ” oui, par la corruption, l’autocratisme et viser Mayotte est dès lors tant un réflexe politique qu’un chantage récurrent (sauf qu’ils n’arrivent pas à vélo comme à la frontière de la Finlande.
“tenue à bout de bas ”, pardon d’en plaisanter, ce serait bien si cela ne dépassait pas le cadre d’une rencontre galante, nostalgique, elle. Non, la France ne tient pas Mayotte à bout de bras, en renvoyant toujours aux calendes grecques, dans une radinerie innommable. Alors qu’elle continue de donner à millions au monde entier, elle laisse une bonne part de la population dans la pauvreté (42 % de la population avec moins de 160 euros par mois / décembre 2022 / Le Monde). À l’abjection s’ajoute le cynisme lampant, qui freine les projets, les retarde de 20 ou 30 ans. À court terme néanmoins, elle permet la prospérité du capitalisme international calquée sur la progression globale du pouvoir d’achat.
Merci pour votre intervention.
L’apostilleur 4 février 15:35@Eric F
Un parallèle peut être fait avec les îles de l’arc antillais.
En parcourant les Grenadines indépendantes on mesure l’écart de niveau de vie et d’insécurité avec leurs voisines. Les anticolonialistes avaient raison en leur temps, aujourd’hui pas sûr que les populations ne regrettent pas ce statut.
A Cuba, une jeune femme me racontait discrètement ses difficultés du quotidien, en quelques mots je lui disais la vie chez ses voisins antillais. Le pire n’est jamais loin, le meilleur n’a jamais existé pour tous.
Mayotte c’est comme la Corse et d’autres encore, l’autonomie et les droits exigibles oui. L’indépendance non.
La Nouvelle Calédonie, l’Ecosse, la Bavière, la Padanie (Italie), la Catalogne.. des territoires riches égoïstes qui réclament leur indépendance.
Mayotte et les territoires pauvres c’est le contraire.
Le rattachement de nouveaux territoires candidats à la France ou à d’autres devrait pouvoir être possible sans attribuer la citoyenneté et les droits afférents. Il en résulterait une amélioration progressive des conditions de vie des populations. Une chimère impossible que les don Quichotte humanisateurs condamneraient au nom de la République.
Dont acte, on laisse donc en l’état.
Taubira et son compagnon indépendantiste usent du beurre et de l’argent...
Eric F 4 février 18:58
@Jean-François Dedieu
Jadis il s’agissait de comptoirs maritimes comme accès au commerce continental, ou encore de base d’escale pour la marine militaire qui patrouillait dans le monde. Cela n’est plus en vigueur. Il a été aussi question de la richesse que constitue un vaste espace maritime, c’est très théorique dans l’hypothèse de gisements sous marins, hormis bien sur pour l’intérêt local.
Concernant le terme ’’non soutenable’’, cela s’applique à la persistance des disparités et singularités avec l’archipel et le continent de rattachement. La question migratoire est intrinsèquement insoluble. Cela ne fonctionne que par palliatifs et exceptions.
Enfin, l’expression ’’tenu à bout de bras’’ signifie juste qu’il n’y a qu’une très faible autosuffisance, les standards appliqués ne correspondent pas à la rentabilité d’activité locales, et la situation n’est pas propice au tourisme intensif comme les Seychelles.
Je comprends que vos attaches personnelles vous donnent une approche affective sur cette question, et je reconnais que la mienne est prosaïquement distanciée et rationnelle.
@Eric F
Les contradictions de l’ONU, vous les voulez sauce tartare ?
1948 République populaire de Corée coréenne.
1950 La Chine entreprend de « libérer » le Tibet.
Années 50 – 60. La fédération Ouganda – Kenya – Tanganyika ne se fera pas à l’indépendance.
1960 L’indépendance sépare le peuple Ewé (0,5 Million) écartelé entre le Ghana, le Togo, le Bénin.
1961Les Britanniques trahissent la promesse d’autonomie faite au Buganda (royaume intégré à l’Ouganda).
1961 Cameroun britannique partagé entre le Nigeria et le Cameroun français
1968 Rodrigues refuse l’indépendance mais est intégrée à Maurice.
1971 Taiwan refuse la Chine Populaire à l’ONU et perd son siège
1973 Cap Vert bissau-guinéen ?
1976 République arabe sahraouie marocaine.
1983 République turque de Chypre du Nord
1988 Palestine israélienne.
1990 Transnistrie russo-moldave
1991 Ossétie du Sud russo-géorgienne
1991 République du Somaliland somalien
1992 Haut-Karabagh Azerbaïdjanais
1992 Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine, Kosovo yougoslaves
1993 Erythrée éthiopienne
1999 Abkhazie russo-géorgienne
2002 sécession du Timor oriental indonésien
2006 Montenegro yougoslave puis serbe
2008 Kosovo yougoslave puis serbe
2011 Soudan du Sud soudanais ?
2012 Azawad malien
Si, si, les activités locales sont rentables, ce fut même un eldorado comme pour cette femme partie de rien et à présent en tête de la plus grande flotte de bus...
Pour finir, ce n’est pas par affect qu’il faut défendre à tout prix la position de Mayotte française, les arguments sont recevables et bien plus moraux que ceux des « sans cœur » aux oukases inhumains allant jusqu’à livrer toute une population au nom du premier principe de l’ONU sur la décolonisation et avant tout par négation du sens de l’Histoire, et, il faut le dire, par haine de la France et des Occidentaux...
dimanche 4 février 2024
MAYOTTE ACCABLÉE (2)
Suite aux questions et interpellations, surtout à l'intention de ceux qui ne suivent pas agoravox, quelques échanges avec ceux qui réagissent, sans images, pour les purs et durs :
L’apostilleur 3 février 21:54
@ l’auteur
« ..Si la France continentale et de l’Outremer prenait sa part au lieu de toujours accabler lâchement une petite île, la population n’aurait pas à se révolter pour sa survie contre une situation invivable... »
Votre connaissance du contexte semble certain. Qui accable « lâchement » Mayotte ?
Concernant les causes, si « ..une bonne part de la violence est liée à cette submersion migratoire.. » concernant les autres causes, qu’elles sont-elles d’après vous ?
Qu’entendez-vous par la « part » que la « France continentale et d’Outre-mer » devrait prendre ?
@L’apostilleur
D’abord merci pour cette réaction constructive, positive.
La FRANCE accable, du moins ceux qui sont habilités à parler en son nom, la France qui possède une ZEE importante mais qui rabaisse, méprise une terre qui lui en offre pourtant une part.
Il y a longtemps que je ne me fatigue plus à fouiller les chiffres mais qu’on me dise si pour 0.45 % de la population, l’État qui accable continue de ne verser que 0,2 % de sa redistribution ?
La France accable comme elle accable tous les Français, à commencer par les logorrhées fourbes (Emmanuel Ier dernièrement à se contredire sans vergogne), les tromperies, les promesses non tenues, la solidarité clanique de la bande de malfaisants aux commandes...
La France accable en laissant prospérer une caste politique locale lui ressemblant trop, une caste de margoulins pour des rentes de situation...
La France accable en se faisant des croche-pieds pour que le projet ne devant prendre que 2 ans en prenne 20 s’ils ne font pas en sorte qu’il tombe dans les oubliettes...
La France accable en laissant, comme dans une famille, la grande sœur La Réunion, exploiter la petite, coloniser en fait... et plus globalement en étant (soi-disant) le troisième pays de milliardaires au monde...
Quant aux autres causes, pauvreté, surpopulation, lâcheté viennent en premier.
La surpopulation fait que les plus honnêtes des migrants défrichent. Résultat la superficie des forêts a pratiquement diminué de moitié en 30 ans, donc moins de pluies et crises de l’eau exponentielles.
Et puisque la part que devrait prendre le reste de la France est caractérisée par un manque flagrant de solidarité (la fameuse « fraternité » de notre devise !), que penser d’une mère qui accueillerait la misère du monde pour condamner et réduire ses propres enfants à cette même misère, sans que la grand-mère, plus à l’aise à 8000 km ne veuille prendre en charge personne, leur interdisant même de quitter le bout de terre où ils sont arrivés.
Deuxième mouture vu que la première a mis très longtemps à être publiée et que j'ai cru qu'elle avait été effacée :
Jean-François Dedieu 4 février 06:23 À L’aspostilleur
D’abord merci pour cette participation positive.
La FRANCE accable lâchement en maintenant une gouvernance rappelant par trop de points, les gouverneurs des colonies.
La FRANCE accable lâchement en donnant moins qu’à d’autres. N’ayant plus le courage d’aller fouiller les chiffres, je me demande seulement ce qu’elle « donne » aux 0.45% de Français d’ici si quand elle « donnait » 0.2% aux 0.3% de la population de Mayotte... une dotation qu’il faut par force partager avec la population d’étrangers, visible ou non.
La FRANCE accable par ce que valent nos politiques, une caste où les honnêtes qui ne se pourrissent pas ne font pas long-feu... Logorrhée, double langage, mensonge les yeux dans les yeux, se contredire sans rougir, empiler des lois ne donnant pas à s’appliquer, se faire des croche-pieds volontairement pour que le projet demandant 2 ans en prenne 30 s’il ne tombe pas dans les oubliettes... Est-ce qu’on leur apprend tout ça à l’ENA ?
Donc la FRANCE accable par ses faiseurs de realpolitik qui, par leur existence, encouragent de fait des bandes de malfaisants soucieux de leurs rentes institutionnelles à faire de même localement.
La FRANCE accable de toujours favoriser les gros bénéfices. N’est-elle pas le troisième pays au monde pour ses milliardaires ? L’économie, le fric forment la ligne directrice qui motive, en plus des gros intérêts métropolitains, la grande soeur La Réunion, trop heureuse d’exploiter la petite (30 ans que Mayotte demande une piste longue pour se dépêtrer des tarifs exorbitants d’Air Austral ! Borne s’est encore montrée dilatoire à ce sujet dernièrement... décidément il faut être de sac et de corde et sans conscience pour exister politiquement ! À vomir ! )
La FRANCE accable par la pauvreté et le manque de solidarité qu’elle entretient. Et puisque la comparaison avec ce qui se passe dans certaines familles, est parlante, que dire de la mère-patrie laissant ses enfants dans une pauvreté qui s’aggrave puisque s’ajoutent les enfants des autres dont elle ne veut pas chez elle ou chez la fille aînée à côté, et qu’elle oblige à rester dans la cabane au fond du jardin (titre de séjour territorialisé).
En espérant avoir répondu, bien qu’ayant été obligé de recommencer (un dysfonctionnement a tout effacé... donc, je fais une copie avant d’envoyer).
samedi 3 février 2024
MAYOTTE, ÉTAT DES LIEUX PONCTUEL.
Il y a un peu du « Barrage contre le Pacifique » de Marguerite Duras (1950) avec la rancœur accumulée à Mayotte contre une administration enkystée plus encore qu'en métropole, des relents de colonialisme au sens large, dépassant la vision gauchorigide du fait colonial. En prime, les aléas dont le dérèglement climatique, la potentielle menace d'un cyclone, le volcan nouveau qui, ajoutant aux séismes, a fait s'affaisser au moins la côte Est du lagon de vingt centimètres. Quelques éléments parcellaires pour une vision moins distante bien que subjective, de l'intersection immigration et insécurité.
* IMMIGRATION & INSÉCURITÉ : les étrangers plus nombreux que les nationaux (ce n'est pas un gros-mot !) sur un territoire français (et que tous ceux qui voudraient dégainer l'éternelle rengaine onusienne aillent voir mes autres articles sur le sujet !). Des demi-mesures de la part des autorités qui loin d'arranger un tant soit peu enveniment la situation, en particulier à cause d'une jeunesse laissée en déshérence. Ainsi une bonne part de la violence est liée à cette submersion migratoire. Insécurité le jour qui faisait éviter les lieux isolés (on craint à présent de sortir dans la rue), insécurité la nuit qui fait que la population s'enferme et ne traîne pas sur les varangues, insécurité sur les routes pour ceux qui doivent se déplacer. Même les casernes de gendarmerie doivent soutenir des sièges ! Même les forces de l'ordre doivent souvent reculer sous les assauts !
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| Les files de voitures laissées pour passer le barrage à pied et s'organiser en vue de continuer une fois de l'autre côté. |
En plus de l'arrivée des voisins, encouragés et peut-être aidés par Azali (les Russes et Biélorusses n'ont pas été les premiers !) pour semer un chaos destiné, à terme, à force de tergiversations françaises, à annexer et faire de Mayotte la quatrième île de l'Union des Comores, pour des raisons de demande d'asile, après des Syriens un temps, Sri-Lankais ou Somalis, à présent, c'est une vague d'Africains des Grands Lacs qui a ajouté au désastre pour avoir monté leur camp de réfugiés sur le seul stade digne de ce nom à Mamoudzou. Bien sûr qu'on ne peut que regretter la guerre terrible du Nord-Kivu, la dévastation intentionnelle des vagins, les victimes par millions, le pillage des ressources par les Occidentaux sinon les Russes et les Chinois... Mais ce n'est pas être nombriliste que de considérer ces réfugiés comme la goutte d'eau ajoutant au tsunami récurrent de violences à Mayotte. Si la France continentale et de l'Outremer prenait sa part au lieu de toujours accabler lâchement une petite île, la population n'aurait pas à se révolter pour sa survie contre une situation invivable.
Les responsables ? En premier lieu une marge de MAHORAIS cyniques, marchands de sommeil, employeurs au noir, laissant s'installer sur leurs terres, complaisants des mariages blancs, des fausses déclarations d'hébergement, d'adoption, dénonçant le clandestin de l'autre. Un état de fait qu'une gouvernance indigne de la part d'une France de toute façon amorale, autorise.
* L'ADMINISTRATION : enkystée bien qu'hors sol, perpétuant quelque peu, la vision en serait-elle caricaturale, du temps des gouverneurs. De toute façon, on vient un temps à Mayotte, un purgatoire en quelque sorte mais bien payé et assurant ensuite une promotion, une mutation avantageuses. On vient un temps, alors pourquoi s'enquiquiner à s'impliquer dans une problématique qui dépasse... autant ne pas entraver son plan de carrière. Que le muzungu, le Blanc, ne fasse que passer sans trop mettre vraiment le nez, arrange les locaux dans leurs petites affaires. Et l'avancée de celui qui se dévoue reste malheureusement dans un tiroir (parfois pour ressortir des années plus tard... une réalité en tous points, lois, projets, très française... Est-ce que la piteuse éjection de la France en Afrique pourrait débloquer ce piétinement de petits pas, ces tergiversations à hue et à dia, ce en même temps véreux, ces affaires étrangères toutes en cachoteries, tout en promesses mensongères ? Faut être optimiste pour espérer un sursaut...
Une partie du barrage dans sa version “acceptée” suite à l'enlèvement, dans un premier temps, des troncs, dans un second, des conteneurs.LE PRÉFET : après la négation du ressenti, Thierry Suquet fait croire que la vie continue, l'économie en étant le principal indicateur. Ainsi, de vivre avec une immigration non contrôlée et une grave insécurité liée pour une bonne part, représenterait un cadre normal et acceptable. À la population de s'adapter au mal chronique ! Samedi 27, le titulaire en poste depuis bientôt trois ans communique « la vie économique, sociale locale reprend son cours. Aucun barrage ne sera toléré...». Le fric, le fric ! et tant pis pour les droits des citoyens ! Résultat : vendredi 2 février : les barrages sont toujours en place (l'île attend le médiateur pour en avancer peut-être dimanche... Pardon de me laisser aller à un parallèle avec Bruno Lemaire mettant à genoux l'économie russe...
Plus globalement, la solidarité gouvernementale fait que de la part de l'autorité, atténuation et banalisation de la réalité relèvent d'une malhonnêteté foncière ayant pour premier principe de contenir la contestation populaire quitte à promettre, à jouer la montre, à berner afin de toujours promouvoir les privilèges libéraux (voir par ailleurs, d'après Julien Bayou, la complaisance du ministre “ Léo Brumaire ” pour les milliards de Lactalis...). Concernant Mayotte, l'essentiel a longtemps été de mettre le couvercle sur l'huile en feu, rien ne devant remonter à Paris ; aspect positif de la modernité, le nom “ Mayotte ” est de plus en plus prononcé, serait-ce pour des complications pouvant augurer de ce qui nous attend dans une métropole à la gouvernance assujettie à l'Europe puisque nos dirigeants promeuvent une souveraineté supra-européenne pourtant complètement anticonstitutionnelle . Allons-nous consentir au viol permanent dû au le libre-échangisme ? (Il ne suffit pas d'avoir le verbe batailleur pour convaincre, monsieur Attal ! ne parlons pas du “ tout et son contraire ” d'Emmanuel Ier !).
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| Le lycée, camp retranché... |
LE RECTEUR : comme l'autre, dans la triste réalité de ceux qui ne feront surtout pas de vagues ; solidarité gouvernementale oblige, l'actuel zélé solidaire ne dit rien à la télé des violences dont notre jeunesse et toute la population sont victimes (un doigt coupé alors que la victime se laissait pourtant dépouiller de son portable, coups de machette sur les bras, la tête). Il faut absolument retourner à ce monsieur la citation qu'il vient de faire d'Einstein, à savoir qu'il est idiot de toujours faire la même chose en espérant des résultats différents. Encore un matois de la roublardise érigée en principe de gouvernement... Que ne dit-il rien, Jacques Mikulovic, des jeunes étrangers bacheliers interdits d'études en métropole parce que le titre de séjour territorialisé les bloque dans l'île ? Rappelons-lui charitablement les souvenirs laissés par ses prédécesseurs : un certain Jean-Marie Perrin qui a fustigé en son temps, le vagin des Mahoraises, un secrétaire général (Denis Lacouture), fort de son expérience au Niger et en Mauritanie (comme par hasard), se montrant tout colère parce qu'une de ses prérogatives n'était pas de construire des murs, sans doute ne voulait-il rien savoir des incursions violentes... Venez donc constater qu'entre les plaques en fer, les murs rehaussés, les rouleaux de barbelés, les établissements scolaires ont tout de camps retranchés... Et est-ce que les frais sont, comme ils le furent, défalqués sur des crédits d'enseignement, un budget devant déjà, comme pour la santé, la justice notamment, être partagé avec l'effectif non pris en compte pour la dotation par habitant ? Plus grave, les enfants et adolescents qui doivent être retenus dans les enceintes quand les bandes montent à l'assaut ! Tout peut arriver !toujours vivre avec l'angoisse au ventre ! Un autre de ces lumineux personnages, souvent nomades des mers du Sud (l'un d'eux ne s'est -il pas publiquement vanté de concourir avec son beau-frère à celui qui collectionnerait le plus d'îles, le plus de nominations exotiques ?!) a remercié les Mahorais, d'être patients et gentils au point d'accepter les rotations, à savoir deux classes en roulement par quinzaine, matin ou après-midi dans un même local (et cette théorie du genre qui persiste, wokisme aidant !). Parlons encore d'une certaine Nathalie Costantini qui fait son chemin parmi les huiles, dont le principal leitmotiv à Mayotte fut celui de la "pause méridienne, la paus' méridien' "... sans afficher que c'était pour cadenasser le temps libre d'une jeunesse potentiellement incitée à commettre jusqu'à des violences. cela donne actuellement une majorité de parents qui, après être venu chercher l'enfant à dix heures ne le ramènent simplement pas quelques heures après pour l'après-midi !
Sinon, pardon, il y en a un qui, dans les années 90 a dû faire du bon boulot pour Mayotte parce qu'il a eu la Lozère en retour ! Doublement pardon de ma part puisque j'ai injustement oublié son nom.
* les élus... les locaux, encore des matois campés sur leurs rentes de situation, aussi français sinon plus de ce point de vue que bien de nos édiles métropolitains, de ceux, qui, malins, restent un temps muets avant que de bien sentir d'où vient le vent.
LES SÉNATEURS alertent : Saïd Omar Oili écrit au premier ministre avant le chaos ; le sénateur Thani Mohamed Soilihi, désormais moins en marche et renaissance, soutient le mouvement sans réserve. Selon lui, les Comores ne sont pas un partenaire fiable. À l'image de ce qu'a initié le Royaume-uni, il veut appuyer pour déléguer la gestion des demandeurs d'asile à des pays tiers tels le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda...
mardi 12 décembre 2023
LES POLITIQUES : de sinistres MARGOULINS !
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| L'enceinte renforcée du lycée pratiquant la rétention des élèves en cas d'attaque de bandes. |
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| Jour de distribution d'eau au village. |
jeudi 15 juin 2023
SÈTE 4. Pêche, migrations et capitalisme...
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| Robert_Mols_-_port_de_Sète 1891 domaine public musée Paul Valéry. |
Sète, un Languedoc maritime, mâtiné de Catalogne, de Campanie jusqu’en Calabre, Sète, port de pêche. Si, localement, l’activité concernait l’Étang, avec les Catalans d’abord, puis les Italiens, elle s’est tournée vers la mer. Encore au début du siècle passé, les Sétois originaires d’Italie faisaient construire à Agde des dizaines de bateaux-bœufs ainsi nommés parce qu’ils tiraient le filet comme les bœufs tiraient la charrue. Sauf que cette technique prévoit que le second fait la vache, pour dire qu’il ne bénéficie pas du partage de la pêche, à charge, la fois d’après, d’inverser les rôles, exception faite de la semaine sainte où tout le monde a besoin d’argent frais pour fêter Pâques. Même au port, coques alignées, rangées, quel bel ensemble ces voiles carguées sur les antennes ! Au point que Paul Valéry, le penseur qui ne se voulait pas philosophe, d’habitude plus compliqué, avait revendiqué la beauté des voiles de Sète ! (si quelqu’un me retrouve cette citation, je suis preneur !) Et cette antenne ! vingt-deux, vingt-quatre mètres de longueur... imaginons le mousse chargé d’y grimper ! D’ailleurs on le voit sur le détail d’une marine « Le Port de Sète », du peintre Mols. Autre détail : les filets hissés en haut du mât ! Superstition ou simple prévention contre les vols ?
Ces immigrés particuliers (beaucoup, dans l’agriculture, les forêts, sont longtemps venus du Nord de l’Italie) nous les retrouvons, par exemple, à la tête de chantiers de construction maritime ou comme patrons de bateaux, des « dynasties » toujours à la barre. Pêcheurs, ils sont originaires de Cetara dans le Golfe de Salerne. A partir de 1850, comme à Sérignan, ceux de Cetraro (Calabre), à Frontignan, ceux de Gaete (golfe au nord de Naples). Par les lettres au pays puis le bouche à oreille, ils seraient partis parce qu’il n’y avait plus chez eux, ni sel ni anchois, le long de cette côte au Sud de Rome. Ce sont eux qui ont impulsé la pêche en mer, les locaux démontrant moins de courage ou se révélant plus terrestres que marins, moins aguerris, disposés seulement à exploiter la lagune du Thau et plus haut le long du golfe, la gourmette d’étangs jusqu’à Aigues-Mortes.
Depuis, prenant le pas sur Agde, Sète reste notre plus important port de pêche sur la Méditerranée. Dans les années 60, ce sont les rapatriés d’Algérie, souvent arrivés sur leurs propres bâtiments, qui ont apporté du sang nouveau.
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| Sète chalutiers et thoniers Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International Auteur Christian Ferrer |
A voir les belles unités flambant neuves, alignées le long du quai, le polyester immaculé à la place de l’acier qui lui-même avait repoussé les coques en bois, une génération de plus en arrière, nous n’allons pas regretter les voiles pittoresques appréciées de Valéry, le ravaudeur de filets sur le quai qui chante si bien l’Italie (si, si ce n’est pas une carte postale, j’en ai été témoin), une belle voix qui doit faire le bonheur des tablées de fêtes. Non, nous n’allons pas fondre en commisération à la vue du quartier haut, le pauvre (à Mèze nous avions l’inverse, comme quoi...), celui des petites maisons des pêcheurs avec le linge pendu aux balcons. Rien ne saurait rester figé. Entre aimer le passé et rester passéiste, faut pas confondre. Comme partout, le confort, l’argent sont passés par là ; c’est un calcul, un investissement à long terme, envisageable si une pêche rapporte et que peut-il y avoir de plus exaltant même pour ces pêcheurs-hommes d’affaires, qu’une fièvre pour le thon égale à celle du chercheur d’or d’une autre époque ?
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| Tuna_ensnared, pris au piège. Domaine Public from the U.S. National Oceanic and Atmospheric Administration Auteur Danilo Cedrone (United Nations Food and Agriculture Organization) |
Dans quelle limite ce calcul reste-t-il acceptable ? C'est bien parce que le système complètement amoral ne s'impose pas de limites qu'une fin du Monde, du moins de l'anthropocène, est devenue plausible... Inutile d'en référer à Nostradamus et à Malachie...
vendredi 7 avril 2023
SÉRIGNAN (fin).
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| Père-Lachaise_-_Division_82_-_Affre_08 Auteur Pierre-Yves Beaudouin Wikimedia Commons CC BY-SA 4.0 |
Parmi les personnalités nées à Sérignan, Lucyle Panis (1887-1966), chanteuse lyrique de renommée internationale, connue notamment pour son interprétation de « Frou-frou ». Ce n’est pas sans rapport avec Auguste Affre (1858-1931), né Agustarello Affre, à Saint-Chinian, et qui, plutôt que menuisier est devenu ténor après avoir été repéré par Marcelin Coural, maire de Narbonne. Il a eu chanté, au débotté, sur une table du café Billès à Fleury !
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| Serignan_promenade Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International license. Auteur Fagairolles 34 |
En conclusion, une chose à éclaircir suite à une indication de wikipédia : «... Les patanes à la santangiolèse (ou patates à la mode de Saint Ange) sont une spécialité des Sérignanais originaires de Cetraro... ». Des migrants venus d’Italie se sont installés dans le Midi, depuis la Provence jusqu’en Languedoc, sans parler de tous ceux, en Lorraine, dans le Nord ou à Paris, embauchés dans les mines de charbon, de fer, sinon dans la maçonnerie comme, dans la banlieue de Paris, le père de François Cavanna (1923-2014, « Les Ritals » 1978).
Des sources se contredisent, l’une précisant que Sérignan est jumelée avec Cetraro, les autres dont celle de la mairie ne disant rien à ce sujet. Pourtant sur un réseau dit social, tout un flux de sympathie est allé à une mamé de plus de 87 ans (août 2022), ouverte, qui dit bonjour à tout le monde, toujours en italien... partage sa bonne humeur et danse lors des événements locaux. Elle habite, comme il est dit « sur les hauteurs », en fait au niveau du collège, il est vrai dix mètres plus haut qu’au fond de la plaine... Elle s’appelle Yolande ; certains commentaires souhaitent un prompt rétablissement à sa sœur Maria... Alors Yolande Iolanda (comme Dalida) aurait plus de facilité en italien parce que venue, petite encore, avant 1940, avec ses parents ? Ils auraient été un certain nombre du même coin, de Cetraro, cette petite ville de Calabre, « en haut du coup de pied de la botte italienne » ? Quels sont les noms venant de là-bas ? Pourquoi sont-ils partis ? Quels autres métiers sont-ils venus exercer ? La pêche ? La vigne ?
Après avoir lancé, au fil de bien d'articles, des pistes de compréhension sur l’immigration espagnole, toujours depuis notre Sud languedocien, celle, venue d’Italie, interpelle... un pays présentant peut-être plus de proximité avec la France, pas toujours pour de bonnes raisons, la meilleure étant pourtant la langue.
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(2) À Valras, la seiche en sauce (oignons, pommes-de-terre, olives noires, concentré de tomates, épices, ail) se prépare traditionnellement dans une «pignate», une cocotte en fonte (en Italie, la pignatta est une cassole ou cassolette en terre cuite)... si la matière dénote un mieux-vivre, au moins le nom est resté.









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